Congères, neige, températures négatives : tel est le tiercé gagnant d’une hivernale réussie. Ces concentrations restent très prisées. Chaque année, elles réunissent en effet des milliers de motards convaincus que le plaisir au guidon est d’autant plus grand que la température est basse et la route impraticable.

Gérer l’imprévu

Christian Raynal est délégué bénévole de la Mutuelle des Motards et grand amateur d’hivernales. L’Albigeois ne raterait pour rien au monde le pèlerinage de l’Authentic. Il s’y est de nouveau rendu cette année avec un ami, Charlie, au guidon d’un attelage BMW R 1200 LT / Héchard. Reste qu’il ne suffit pas de vouloir se rendre à une hivernale, encore faut-il les atteindre. Cette année, Christian et Charlie se sont retrouvés bloqués à huit kilomètres de l’arrivée. Rageant ! 

Side-car favori

« En approchant du plateau, la Burle – tempête glaciale chargée de neige – s’est levée. La route a gelé instantanément et des congères suffisamment hautes pour nous empêcher de passer se sont formées. Avec son pneu proche du garde-boue, le panier Héchard ne permet pas d’installer une chaîne. Nous avons donc jeté l’éponge pour nous réfugier dans le restaurant le plus proche. Il y avait déjà un tas de gars à l’abri qui, comme nous, n’avaient pas pu monter. Bonne ambiance, mais malgré tout, rebrousser chemin à huit kilomètres du but, après quatre heures de route en décembre, c’est frustrant ! », concède Christian. « C’est d’autant plus dommage qu’il y avait de la neige. L’an passé, malgré – 13°, ce n’était pas le cas ».


Ceux qui sont arrivés se sont réveillés le lendemain parfois coincé dans la tente à cause des congères !

Enfer paradisiaque

La déconvenue est d’autant plus grande que « les side-cars partent clairement favoris sur ce genre d’épreuve », complète Christian, qui roule pour sa part en BMW R 1200 RT et R 1000 RS. Les attelages, très souvent assurés à la Mutuelle avec le contrat « Side by side », sont privilégiés pour leur stabilité sur le verglas et leur capacité d’emport. Le coffre du panier sert à transporter la tente, le réchaud et les victuailles.

Le rassemblement de l’Authentic constitue d’ailleurs une occasion en or de découvrir des engins bizarres. Beaucoup de side-cars Oural et Dniepr et des antiquités à moteur deux-temps – « qui feraient bondir Anne Hidalgo jusqu’au sommet de la Tour Eiffel » – mais qui démarrent au quart de tour, même par -15°, s’y donnent rendez-vous. En moto, les petites cylindrées sont privilégiées, car plus faciles à relever après les immanquables glissades qui font partie intégrante du folklore.


Ou sinon : on met des skis !

Millevaches ou Millevaches ?

Malgré la rigueur du climat qui met à rude épreuve la résistance des motards, l’Authentic fait toujours rêver, avec centaines d’inscrits cette année. La raison tient à l’authenticité du rendez-vous et à son faible coût. 

« Ici, personne ne joue du rupteur ou ne passe la nuit à faire des burns. Tu n’es pas perçu comme une poule aux œufs d’or, car en rentrant sur le campement, on ne te facture que 10 € pour le bois de chauffage. Ensuite, tu te mets au coin du feu pour un échange de sandwichs et de boissons de fabrication maison, parfois improbables. Bref, l’ambiance est excellente. Ultime avantage, le froid a le mérite de conserver les dinosaures que nous sommes devenus ».

À en croire le rire de gamin avec lequel il narre ses mésaventures, le presque sexagénaire Christian dit vrai : aucun doute, le froid conserve !

Chaque année, certains s’inscrivent à l’une et se rendent sur le lieu de rassemblement de l’autre, forcément désert !

Avant de s’inscrire et de prendre la route, encore faut-il savoir quelle concentration des Millevaches choisir. D’un côté, la concentration dite officielle, organisée en Corrèze, sur le plateau de Millevaches, par le moto-club de Meymac entre 1969 et 1974 puis de 2009 à nos jours. De l’autre, la concentration « Authentic », initiée par le moto-club pirate « Les Millevaches » depuis 2013 et qui se déroule en Auvergne sur le plateau du Cézallier. Heureusement, les deux concentrations ne se déroulent plus à la même date, mais les confusions restent nombreuses.

Pour profiter pleinement de ces vacances se déroulant dans un contexte de crise sanitaire, quelques précautions de base s’imposent. Et pour mieux vous accompagner, la Mutuelle des Motards a fait évoluer la garantie Jurimotard.

 Partir sereinement 

Partir à moto demande une organisation spécifique et quelques vérifications sur sa machine. La Mutuelle vous conseille pour vous permettre de partir le plus sereinement possible :

Une bonne hygiène de vie permet d’éviter de nombreux risques liés à la somnolence. Assurance Prévention fait le point :

https://www.youtube.com/embed/9ox3rOHz8sY

Louer une moto pendant les vacances ?

Plus tenté(e) par la découverte de belles routes sinueuses à moto que par un long parcours sur l’autoroute, avec tous les bagages, au guidon votre 2-roues ? 
Pourquoi ne pas louer une moto directement sur votre lieu de vacances ! L’occasion  en plus d’essayer un deux-roues complètement différent !

Ca tombe bien en plus car la Mutuelle a fait évoluer sa garantie Jurimotard pour vous proposer une couverture optimale en cas de conflit avec un loueur. En effet vous êtes désormais couvert(e) en cas de litige avec un professionnel de l’automobile ou un organisme de crédit :

  • Défaut ou retard de livraison de votre véhicule ou des documents liés à cet achat.
  • Litiges liés au financement du véhicule.
  • Problèmes relatifs à la récupération du véhicule après son entretien.
  • Location de véhicule.

Autre avantage, la garantie « coup dur », qui prend en charge 6 mois de cotisation d’assurance en cas d’affection de longue durée, de polypathologie ou d’incapacité à exercer une activité professionnelle suite à un accident de la route.

En savoir plus sur Jurimotard

Attention aux voleurs !

