Extirper sa machine du cadre utilitaire pour découvrir de nouveaux horizons est toujours une perspective réjouissante. Pour que ces vacances à moto tant attendues restent un plaisir, quelques précautions en termes d’équipement et de chargement s’imposent. En route !

Aux premiers rayons de soleil, forte est la tentation d’alléger sa tenue. Pourtant, une protection efficace reste primordiale, rien que pour éviter les impacts d’insectes ou de graviers ; sans parler des risques de lésions graves et irréversibles en cas de glissade sur le bitume. La moindre chute, même à faible allure, peut se solder par de profondes brûlures dues à l’abrasion de la peau. Si seuls le casque et les gants homologués sont obligatoires sous peine de contravention et de retrait de points, le reste de l’équipement n’est pas qu’accessoire, loin s’en faut.

Textile high-tech

Les fabricants ont fait d’énormes progrès pour rendre la tenue d’été d’un conducteur de deux et trois-roues à la fois confortable et protectrice. Des bottes aux gants, en passant par le blouson et même le pantalon, chaque composante de l’habillement du motard se décline désormais dans une version aérée. Pour les textiles, cette petite révolution porte le nom de « mesh » (maille en français), un tissu perforé incorporé en plus ou moins grande quantité au vêtement afin de nous rafraîchir en roulant. Revers de la médaille, ces équipements aérés étant rarement étanches (sauf s’ils sont dotés d’une doublure amovible), la tenue imperméable d’appoint reste nécessaire. 

Cuir réfrigéré

En matière d’équipement moto, le cuir reste un matériau très utilisé car souvent jugé plus noble et plus authentique. Par contre, hormis quelques rares modèles de blousons équipés de soufflets, l’aération n’est ici pas de mise. Heureusement, il existe aujourd’hui des dispositifs dédiés à la climatisation du torse. Ainsi, la « Dry Cooling Vest » (Macna) prétend abaisser la température de 10 à 15 degrés en laissant l’eau retenue par ses cristaux s’évaporer lentement à l’intérieur du blouson. Utilisant la même technologie, le gilet « Hyperkewl » s’attire également les faveurs des motards, cyclistes et aussi cavaliers.

Répartition des masses

Sous l’effet du chargement, le comportement routier de la machine aura des réactions différentes qu’il s’agit d’anticiper. Pour éviter que le poids supplémentaire ne dégrade la tenue de route, il faut veiller à le placer au plus près du centre de gravité de la moto, sur le réservoir (sacoche) et dans le bas des valises (répartir équitablement les masses entre les deux côtés). Le top-case est à réserver aux objets les plus légers. Ce surpoids impose aussi d’augmenter la précharge des amortisseurs (quand ce réglage est disponible), ainsi que la pression des pneus (selon les préconisations du constructeur et du manufacturier). Enfin, penser à ajuster la hauteur du phare avec conducteur et passager éventuel en selle et réservoir d’essence plein. C’est toujours mieux de pouvoir éclairer la route et non la cime des arbres… S’il n’est pas possible d’éviter l’utilisation d’un sac à dos, n’y ranger absolument aucun objet rigide, contondant ou cassant (antivol U, tablette, trousse à outils, clefs, appareil photo, bouteille, etc.). Les lésions qu’il provoquerait à la colonne vertébrale en cas de chute pourraient s’avérer dramatiques.

Conduite apaisée

Lors des balades estivales, ériger l’humilité en règle de conduite absolue afin d’éviter les déconvenues. Les chiffres d’accidentologie sont aussi glaçants que limpides : 38 % des accidents mortels de deux-roues motorisés ont lieu sans tiers. Le motard ou le scootériste chute seul, parfois victime de son propre enthousiasme. Adopter une conduite apaisée durant les vacances est d’autant plus souhaitable que l’on évolue souvent sur des routes que l’on pratique pour la première fois. Enfin, télécharger LibertyRider, l’appli gratuite qui peut détecter une éventuelle chute, vous localiser et prévenir les secours, garantit de rouler vraiment l’esprit serein. 

Assistance

 

En cas de panne ou d’accident, notre partenaire IMA (Inter Mutuelle Assistance) prend en charge le remorquage du véhicule, le rapatriement et l’hébergement des personnes et le coût d’expédition des pièces de rechange ou du titre de transport permettant de récupérer votre véhicule. Pour contacter gratuitement IMA :

 

  • Depuis la France : 05 48 20 48 20
  • Depuis l’étranger : +33 5 48 20 48 20

Si vous êtes sourd ou malentendant et souhaitez contacter l’assistance IMA, il vous suffit d’envoyer un SMS au : 06 33 85 29 92

Découvrez le classement des motos et scooters les plus volés en France en 2022. Si votre 2-roues fait partie de ce classement, la Mutuelle des Motards vous invite à redoubler de vigilance et à suivre nos conseils.

Quels sont les motos et scooters les plus volés en France en 2022 ?

Quelques chiffres sur le vol de véhicules

 

À la Mutuelle des Motards, le risque vol (ratio entre le nombre de véhicules volés et le nombre de véhicules assurés) a augmenté de 13% entre 2021 et 2022.
Les 2-roues subissent une fréquence des vols beaucoup plus forte que les voitures. On constate en effet 43 vols pour 1 000 motos contre 2,5 vols pour 1 000 voitures.*

  • Alors pourquoi le nombre de vols est-il plus élevé pour les 2-roues que pour les voitures ?
    À la Mutuelle des Motards nous identifions plusieurs raisons :
    L’enlèvement d’un 2-roues reste plus aisé que celui d’une voiture
  • Un 2-roues est aussi plus facile à cacher qu’une voiture : 43% des véhicules sont dissimulés à couvert comme dans un box ou un conteneur.
  • Lorsqu’il s’agit de 2-roues ce taux monte à 58% et a augmenté de 8% en 1 an *
  • L’évolution des technologies et des matériaux augmentent la valeur des 2-roues et suscite l’intérêt des voleurs pour la revente de pièces.
    * Source : Observatoire des vols Coyote Secure 2023

 

Le TOP 10 des motos les plus volées en 2022 dévoilé par la Mutuelle des Motards

Parce que l’information est la première des préventions, la Mutuelle des Motards publie le top 10 des motos et scooters les plus volés.
Attention, l’objectif de ce top 10 n’est pas de pointer du doigt les motos les plus volées pour en freiner l’achat MAIS d’informer sur les modèles les plus prisés des voleurs afin de sensibiliser et inviter à prendre des précautions particulières.

 

Position 12/2022 Marque Cylindrée Modèle
1 HONDA 750 X-ADV
2 HONDA 125 PCX
3 YAMAHA 530/560 T-MAX
4 YAMAHA 700 TRACER 7
5 PIAGGIO 125 LIBERTY
6 BMW 1250 R1250GS
7 YAMAHA 700 TENERE
8 HONDA 125 FORZA
9 YAMAHA 900 TRACER 9 GT
10 BMW 1250 R1250RT

 

Nos conseils pour protéger sa moto contre le vol

 

Les basiques

Que ce soit un bref instant ou même lorsque la moto est dans un garage, il est important de toujours respecter deux principes de base :

  • Bloquer la direction. Ce conseil peut paraître très simpliste mais c’est un des premiers éléments qui sera observé par les experts si la moto volée est retrouvée. Si l’antivol de direction n’a pas été forcé par le voleur (et donc n’a pas été mis lors du stationnement), la moto risque de ne pas être considérée comme volée.
  • Protéger sa moto avec un antivol mécanique et relié à un point fixe. Nous savons qu’il est parfois difficile, , de l’attacher à un point fixe (selon le modèle de la moto ou de l’antivol), mais cela reste un conseil majeur quand cela est possible. Les antivols « classe SRA » assurent une protection optimale et dans les règles.
  • Equiper sa moto d’un traceur. Certes, celui-ci n’évitera pas le vol mais augmente les chances de retrouver son 2-roues, les forces de polices pouvant être aidées par certaines marques de traceur.

 

Que fait mon assurance en cas de vol de ma moto ?