N’oubliez pas que la méthode favorite des voleurs reste l’enlèvement du véhicule. Ne cédez pas à l’insouciance de l’été au moment de stationner votre moto ou votre scooter.

  • Ne laissez jamais votre machine sans protection, même pour un court instant, et encore moins avec les clés sur le contact !
  • Cherchez toujours à attacher solidement votre machine à un point fixe, par le cadre ou un tube de fourche, avec un antivol de qualité (impérativement classe SRA ou Certifié NF, recommandé par la FFMC).
  • Si vous disposez de plusieurs moyens de protection, tels qu’une alarme ou un antivol électronique installé de série, considerez-les comme un complément et continuez à utiliser votre antivol U ou votre chaîne.  Tous les conseils pour bien utiliser votre antivol
  • Choisissez toujours des lieux de stationnement bien éclairés et fréquentés, à privilégier pour éviter les déconvenues.  Les conseils de la Mutuelle
  • N’hésitez pas à recourir aux systèmes de géolocalisation (GéoRide©, TG Easy Track©, etc.), qui, s’ils n’empêchent pas le vol, contribuent grandement à retrouver la moto.

 

Durant les vacances, vous avez beaucoup roulé avec bagages et passager(e), et ce surpoids a davantage sollicité votre moto. De plus, entre les insectes écrasés, les taches de résine ou de goudron, celle-ci fait plutôt grise mine.
Voici tous nos conseils pour contrôler votre machine et lui rendre son lustre initial !

Réalisez un check-up mécanique 

  • Freins : vérifiez l’état des disques (pas de rayures, cote d’usure non atteinte) et des plaquettes (épaisseur des garnitures supérieure à 5 millimètres).
  • Suspensions : assurez-vous de l’absence de fuite d’huile au niveau des joints spis de la fourche et sur l’amortisseur arrière. Le cas échéant, prévoyez les réparations sans délai, pour éviter de compromettre la tenue de route. 
  • Si vous aviez durci l’hydraulique (détente, compression) et augmenté la précontrainte sur les ressorts, c’est le moment d’assouplir vos réglages.
  • Pneus : Vérifiez les bandes de roulement à la recherche de dégâts éventuels (usure anormale, craquelures, coupures, corps étranger, etc.). S’ils sont proches du témoin d’usure, pensez à remplacer vos pneus afin d’aborder sereinement les chaussées humides de la saison froide.

Nettoyez en profondeur 

N’utilisez le nettoyeur haute-pression qu’en préalable aux finitions, sans approcher la lance à moins d’un mètre de la moto. Ainsi, vous éviterez de propulser des impuretés dans les endroits sensibles dont l’étanchéité n’est pas toujours infaillible (roulements, moyeux de roues, étriers de freins, composants électroniques, etc.).

À l’aide d’un pinceau ou d’une brosse douce et d’eau claire, vous décrassez les zones sans risque de les endommager. Un chiffon sec suffit généralement pour nettoyer les endroits maculés de dépôts gras (proximité de la chaîne de transmission, jante, etc.).

Cela permet de limiter l’emploi des produits dérivés du pétrole aux traces les plus tenaces (White-Spirit, WD 40), voire de les éviter.

Pour décrasser le radiateur, souvent garni de résidus d’insectes et de boue, ne frottez surtout pas, car vous risqueriez de tordre les ailettes des structures en nid d’abeille. N’utilisez qu’un pinceau doux à poils longs humidifié d’eau chaude, et si possible, de l’air comprimé soufflé de l’intérieur vers l’extérieur du radiateur. Le cas échéant, démontez la grille de protection pour accéder directement à la surface à nettoyer.

Éliminez les taches spécifiques 

Évitez autant que possible d’avoir recours à des produits chimiques spécifiquement dédiés aux salissures diverses, bien que les rayons spécialisés en regorgent. Dans les faits, de l’eau chaude ou froide, éventuellement additionnée d’un savon doux type produit à vaisselle, suffit dans 99 % des cas pour retrouver l’éclat du neuf. Et le tout en ménageant à la fois la planète et ses économies !

  • Insectes : Le secret est de ne surtout pas frotter, car la matière qui constitue leur carapace est suffisamment résistante pour rayer un vernis ou un pare-brise. Humidifiez un chiffon doux ou un papier absorbant puis laissez-le reposer cinq minutes sur les zones contaminées. Ensuite, vous pourrez décoller le tout d’un tour de main sans difficulté, et sans engendrer de dommages aux surfaces.
  • Fientes : À l’aide d’une brosse douce, humidifiez abondamment les zones souillées à l’eau claire avant de frotter légèrement pour éliminer les dépôts. Renouvelez au besoin l’opération en rinçant la brosse entre chaque passe.
  • Résine : Humidifiez à l’eau chaude les zones tâchées à l’aide d’un chiffon doux, puis essuyez, toujours à l’eau chaude. Si des résidus subsistent, renouvelez l’opération. N’utilisez surtout pas d’acétone, car ce solvant est nocif pour les peintures et aussi pour les plastiques et polycarbonates, qu’il peut rendre irrémédiablement opaques (saute-vent, pare-brise, écran d’instrumentation, optiques de phares, clignotants, feux, etc.).
  • Goudron : Là encore, inutile de recourir aux dérivés pétroliers. Recouvrez les zones atteintes par le goudron d’un film de beurre de cuisine, laissez agir quelques minutes puis essuyez doucement les taches en effectuant des mouvements circulaires. Tout se décolle sans effort et s’essuie directement au chiffon !

Vous êtes maintenant prêt pour reprendre la route en toute sécurité et avec une moto comme neuve ! ​

À deux-roues, votre équipement est votre seule protection. Parce qu’à la Mutuelle, nous assurons des motards avant d’assurer des motos, la priorité sera toujours donnée à la protection de l’usager, à votre protection. Quels équipements devez-vous prévoir ? Quel type de matériel choisir ? Y a-t-il des normes à respecter ? Nos experts vous guident pour toujours plus de sécurité.

Le casque, élément primordial de votre protection

Tous les casques sur le marché doivent répondre à la norme européenne ECE 22-05 (et avoir du style ! enfin, ça, c’est chacun qui voit) !