 

Si malgré toutes vos précautions votre moto a été volée, découvrez comment la Mutuelle vous accompagne tout au long du processus de recherche et d’indemnisation en cas de vol : VOIR LA VIDEO

L’hiver à moto, ça se prépare

Entre intempéries, chute des températures et tombée de la nuit précoce, nos experts vous ont préparé un condensé des conseils incontournables pour que vos clients motards roulent en toute sécurité pendant cette saison.

Congères, neige, températures négatives : tel est le tiercé gagnant d’une hivernale réussie. Ces concentrations restent très prisées. Chaque année, elles réunissent en effet des milliers de motards convaincus que le plaisir au guidon est d’autant plus grand que la température est basse et la route impraticable.

Gérer l’imprévu

Christian Raynal est délégué bénévole de la Mutuelle des Motards et grand amateur d’hivernales. L’Albigeois ne raterait pour rien au monde le pèlerinage de l’Authentic. Il s’y est de nouveau rendu cette année avec un ami, Charlie, au guidon d’un attelage BMW R 1200 LT / Héchard. Reste qu’il ne suffit pas de vouloir se rendre à une hivernale, encore faut-il les atteindre. Cette année, Christian et Charlie se sont retrouvés bloqués à huit kilomètres de l’arrivée. Rageant ! 

Side-car favori

« En approchant du plateau, la Burle – tempête glaciale chargée de neige – s’est levée. La route a gelé instantanément et des congères suffisamment hautes pour nous empêcher de passer se sont formées. Avec son pneu proche du garde-boue, le panier Héchard ne permet pas d’installer une chaîne. Nous avons donc jeté l’éponge pour nous réfugier dans le restaurant le plus proche. Il y avait déjà un tas de gars à l’abri qui, comme nous, n’avaient pas pu monter. Bonne ambiance, mais malgré tout, rebrousser chemin à huit kilomètres du but, après quatre heures de route en décembre, c’est frustrant ! », concède Christian. « C’est d’autant plus dommage qu’il y avait de la neige. L’an passé, malgré – 13°, ce n’était pas le cas ».


Ceux qui sont arrivés se sont réveillés le lendemain parfois coincé dans la tente à cause des congères !

Enfer paradisiaque

La déconvenue est d’autant plus grande que « les side-cars partent clairement favoris sur ce genre d’épreuve », complète Christian, qui roule pour sa part en BMW R 1200 RT et R 1000 RS. Les attelages, très souvent assurés à la Mutuelle avec le contrat « Side by side », sont privilégiés pour leur stabilité sur le verglas et leur capacité d’emport. Le coffre du panier sert à transporter la tente, le réchaud et les victuailles.

Le rassemblement de l’Authentic constitue d’ailleurs une occasion en or de découvrir des engins bizarres. Beaucoup de side-cars Oural et Dniepr et des antiquités à moteur deux-temps – « qui feraient bondir Anne Hidalgo jusqu’au sommet de la Tour Eiffel » – mais qui démarrent au quart de tour, même par -15°, s’y donnent rendez-vous. En moto, les petites cylindrées sont privilégiées, car plus faciles à relever après les immanquables glissades qui font partie intégrante du folklore.


Ou sinon : on met des skis !

Millevaches ou Millevaches ?

Malgré la rigueur du climat qui met à rude épreuve la résistance des motards, l’Authentic fait toujours rêver, avec centaines d’inscrits cette année. La raison tient à l’authenticité du rendez-vous et à son faible coût. 

« Ici, personne ne joue du rupteur ou ne passe la nuit à faire des burns. Tu n’es pas perçu comme une poule aux œufs d’or, car en rentrant sur le campement, on ne te facture que 10 € pour le bois de chauffage. Ensuite, tu te mets au coin du feu pour un échange de sandwichs et de boissons de fabrication maison, parfois improbables. Bref, l’ambiance est excellente. Ultime avantage, le froid a le mérite de conserver les dinosaures que nous sommes devenus ».

À en croire le rire de gamin avec lequel il narre ses mésaventures, le presque sexagénaire Christian dit vrai : aucun doute, le froid conserve !

Chaque année, certains s’inscrivent à l’une et se rendent sur le lieu de rassemblement de l’autre, forcément désert !

Avant de s’inscrire et de prendre la route, encore faut-il savoir quelle concentration des Millevaches choisir. D’un côté, la concentration dite officielle, organisée en Corrèze, sur le plateau de Millevaches, par le moto-club de Meymac entre 1969 et 1974 puis de 2009 à nos jours. De l’autre, la concentration « Authentic », initiée par le moto-club pirate « Les Millevaches » depuis 2013 et qui se déroule en Auvergne sur le plateau du Cézallier. Heureusement, les deux concentrations ne se déroulent plus à la même date, mais les confusions restent nombreuses.

Pour profiter pleinement de ces vacances se déroulant dans un contexte de crise sanitaire, quelques précautions de base s’imposent. Et pour mieux vous accompagner, la Mutuelle des Motards a fait évoluer la garantie Jurimotard.

 Partir sereinement 

Partir à moto demande une organisation spécifique et quelques vérifications sur sa machine. La Mutuelle vous conseille pour vous permettre de partir le plus sereinement possible :

Une bonne hygiène de vie permet d’éviter de nombreux risques liés à la somnolence. Assurance Prévention fait le point :

https://www.youtube.com/embed/9ox3rOHz8sY

Louer une moto pendant les vacances ?

Plus tenté(e) par la découverte de belles routes sinueuses à moto que par un long parcours sur l’autoroute, avec tous les bagages, au guidon votre 2-roues ? 
Pourquoi ne pas louer une moto directement sur votre lieu de vacances ! L’occasion  en plus d’essayer un deux-roues complètement différent !

Ca tombe bien en plus car la Mutuelle a fait évoluer sa garantie Jurimotard pour vous proposer une couverture optimale en cas de conflit avec un loueur. En effet vous êtes désormais couvert(e) en cas de litige avec un professionnel de l’automobile ou un organisme de crédit :

  • Défaut ou retard de livraison de votre véhicule ou des documents liés à cet achat.
  • Litiges liés au financement du véhicule.
  • Problèmes relatifs à la récupération du véhicule après son entretien.
  • Location de véhicule.

Autre avantage, la garantie « coup dur », qui prend en charge 6 mois de cotisation d’assurance en cas d’affection de longue durée, de polypathologie ou d’incapacité à exercer une activité professionnelle suite à un accident de la route.

En savoir plus sur Jurimotard

Attention aux voleurs !

N’oubliez pas que la méthode favorite des voleurs reste l’enlèvement du véhicule. Ne cédez pas à l’insouciance de l’été au moment de stationner votre moto ou votre scooter.

  • Ne laissez jamais votre machine sans protection, même pour un court instant, et encore moins avec les clés sur le contact !
  • Cherchez toujours à attacher solidement votre machine à un point fixe, par le cadre ou un tube de fourche, avec un antivol de qualité (impérativement classe SRA ou Certifié NF, recommandé par la FFMC).
  • Si vous disposez de plusieurs moyens de protection, tels qu’une alarme ou un antivol électronique installé de série, considerez-les comme un complément et continuez à utiliser votre antivol U ou votre chaîne.  Tous les conseils pour bien utiliser votre antivol
  • Choisissez toujours des lieux de stationnement bien éclairés et fréquentés, à privilégier pour éviter les déconvenues.  Les conseils de la Mutuelle
  • N’hésitez pas à recourir aux systèmes de géolocalisation (GéoRide©, TG Easy Track©, etc.), qui, s’ils n’empêchent pas le vol, contribuent grandement à retrouver la moto.

 

Durant les vacances, vous avez beaucoup roulé avec bagages et passager(e), et ce surpoids a davantage sollicité votre moto. De plus, entre les insectes écrasés, les taches de résine ou de goudron, celle-ci fait plutôt grise mine.
Voici tous nos conseils pour contrôler votre machine et lui rendre son lustre initial !