Les différents types de casques :

Les conseils de  Moto Magazine

Comment choisir son casque de moto ?Découvrez le tuto vidéo

JetIntégralModulable ou Crossover
Il est idéal pour avoir le visage au vent mais ne protège pas des traumatismes maxillo-faciaux en cas de chute.C’est le meilleur casque en matière de protection du visage. Il doit être équipé de ventilations efficaces pour préserver une bonne aération de l’intérieur. L’intégral est également décliné en version tout-terrain, dépourvu d’écran.Sur un casque modulable, la mentonnière est articulée pour le transformer en Jet, tandis que le Crossover est un casque doté d’une mentonnière totalement démontable. Vérifiez que le modèle convoité dispose de la double homologation « ouvert / fermé », ce qui vous assure une protection optimale dans les deux cas. Si seule la lettre P figure sur l’étiquette d’homologation, l’usage doit être limité à celui d’un intégral. Si la mention P/J est présente, le casque est utilisable avec la mentonnière relevée ou démontée.

Trois systèmes de fermeture pour la jugulaire :

Boucle automatiqueBoucle micrométriqueDouble anneau
Fonctionne comme une ceinture de sécurité, avec une boucle métallique et un loquet. Le serrage des sangles prend du jeu au fil du temps et doit être contrôlé régulièrement.Une languette crantée s’insère dans un système de verrouillage à cliquet et permet un serrage précis. Là aussi, le serrage des sangles doit être réajusté régulièrement.Appelé aussi « double D », ce système est à la fois le plus simple à utiliser, le plus fiable et aussi le plus sûr en matière de résistance à l’arrachement, à tel point qu’il est le seul autorisé en compétition sur circuit.

Trois types d’écrans :

TranslucideFuméPhotochromique
Tous les casques sont disponibles d’origine avec un écran incolore.L’écran fumé ou teinté n’est pas toujours homologué pour un usage routier. Les plus sombres sont totalement interdits sur la voie publique.Le niveau d’assombrissement de l’écran varie en fonction de la luminosité et de la quantité de lumière reçue.

Deux types de matériaux pour la coque d’un casque :

Tests de protection casques moto

Certimoov teste la protection au niveau du cerveau !Découvrir les tests

Polycarbonate Fibre (verre, kevlar, carbone) 
Matière plastique injectée sous pression dans un moule, technique la plus économique.Les modèles en fibre sont souvent plus légers et aussi plus chers. Et attention, les modèles les plus onéreux ne sont pas forcément les meilleurs, comme le démontrent les tests réalisés par Certimoov avec la Mutuelle des Motards.

Les atouts d’un bon casque :

  • Ventilations efficaces
  • Poids raisonnable
  • Écran réglable sur plusieurs crans afin de pouvoir rester entrouvert
  • Écran facile à démonter pour faciliter le nettoyage ou le remplacement
  • Double écran antibuée d’origine (type Pinlock, Fog City, etc.)
  • Pare-soleil rétractable
  • Intérieur totalement démontable pour faciliter le lavage
  • Curseurs faciles à manipuler avec des gants
  • Bavette inférieure de mentonnière pour éviter les remous d’air sur le menton
  • Pré-équipement pour système audio
  • Tissu de garniture de qualité pour favoriser le confort général
  • Jugulaire gainée de velours ou de cuir (pas de Skaï qui se craquelle au fil du temps)
  • Rembourrages latéraux pourvus de cannelures pour faciliter le port de lunettes

Saviez-vous que seulement 76% des motards changent de casque après une chute* ? Alors que le remplacement doit être systématique pour assurer leur sécurité.

Votre protection est notre priorité, la Mutuelle a donc développé des garanties spécifiques pour bien vous protéger et vous permettre de disposer d’un équipement en bon état. C’est pour cela que le remboursement du casque est inclus dans tous les contrats (sauf Full Power), selon conditions particulières.

Découvrir notre garantie casque

Bien choisir ses gants

Tous les gants équipés de renforts de protection doivent répondre à la norme européenne EN 13594 (et faire leur petit effet quand vous les posez nonchalamment sur votre casque (stylé) à l’arrêt !).

Quatre types de gants :

ÉtéMi-saisonHiverCircuit 
Les gants d’été se choisissent ajustés. Les meilleurs modèles disposent de micro-perforations entre les doigts et sur le dessus de la main.Ces gants résistent à l’humidité et disposent souvent d’une doublure thermique pour rouler par temps frais. Leur manchette n’est pas aussi longue que celle d’un gant d’hiver.Les gants d’hiver se choisissent plus amples afin de laisser une fine couche d’air entre les doigts (meilleure isolation et port éventuel de sous-gants). Certains modèles de gants sont chauffants, avec des résistances qui réchauffent le dos de la main et les doigts.Ces gants comportent de nombreux renforts supplémentaires par rapport à un modèle de route (coup-de-poing, phalanges, système anti-retournement de l’auriculaire, poignet).

Deux types de matière :

CuirTextile 
Le cuir est la matière la plus souple, à la fois très résistante à l’abrasion et très endurante dans le temps, moyennant un entretien régulier.Le textile compose la majorité des gants d’entrée de gamme. Il garantit une meilleure respirabilité lors de fortes chaleurs et sèche plus vite que le cuir. 

À vérifier en priorité sur une paire de gants :

  • Dispositif de serrage : Le maintien idéal est assuré par deux serrages (poignet et manchette). Une fois ajusté, retirer le gant doit être impossible. S’il n’y a qu’une seule lanière, vérifiez la qualité du système de blocage (velcro, bouton-pression, boucle, etc.).
  • Manchette : Elle doit être suffisamment longue pour recouvrir la manche du blouson d’au moins 5 cm. Ainsi, infiltrations d’eau et courants d’air sont évités. Son serrage doit être réglable (souvent par velcro).
  • Renforts : En cas de chute, les paumes des mains doivent être protégées par un renfort solide résistant à l’abrasion (inserts kevlar®, gel, mousse antichoc, etc.). Tous les autres renforts sont utiles (dessus du poignet, tranchant de la main, pouce, phalanges, coup-de-poing, etc.), tant qu’ils sont correctement fixés et protégés en sous-face pour éviter les risques de blessure en cas de casse.