Réalisez un check-up mécanique 

  • Freins : vérifiez l’état des disques (pas de rayures, cote d’usure non atteinte) et des plaquettes (épaisseur des garnitures supérieure à 5 millimètres).
  • Suspensions : assurez-vous de l’absence de fuite d’huile au niveau des joints spis de la fourche et sur l’amortisseur arrière. Le cas échéant, prévoyez les réparations sans délai, pour éviter de compromettre la tenue de route. 
  • Si vous aviez durci l’hydraulique (détente, compression) et augmenté la précontrainte sur les ressorts, c’est le moment d’assouplir vos réglages.
  • Pneus : Vérifiez les bandes de roulement à la recherche de dégâts éventuels (usure anormale, craquelures, coupures, corps étranger, etc.). S’ils sont proches du témoin d’usure, pensez à remplacer vos pneus afin d’aborder sereinement les chaussées humides de la saison froide.

Nettoyez en profondeur 

N’utilisez le nettoyeur haute-pression qu’en préalable aux finitions, sans approcher la lance à moins d’un mètre de la moto. Ainsi, vous éviterez de propulser des impuretés dans les endroits sensibles dont l’étanchéité n’est pas toujours infaillible (roulements, moyeux de roues, étriers de freins, composants électroniques, etc.).

À l’aide d’un pinceau ou d’une brosse douce et d’eau claire, vous décrassez les zones sans risque de les endommager. Un chiffon sec suffit généralement pour nettoyer les endroits maculés de dépôts gras (proximité de la chaîne de transmission, jante, etc.).

Cela permet de limiter l’emploi des produits dérivés du pétrole aux traces les plus tenaces (White-Spirit, WD 40), voire de les éviter.

Pour décrasser le radiateur, souvent garni de résidus d’insectes et de boue, ne frottez surtout pas, car vous risqueriez de tordre les ailettes des structures en nid d’abeille. N’utilisez qu’un pinceau doux à poils longs humidifié d’eau chaude, et si possible, de l’air comprimé soufflé de l’intérieur vers l’extérieur du radiateur. Le cas échéant, démontez la grille de protection pour accéder directement à la surface à nettoyer.

Éliminez les taches spécifiques 

Évitez autant que possible d’avoir recours à des produits chimiques spécifiquement dédiés aux salissures diverses, bien que les rayons spécialisés en regorgent. Dans les faits, de l’eau chaude ou froide, éventuellement additionnée d’un savon doux type produit à vaisselle, suffit dans 99 % des cas pour retrouver l’éclat du neuf. Et le tout en ménageant à la fois la planète et ses économies !

  • Insectes : Le secret est de ne surtout pas frotter, car la matière qui constitue leur carapace est suffisamment résistante pour rayer un vernis ou un pare-brise. Humidifiez un chiffon doux ou un papier absorbant puis laissez-le reposer cinq minutes sur les zones contaminées. Ensuite, vous pourrez décoller le tout d’un tour de main sans difficulté, et sans engendrer de dommages aux surfaces.
  • Fientes : À l’aide d’une brosse douce, humidifiez abondamment les zones souillées à l’eau claire avant de frotter légèrement pour éliminer les dépôts. Renouvelez au besoin l’opération en rinçant la brosse entre chaque passe.
  • Résine : Humidifiez à l’eau chaude les zones tâchées à l’aide d’un chiffon doux, puis essuyez, toujours à l’eau chaude. Si des résidus subsistent, renouvelez l’opération. N’utilisez surtout pas d’acétone, car ce solvant est nocif pour les peintures et aussi pour les plastiques et polycarbonates, qu’il peut rendre irrémédiablement opaques (saute-vent, pare-brise, écran d’instrumentation, optiques de phares, clignotants, feux, etc.).
  • Goudron : Là encore, inutile de recourir aux dérivés pétroliers. Recouvrez les zones atteintes par le goudron d’un film de beurre de cuisine, laissez agir quelques minutes puis essuyez doucement les taches en effectuant des mouvements circulaires. Tout se décolle sans effort et s’essuie directement au chiffon !

Vous êtes maintenant prêt pour reprendre la route en toute sécurité et avec une moto comme neuve ! ​

À deux-roues, votre équipement est votre seule protection. Parce qu’à la Mutuelle, nous assurons des motards avant d’assurer des motos, la priorité sera toujours donnée à la protection de l’usager, à votre protection. Quels équipements devez-vous prévoir ? Quel type de matériel choisir ? Y a-t-il des normes à respecter ? Nos experts vous guident pour toujours plus de sécurité.