Les atouts d’un bon gant d’hiver :

  • Isolation thermique à base de ouate, placée sur les deux faces de la main
  • Membrane étanche et coupe-vent
  • Traitement déperlant pour éviter au gant de se gorger d’eau sous la pluie
  • Raclette essuie-écran sur la main gauche pour voir clair sous une averse
  • Renforts et protection de la couture placée sur le tranchant de la main

Les atouts d’un bon gant d’été ou mi-saison :

  • Matières suffisamment souples pour manipuler aisément les commandes
  • Empiècements sous les doigts pour garantir le grip sur les leviers
  • Manchette qui se place au choix sur ou sous la manche du blouson
  • Aérations judicieusement placées (interstices entre les doigts, dessus de la main)
  • Doublure de qualité pour éviter que le cuir ne déteigne sur les mains

Blouson, pantalon… pas facile de savoir comment les choisir !

Ne lésinez pas sur le choix de vos équipements. Bien choisir, c’est être bien protégé ! En effet, le port d’un blouson atténue ou évite les blessures dans 65% des cas, le pantalon dans 62% des cas**.

Sociétaires de la Mutuelle des Motards, nous vous remboursons votre équipement***, au même titre que votre casque, afin de vous permettre de poursuivre votre route, toujours mieux équipé.

En savoir plus sur la garantie casque et équipements

Tous les blousons et pantalons équipés de renforts de protection doivent répondre à la norme européenne EN 13595 (et tant qu’à faire, mettre en valeur votre corps d’athlète !)

Les atouts d’un bon blouson

  • Polyvalence : Pour un usage estival, vérifiez la présence d’aérations pouvant être refermables par un zip. Pour un usage hivernal, la présence d’une sous-couche en ouate épaisse est indispensable. Privilégiez un bon calfeutrage du zip central ainsi que des extrémités ajustables (cou, poignets, bas de la veste ou ceinture). Les modèles « multi-saisons » cumulent ces atouts grâce à un tissu extérieur épais pourvu d’aérations et de sous-couches amovibles (anti-pluie et/ou anti-froid).
  • Étanchéité : Les modèles dotés d’un film plastique sont à éviter car la transpiration est bloquée, ce qui génère humidité et froid. Les blousons équipés d’une membrane respirante (type GoreTex®) apportent un surplus de confort appréciable.
  • Protections : En général, les protections sont présentes aux coudes et aux épaules mais la dorsale est souvent en option. Vérifiez leurs normes d’homologation (EN 1621-2 pour la dorsale). Si vous êtes équipé d’un gilet airbag, vous devrez vous tourner vers un modèle de blouson compatible avec celui-ci (liste disponible auprès des fabricants d’airbag).
  • Aspects pratiques : Le nombre de poches, extérieures et intérieures, doit suffire pour votre usage. Contrôlez-en l’accessibilité en portant le blouson. Les poches extérieures munies d’un rabat sont plus étanches.

Les atouts d’un bon pantalon

Les conseils de Moto Magazine

Comment bien choisir son pantalon de cuir ?À découvrir ici

  • Matière : Cuir, textile ou jean, les pantalons disposent tous d’un niveau de protection certifié (voir norme ci-dessus). Les modèles en textile ou en jean sont plus polyvalents car ils permettent un usage « civil ». Le cuir, plus isolant, est adapté à une utilisation en mi-saison et aux déplacements inter-urbains.
  • Renforts : Vérifiez la présence de renforts de protection aux hanches et aux genoux. Un jean renforcé de qualité est doté d’une toile doublée (kevlar®, aramide, etc.), de coutures avec fils résistant à l’abrasion et d’une doublure anti-abrasion sur les zones les plus exposées (fessiers, genoux, hanches).
  • Coupe : La longueur de jambe doit permettre de recouvrir les chevilles une fois assis en selle. Enfourchez votre moto ou votre scooter avant de choisir. Vérifiez que les coques de protection ne se déplacent pas et couvrent bien les genoux.
  • Aspects pratiques : Vérifiez que les protections sont amovibles, pour faciliter le nettoyage. Certains modèles sont équipés de soufflets d’aisance (hanches, genoux) et d’aérations. Les pantalons dédiés au circuit sont équipés de supports spécifiques pour sliders sur les genoux.

Quelles chaussures ?

Toutes les bottes et chaussures équipées de renforts de protection doivent répondre à la norme européenne EN 13634 et il faut les mettre, si si, la protection est beaucoup moins efficace dans le placard du garage.

Bottes ou chaussures ?

Au quotidien, des chaussures sont plus pratiques car elles permettent une utilisation en mode piéton, en ville ou au bureau. Les bottes, par leurs qualités de protection thermique, d’étanchéité et de longévité, sont davantage destinées aux longs périples. Elles peuvent s’avérer inconfortables pour marcher. Les conseils de Moto Magazine

Comment choisir ses chaussures de ville ?Plus d’infos par ici

SemellesRenfortsPointure
Les semelles idéales sont à la fois assez rigides pour garantir un bon appui au sol et suffisamment souples pour permettre un bon senti des commandes (frein arrière). Leur matière doit être antidérapante et résistante aux hydrocarbures (dépôts de carburant et d’huile dans les stations-services).En plus des protections au niveau des malléoles, mollets, tibias, talons et orteils, les chaussures et bottes de moto sont souvent dotées de protections anti-torsion sous forme de renforts latéraux. Sur le pied gauche, un manque de renfort au niveau du sélecteur peut heurter les orteils à la longue.Les pointures diffèrent en fonction des fabricants et le confort varie aussi en fonction de la largeur du pied. Il est donc essentiel d’essayer avant d’acheter. Pour un usage hivernal, prévoir de pouvoir les porter avec des chaussettes épaisses.

Aspects pratiques

Testez la facilité d’enfilage et de fermeture. Assurez-vous que les dispositifs de fermeture sont protégés d’un rabat étanche. Certains modèles sont dotés d’une semelle intérieure amovible pour faciliter le nettoyage.

Ça y est, vous voilà expert en la matière ! Vous allez désormais pouvoir choisir vos équipements en toute sérénité, et roulez bien protégés.

S’il est souvent évident de penser à son équipement et à son véhicule, il est également très important de ne pas oublier sa propre protection. En cas d’accident, avez-vous pensé à vos préjudices ? Frais de santé, aménagement du logement et du véhicule…

Cher sociétaire, à la Mutuelle, vous bénéficiez automatiquement d’un premier niveau solidaire de protection corporelle, intégré dans tous nos contrats moto et scooter. Vous pouvez également opter pour une protection renforcée vous permettant ainsi de bénéficier d’une couverture optimale.

Découvrez nos garanties corporelles

* Source : Deux-roues Lab
** Source : MAIDS, étude menée par l’Association des Constructeurs Européens de Motocycles (ACEM)
*** Selon conditions du contrat

Handicapés et valides à égalité

Faire admettre aux pouvoirs publics que la pratique de la moto n’est pas incompatible avec le handicap physique, et permettre aux personnes handicapées de décrocher ou de régulariser leur permis moto : voilà les principaux objectifs de l’association Handicaps Motards Solidarité. Mobilisée contre les préjugés, la méconnaissance de la question du handicap, mais aussi contre une législation incomplète, HMS rassemble motards handicapés et valides et finance son action par les cotisations de ses adhérents, les dons, ainsi que le soutien de ses partenaires, parmi lesquels la Mutuelle des Motards. En s’impliquant aux côtés des motards handicapés, les bénévoles d’HMS leur ouvrent (ou rouvrent) le chemin du 2-roues motorisé, lorsqu’ils souhaitent passer leur permis moto ou le régulariser après un accident ou une grave maladie. Pour cela, l’association met à leur disposition des véhicules adaptés, la Mutuelle des Motards se chargeant de les assurer pendant le temps nécessaire à leur formation, dans la moto-école de leur choix.

Des machines adaptées

Si les avancées techniques en matière d’équipement de véhicules permettent à des personnes handicapées de conduire une moto ou un side-car, la législation n’a pas suivi en ce qui concerne les permis de conduire. Aujourd’hui, aucune structure ne dispose en France d’un véhicule adapté permettant le passage ou la régularisation du permis moto. À l’inverse, l’association HMS possède 3 motos solo et un side-car école, munis d’aménagements interchangeables. L’association sert donc de relais entre la moto-école, l’administration qui délivre l’autorisation de passer le permis et l’assureur.

Un permis comme un autre

Les membres d’HMS souhaitent, par leur action, faire entrer dans les mœurs le permis moto handicapé, tant l’écart reste grand avec les solutions existantes pour les personnes handicapées souhaitant se déplacer en voiture. Pour sensibiliser le grand public à son action, HMS expose régulièrement, dans les événements motards rassemblant personnes handicapées et motards valides, des véhicules munis d’aménagements et de finitions soignées, ce qui ne manque pas de susciter à chaque fois l’admiration et le respect des motards passionnés de mécanique. Des motards épatés par les solutions techniques déployées afin de permettre à leurs homologues d’accéder aux commandes de leur engin malgré des handicaps lourds (amputation ou paralysie d’un membre supérieur ou inférieur, paraplégie).

La mission commence à porter ses fruits puisque de plus en plus de motards s’adressent à HMS pour passer leur permis. En revanche, beaucoup de travail reste à faire y compris au sein du monde motard, et notamment en matière de compétition. Aujourd’hui, seuls quelques pilotes arrivent à décrocher une licence enduro, trial ou rallye.

 

Quand je me protège je paye moins cher ! Pour tout achat d’un équipement de protection spécialement adapté à la pratique du 2-roues : on vous rembourse jusqu’à 50€ !

 

Qui peut en bénéficier ?

 

Vous êtes concernés si :

  • Vous êtes sociétaire et vous avez un contrat en cours OU vous souscrivez un contrat à la Mutuelle des Motards entre le 01/05/2025 et le 31/05/2025
  • Vous avez acheté un équipement moto éligible entre le 01/05/2025 et le 31/05/2025

Un remboursement jusqu’à 50€ sera fait sur votre contrat

 

 

Quels équipements sont concernés ?

 

Protections moto

La protection pour vous …

  • La protection des utilisateurs de 2 et 3 roues motorisés avec le remboursement de l’équipement obligatoire (casque et gants) et non obligatoire (dorsale, airbag, chaussures, bottes, pantalons et blousons).
  • Les équipements de protection des nouvelles mobilités (casque, coudières, genouillères et gants) sont aussi inclus dans l’engagement prévention, si le sociétaire assure un tel engin.

 

…pour votre véhicule…

  • La protection du véhicule avec une large gamme allant du système de traçabilité après-vol jusqu’à l’équipement de prévention en cas de chute (tampon, patins…) en passant par l’antivol.

Mais aussi vos pneumatiques !

 

 

Comment bénéficier de l’offre Engagement Prévention ?

 

  • Prendre connaissance des conditions d’éligibilité
  • Acheter un équipement de protection corporelle adapté à la pratique de la moto ou à celle des nouvelles mobilités urbaines dans le magasin ou site e-commerce de votre choix entre le 1er mai et le 31 mai 2025. (Cumulable avec nos différentes offres partenaires à consulter ici). Cet équipement doit être adapté au véhicule assuré, objet du contrat d’assurance en cours et autorisant l’attribution de l’offre.
  • Déposer une copie de la facture d’achat nominative :
    • Pour les particuliers : Dans la rubrique « mes avantages » de votre Espace Perso au plus tard le 08 juin 2025
    • Pour les professionnels : Dans votre Espace Pro cliquez sur « Faire une demande » > « Envoyer des documents » > « Finaliser mon contrat ». Il vous suffit de remplir le formulaire et d’y joindre la copie de votre facture d’achat.
  • Avoir un contrat en cours au jour du remboursement
  • Un remboursement jusqu’à 50€ sera envoyé sous 3 mois

 

Pour bénéficier de l’offre déposez votre facture ici :

 

Découvrez les nouveautés de notre garantie protection juridique

Jurimotard est une garantie protection juridique pour la vie quotidienne, privée comme professionnelle, ainsi que la défense du permis de conduire.