Le casque, élément primordial de votre protection

Tous les casques sur le marché doivent répondre à la norme européenne ECE 22-05 (et avoir du style ! enfin, ça, c’est chacun qui voit) !

Les différents types de casques :

Les conseils de  Moto Magazine

Comment choisir son casque de moto ?Découvrez le tuto vidéo

JetIntégralModulable ou Crossover
Il est idéal pour avoir le visage au vent mais ne protège pas des traumatismes maxillo-faciaux en cas de chute.C’est le meilleur casque en matière de protection du visage. Il doit être équipé de ventilations efficaces pour préserver une bonne aération de l’intérieur. L’intégral est également décliné en version tout-terrain, dépourvu d’écran.Sur un casque modulable, la mentonnière est articulée pour le transformer en Jet, tandis que le Crossover est un casque doté d’une mentonnière totalement démontable. Vérifiez que le modèle convoité dispose de la double homologation « ouvert / fermé », ce qui vous assure une protection optimale dans les deux cas. Si seule la lettre P figure sur l’étiquette d’homologation, l’usage doit être limité à celui d’un intégral. Si la mention P/J est présente, le casque est utilisable avec la mentonnière relevée ou démontée.

Trois systèmes de fermeture pour la jugulaire :

Boucle automatiqueBoucle micrométriqueDouble anneau
Fonctionne comme une ceinture de sécurité, avec une boucle métallique et un loquet. Le serrage des sangles prend du jeu au fil du temps et doit être contrôlé régulièrement.Une languette crantée s’insère dans un système de verrouillage à cliquet et permet un serrage précis. Là aussi, le serrage des sangles doit être réajusté régulièrement.Appelé aussi « double D », ce système est à la fois le plus simple à utiliser, le plus fiable et aussi le plus sûr en matière de résistance à l’arrachement, à tel point qu’il est le seul autorisé en compétition sur circuit.

Trois types d’écrans :

TranslucideFuméPhotochromique
Tous les casques sont disponibles d’origine avec un écran incolore.L’écran fumé ou teinté n’est pas toujours homologué pour un usage routier. Les plus sombres sont totalement interdits sur la voie publique.Le niveau d’assombrissement de l’écran varie en fonction de la luminosité et de la quantité de lumière reçue.

Deux types de matériaux pour la coque d’un casque :

Tests de protection casques moto

Certimoov teste la protection au niveau du cerveau !Découvrir les tests

Polycarbonate Fibre (verre, kevlar, carbone) 
Matière plastique injectée sous pression dans un moule, technique la plus économique.Les modèles en fibre sont souvent plus légers et aussi plus chers. Et attention, les modèles les plus onéreux ne sont pas forcément les meilleurs, comme le démontrent les tests réalisés par Certimoov avec la Mutuelle des Motards.

Les atouts d’un bon casque :

  • Ventilations efficaces
  • Poids raisonnable
  • Écran réglable sur plusieurs crans afin de pouvoir rester entrouvert
  • Écran facile à démonter pour faciliter le nettoyage ou le remplacement
  • Double écran antibuée d’origine (type Pinlock, Fog City, etc.)
  • Pare-soleil rétractable
  • Intérieur totalement démontable pour faciliter le lavage
  • Curseurs faciles à manipuler avec des gants
  • Bavette inférieure de mentonnière pour éviter les remous d’air sur le menton
  • Pré-équipement pour système audio
  • Tissu de garniture de qualité pour favoriser le confort général
  • Jugulaire gainée de velours ou de cuir (pas de Skaï qui se craquelle au fil du temps)
  • Rembourrages latéraux pourvus de cannelures pour faciliter le port de lunettes

Saviez-vous que seulement 76% des motards changent de casque après une chute* ? Alors que le remplacement doit être systématique pour assurer leur sécurité.

Votre protection est notre priorité, la Mutuelle a donc développé des garanties spécifiques pour bien vous protéger et vous permettre de disposer d’un équipement en bon état. C’est pour cela que le remboursement du casque est inclus dans tous les contrats (sauf Full Power), selon conditions particulières.