L’assurance moto Mutuelle des Motards et ses partenaires Solucia Service et Protection Juridiques et Matmut PJ enrichissent Jurimotard avec de nouveaux services adaptés aux besoins de vos clients !

De nouveaux services intégrés gratuitement à Jurimotard

En 2023, de nouveaux services sont disponibles dans le cadre de la garantie Jurimotard :

  • Mon aide juridique au quotidien : Nouveau portail de services juridiques en ligne de Matmut PJ qui permet de s’informer 24h/24 7j/7 :
    • Des fiches pratiques et informations juridiques pour décrypter ses droits
    • Des modèles de courriers rédigés par des juristes, téléchargeables et personnalisables
    • Des actualités mises à jour quotidiennement en fonction des évolutions législatives.
    • Accès gratuit à ce service via l’espace personnel de la Mutuelle des Motards en cliquant sur « Aide juridique en ligne » dans la rubrique « Mes avantages ».
  • Une garantie Administrative permis de conduire : Sont garantis les litiges rencontrés avec l’Administration ou l’Agence Nationale des Titres Sécurisés dans le cadre de la délivrance du permis de conduire ou de la carte grise. Sont également garantis les différends avec l’Administration concernant le retrait ou le solde de points sur le permis.

Tous les services de Jurimotard

Grâce à Jurimotard, vos clients bénéficient de l’accompagnement de juristes pour les défendre lors de procédures amiables ou judiciaires :

  • Dans le cadre de leur vie privée : conflit avec son bailleur, troubles du voisinage, utilisation frauduleuse de la carte bancaire sur des sites web, etc.Dans le cadre de leur vieprofessionnelle : harcèlement, licenciement abusif, etc.
  • Dans le cadre de leur vie professionnelle : harcèlement, licenciement abusif, etc.

Sont également pris en charge les honoraires d’avocats ainsi que les frais de procédure, dans le cas d’une action en justice.

Jurimotard offre également une protection globale du permis de conduire :

  • Remboursement des frais de stage de récupération de points
  • Prise en charge des frais engagés pour obtenir un nouveau permis à la suite d’une suspension de permis
  • Prise en charge de la défense de leurs intérêts lors d’une poursuite liée à une infraction routière non-intentionnelle devant une juridiction répressive ou administrative
  • Une garantie « Coups Durs ». Si votre client est touché par une invalidité ou une affection longue durée après un accident de la route, Jurimotard prend en charge 6 mois de sa cotisation d’assurance. Cette garantie s’applique à l’issue d’un délai de carence de 90 jours à compter de l’invalidité ou de la reconnaissance de l’affection longue durée.
  • En cas de retrait immédiat du permis ou d’immobilisation du véhicule par les forces de l’ordre, votre client bénéficie d’une assistance 24h sur 24 et 7 jours sur 7, lui permettant d’être reconduit, ainsi que son véhicule, à son domicile ou à son lieu de travail.

Pour tout savoir sur la garantie Jurimotard, rendez-vous ICI

Vous souhaitez être actifs, défendre la pratique de la moto et des intérêts des motards, voire vous engager avec la Mutuelle et son écosystème ?

Voici plusieurs façons d’exprimer votre solidarité en actes.

  • 2-roues lab’ : contribuez à l’avancée de la recherche

Le laboratoire de recherche de la Mutuelle des Motards réunit plus de 6 200 contributeurs sociétaires ou non. Rejoignez 2-roues Lab’ en vous inscrivant sur le site et faites avancer les connaissances sur le monde du 2-roues à moteur en participant aux enquêtes en ligne. Les études abordent des sujets divers : les questions liées au bruit, à la pratique des réseaux sociaux par les motards, à l’utilisation des systèmes de géolocalisation ou encore à la reprise du guidon après une interruption de pratique.

« Je suis membre depuis 2016 et ainsi, j’ai pu participer à une dizaine d’enquêtes. Tous les résultats détaillés sont ensuite disponibles en ligne. Cela m’a par exemple aidé à mieux protéger ma moto contre le vol. »

François, sociétaire de la Mutuelle et contributeur 2-Roues Lab’.
  • Liber’days : vos rendez-vous privilégiés

    Animés par les délégués bénévoles de la Mutuelle et les responsables de bureaux, en collaboration avec les structures du Mouvement FFMC, les Liber’days vous sont destinés, ainsi qu’à votre famille et vos amis, sociétaires ou non. Les thèmes de ces rencontres sont diversifiés et souvent animés par des spécialistes qui peuvent apporter des éclairages spécifiques à leurs corps de métier respectifs (experts, pompiers, mécaniciens, secouristes, etc.). D’autres Liber’days permettent aussi de découvrir de nouveaux itinéraires de balades ainsi que le patrimoine régional. Pour connaître les dates des Liber’days près de chez vous, inscrivez-vous directement depuis votre Espace perso.
  • Chassez les nids-de-poule !

    La FFMC, la Mutuelle et Moto Magazine dénoncent la dégradation du réseau routier hexagonal. Les nids-de-poule sont autant de symboles du défaut d’entretien de nos routes. Il s’agit donc de sensibiliser les responsables de la voirie, avec l’aide du grand public et des médias. Pour cela, si vous avez découvert un nid-de-poule sur votre chemin, signalez-le sur le site www.niddepoule.fr directement depuis votre smartphone !
  • Découvrez la Fédération Française des Motards en Colère

    Depuis quatre ans, les nouveaux sociétaires de la Mutuelle se voient proposer de découvrir les actions de la FFMC en devenant sociétaire membre de droits, à titre gratuit pour un an. Vous n’êtes pas nouveau sociétaire et vous souhaitez en savoir plus sur ce mouvement citoyen qui compte 86 antennes départementales et près de 6 000 adhérents ? Vous pouvez aussi devenir membre de droit et ainsi recevoir les informations de la FFMC et mieux comprendre ses actions. Pour vous inscrire, rendez-vous dans votre Espace perso, onglet « mes avantages ».
  • Devenez délégué bénévole

    Si vous êtes passionné(e) de 2 et 3-roues, au fait de toutes les particularités de votre région et de son environnement moto (écoles de conduite, motocistes, réparateurs, moto-clubs, etc.) et que l’entraide est votre seconde nature, vous pouvez apporter votre contribution aux projets et actions de la Mutuelle des Motards aux côtés d’autres passionnés. En tant que mandataire mutualiste, vous pourrez représenter la Mutuelle, tant auprès des sociétaires que du monde motard en général.

    Transmettez votre lettre de motivation au Conseil d’administration via votre Espace Perso.

« Auprès des motards, sociétaires ou pas, je mets en perspective l’histoire de la Mutuelle et l’histoire du mouvement. Avec les salariés de la Mutuelle, il y a une vraie complémentarité, une double expertise : la vision technique et la vision politique. Pour moi, la Mutuelle est l’exemple même qu’on peut faire changer les choses. »

Monique, déléguée bénévole

Dans le contexte géopolitique et climatique actuel, il est légitime de se poser la question de laisser les moteurs à explosion au garage, et de se tourner vers des technologies alternatives comme le 2- roues électrique. Mais est-ce vraiment la fin des moteurs thermiques ? Nos experts répondent à toutes vos questions.

Pourquoi penser à une alternative au thermique à moto ou scooter ?


Les bénéfices pour l’environnement ne sont plus à démontrer, d’autant que les matières premières nécessaires à la production des carburants classiques ne sont pas des ressources renouvelables.


Quel avenir pour les moteurs thermiques ?


Le contexte législatif se durcit progressivement avec l’instauration des Zones à faibles émissions (ZFE) dans la majorité des grandes agglomérations et la vignette Crit’Air (certificat qualité de l’air) adaptée obligatoire pour pourvoir y circuler. De plus, même si le secteur du 2 et 3-roues n’est pas concerné pour le moment, notez que le Parlement européen a voté la fin des ventes de voitures thermiques neuves d’ici 2035.


Quelle est la différence entre un moteur électrique et un moteur thermique ?

Qu’ils s’alimentent à l’électricité ou au carburant, même s’il s’agit de combustible vert, les deux ont besoin d’énergie pour fonctionner. Et comme ils s’échauffent en marche, ils ont également besoin tous les deux d’être refroidis.

  • Moteur électrique :

    Le moteur électrique se distingue principalement par l’absence d’émissions de gaz d’échappement puisqu’il n’y a pas de combustion. L’autre différence est le nombre de pièces nettement inférieur qu’il requiert par rapport à son équivalent thermique.

    Il ressemble à un gros alternateur, constitué d’une partie fixe appelée stator, et d’une partie mobile dénommée rotor. Plus besoin de soupapes, de pistons, d’arbres à cames ou encore de vilebrequin pour fonctionner. Cela contribue à réduire l’encombrement et le poids.

Quelles sont les alternatives aux moteurs thermiques ?

  • L’électrique

    Le moteur électrique utilise l’énergie accumulée dans une batterie pour générer un champ magnétique dans le stator (partie statique du moteur électrique) afin de faire tourner le rotor (partie rotative du moteur). Ce mouvement est ensuite converti pour faire avancer les véhicules comme les motos, scooter et voitures électriques.

    S’il n’émet ni particules, ni CO2 lorsqu’il fonctionne, le véhicule électrique requiert des minerais et du cuivre, dont les ressources mondiales ne sont pas illimitées. Leur extraction a également de nombreux impacts négatifs notamment sur l’environnement. Enfin, au moment de la recharge, les émissions de CO2 dépendent du mode de production de l’électricité.


  • Les hybrides et hybrides rechargeables

    Popularisée depuis plus de vingt ans dans l’automobile par la Toyota Prius, la motorisation hybride n’est pas encore adoptée dans le monde des 2 et 3-roues motorisés. En mode hybride, elle allie un moteur thermique à un moteur électrique qui récupère l’énergie au freinage, ce qui permet d’avancer sans carburant durant quelques kilomètres. Si elle dispose en plus d’un chargeur autonome à brancher sur le réseau électrique, elle est dite hybride rechargeable.

    Plusieurs concepts de motos ou scooters ont été présentés, que cela soit par des petits artisans ou des grandes firmes. Aucun n’a encore franchi le cap de la commercialisation, bien que de nombreux constructeurs aient défilé chez plusieurs bureaux d’ingénierie qui ont fait rouler leurs concepts.
  • L’hydrogène

    L’hydrogène est stocké sous pression dans un réservoir spécial. Mélangé à l’oxygène de l’air ambiant, il alimente une pile à combustible afin de générer une réaction électrochimique qui produit de l’électricité. Cette énergie alimente le moteur électrique du véhicule.

    À l’usage, un tel véhicule ne dégage que de la chaleur et de la vapeur d’eau. Mais l’impact sur l’environnement de la production d’hydrogène est lié à son mode d’extraction, qui peut dépendre soit d’énergies renouvelables (solaire, éolien), soit de l’extraction de combustibles fossiles.

    À ce jour, quelques prototypes sont en cours de développement. L’enjeu de l’hydrogène est sa miniaturisation pour être disposé dans un 2-roues, ainsi que le maillage territorial des stations permettant de se ravitailler. Comme tout projet, cela viendra avec le temps et les volumes.

  • Les carburants alternatifs

    Les biocarburants sont des carburants à base d’éthanol pour les véhicules essence, et d’esters méthyliques pour les véhicules diesel. Ils sont produits à base de matières organiques d’huile végétale, de canne à sucre, de fermentation de sucres, de graisses animales ou encore de biomasse (résidus agricoles ou forestiers). Ils peuvent aisément se substituer aux carburants fossiles mais leurs émissions de polluants atmosphériques ne sont pas neutres et requièrent d’utiliser des pots catalytiques (véhicules essence) ou de filtres à particules (diesel).


À titre d’exemple, l’Excellium Racing 100 de TotalEnergies, utilisé par notre Team partenaire FMR34 lors du Bol d’Or 2022, est un biocarburant produit à partir de bioéthanol, lui-même issu de résidus viticoles. À l’usage, il permet une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 65 % par rapport aux carburants d’origine fossile du puits à la pompe. L’économie de CO2 se fait lors de cette étape, et non pas à l’émission directe au pot d’échappement.

L’éthanol E85 commence à se répandre. L’homologation des boitiers n’est pas encore légalement possible, mais les derniers échos laissent entrevoir une avancée en ce sens du côté des ministères. Toutefois, l’E85 ne peut pas devenir le carburant principal à une échelle nationale ou internationale. Les terres agricoles ne peuvent pas assurer une si forte demande de production de biocarburants.


Quelle alternative choisir pour rouler à moto et scooter ?


Le point avec Yannick Bournazel, chargé de mission Innovation à la Mutuelle des Motards :

« Les avantages de l’électrique sont indéniables en usage urbain et péri-urbain, grâce notamment à l’absence de boîte de vitesse et au silence de fonctionnement. Pour Paris on peut rajouter la gratuité du stationnement. Plusieurs entreprises investissent dans le rétrofit, pour électrifier des machines existantes, à l’image de notre partenaire NOIL sur des machines iconiques comme le Solex ou les 103/51, et le font avec un certain succès.


Mais le retard dans l’implantation des bornes de recharge commence à compliquer la vie des conducteurs. Ces derniers sont également de plus en plus sensibles à la fiabilité du service après-vente et à la densité du réseau de distribution et de maintenance. Ces deux éléments pénalisent les petites marques exotiques.


Aujourd’hui, hormis les carburants alternatifs comme l’éthanol E85, que la loi interdit encore d’utiliser dans nos motos car aucun boîtier de conversion n’est homologué. Aucune autre technologie n’est encore opérationnelle. Des projets sont en cours, en moto Hybride (nous avons pu en tester une récemment) ou à l’hydrogène, mais ce n’est pas encore commercialisable ».


Quels modèles de 2-roues électrique choisir ?


Que cela soit pour un scooter électrique ou une moto électrique, choisissez d’abord votre machine en fonction de vos besoins quotidiens. Réfléchissez également à la notoriété de la marque, de son réseau de distribution ou à la qualité du service après-vente.


De nombreux modèles électriques ne sont proposés que ponctuellement par des vendeurs en ligne. Ils ne disposent souvent d’aucune pièce détachée, n’assurent pas le suivi, ou disparaissent dans la nature une fois le stock écoulé. Le but d’un véhicule électrique est de participer à la transition écologique, pas de créer de l’obsolescence.

  • Quelle est l’autonomie d’une moto ou d’un scooter électrique ?

L’autonomie dépend d’un seul facteur : le volume de la batterie. Plus sa capacité est élevée en kWh, plus elle est grosse, et plus son poids impacte celui du véhicule. Certains constructeurs proposent d’ailleurs des kits de batteries additionnelles pour prolonger l’autonomie de leurs modèles, comme le Power tank chez Zero Motorcycle.


Un 2-roues électrique arrive aujourd’hui assez facilement à profiter de la même autonomie que son homologue thermique. Il faut porter une attention particulière à la manière dont vous allez le recharger.

Les équivalents 50 cm3 disposent souvent de batteries amovibles, plus ou moins lourdes à transporter, mais les plus gros modèles ont besoin de disposer d’une prise à proximité. Dans un avenir qu’on espère proche, il sera possible de recharger (ou changer) la batterie en quelques minutes, comme faire un plein de carburant pour une moto thermique.

  • Où en est le marché des scooters et motos électriques ?

Le point avec Éric Marot, expert en classification des véhicules à la Mutuelle des Motards :

« Depuis l’arrivée des premiers modèles électriques de grande série il y a environ 10 ans, telles les motos Zero ou le scooter Peugeot e-Vivacity. Le marché est passé de quantités infimes, avec quelques dizaines d’exemplaires vendus chaque année, à confidentiel aujourd’hui. Avec un total de 26 193 ventes neuves en 2021 équivalents cyclos, 125 cm3 et gros cubes, l’électrique pèse désormais 8,7 % des ventes neuves toutes cylindrées confondues.


Pour l’instant, l’essentiel des ventes concerne des scooters équivalents 50 cm3, qui sont utilisés à plus de 90 % par des professionnels, dont les flottes de location. Mais le marché des petites cylindrées urbaines thermiques va sans doute se complexifier, notamment à cause du stationnement payant en Île-de-France.


Sur le segment supérieur, les équivalents 125 cm3 dominent les ventes, comme le BMW C Evolution et sa déclinaison C04. Et en moto, c’est pour l’instant Zero qui tient la tête, mais la concurrence n’est pas encore très active pour le moment ! ».

  • Quelles sont les perspectives d’évolution du marché des scooters et motos électriques ?

Le point avec Sofia Fernandes, expert études marketing et prospective à la Mutuelle des Motards :

« Si beaucoup de nouvelles marques présentent des prototypes électriques aux caractéristiques très prometteuses, tant en matière d’autonomie que de performances, les grands constructeurs abordent ce marché avec beaucoup plus de recul. Ainsi, même si leur commercialisation semble imminente, leurs modèles électriques ne sont pas clairement mis en avant, que cela soit sur les stands des salons ou dans les médias.


Les services de recherche et développement des grandes marques ne sont aujourd’hui pas focalisés sur le 2-roues électrique. De nombreuses autres pistes comme la pile à hydrogène peuvent s’avérer tout aussi intéressantes à l’avenir.


Pendant ce temps, certains prennent de l’avance, tels Energica ou Zero qui bénéficient d’une petite notoriété et d’un capital technique important. Et de nombreuses marques asiatiques, de par leurs volumes importants dans des pays émergents, pourraient un jour bousculer le marché européen, notamment sur les petites cylindrées.

Sur le plan commercial, le dispositif de prime à la conversion ou de bonus écologique pour les 2-roues n’incite pas suffisamment l’utilisateur à franchir le pas ».

Produits

Le Courtier Du Motard propose à son réseau de partenaires de distribuer l’offre 2 et 3 roues à moteur « prévention comprise » de la Mutuelle des Motards.

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