Découvrir notre garantie casque

Bien choisir ses gants

Tous les gants équipés de renforts de protection doivent répondre à la norme européenne EN 13594 (et faire leur petit effet quand vous les posez nonchalamment sur votre casque (stylé) à l’arrêt !).

Quatre types de gants :

ÉtéMi-saisonHiverCircuit 
Les gants d’été se choisissent ajustés. Les meilleurs modèles disposent de micro-perforations entre les doigts et sur le dessus de la main.Ces gants résistent à l’humidité et disposent souvent d’une doublure thermique pour rouler par temps frais. Leur manchette n’est pas aussi longue que celle d’un gant d’hiver.Les gants d’hiver se choisissent plus amples afin de laisser une fine couche d’air entre les doigts (meilleure isolation et port éventuel de sous-gants). Certains modèles de gants sont chauffants, avec des résistances qui réchauffent le dos de la main et les doigts.Ces gants comportent de nombreux renforts supplémentaires par rapport à un modèle de route (coup-de-poing, phalanges, système anti-retournement de l’auriculaire, poignet).

Deux types de matière :

CuirTextile 
Le cuir est la matière la plus souple, à la fois très résistante à l’abrasion et très endurante dans le temps, moyennant un entretien régulier.Le textile compose la majorité des gants d’entrée de gamme. Il garantit une meilleure respirabilité lors de fortes chaleurs et sèche plus vite que le cuir. 

À vérifier en priorité sur une paire de gants :

  • Dispositif de serrage : Le maintien idéal est assuré par deux serrages (poignet et manchette). Une fois ajusté, retirer le gant doit être impossible. S’il n’y a qu’une seule lanière, vérifiez la qualité du système de blocage (velcro, bouton-pression, boucle, etc.).
  • Manchette : Elle doit être suffisamment longue pour recouvrir la manche du blouson d’au moins 5 cm. Ainsi, infiltrations d’eau et courants d’air sont évités. Son serrage doit être réglable (souvent par velcro).
  • Renforts : En cas de chute, les paumes des mains doivent être protégées par un renfort solide résistant à l’abrasion (inserts kevlar®, gel, mousse antichoc, etc.). Tous les autres renforts sont utiles (dessus du poignet, tranchant de la main, pouce, phalanges, coup-de-poing, etc.), tant qu’ils sont correctement fixés et protégés en sous-face pour éviter les risques de blessure en cas de casse.

Les atouts d’un bon gant d’hiver :

  • Isolation thermique à base de ouate, placée sur les deux faces de la main
  • Membrane étanche et coupe-vent
  • Traitement déperlant pour éviter au gant de se gorger d’eau sous la pluie
  • Raclette essuie-écran sur la main gauche pour voir clair sous une averse
  • Renforts et protection de la couture placée sur le tranchant de la main

Les atouts d’un bon gant d’été ou mi-saison :

  • Matières suffisamment souples pour manipuler aisément les commandes
  • Empiècements sous les doigts pour garantir le grip sur les leviers
  • Manchette qui se place au choix sur ou sous la manche du blouson
  • Aérations judicieusement placées (interstices entre les doigts, dessus de la main)
  • Doublure de qualité pour éviter que le cuir ne déteigne sur les mains

Blouson, pantalon… pas facile de savoir comment les choisir !

Ne lésinez pas sur le choix de vos équipements. Bien choisir, c’est être bien protégé ! En effet, le port d’un blouson atténue ou évite les blessures dans 65% des cas, le pantalon dans 62% des cas**.

Sociétaires de la Mutuelle des Motards, nous vous remboursons votre équipement***, au même titre que votre casque, afin de vous permettre de poursuivre votre route, toujours mieux équipé.

En savoir plus sur la garantie casque et équipements

Tous les blousons et pantalons équipés de renforts de protection doivent répondre à la norme européenne EN 13595 (et tant qu’à faire, mettre en valeur votre corps d’athlète !)

Les atouts d’un bon blouson

  • Polyvalence : Pour un usage estival, vérifiez la présence d’aérations pouvant être refermables par un zip. Pour un usage hivernal, la présence d’une sous-couche en ouate épaisse est indispensable. Privilégiez un bon calfeutrage du zip central ainsi que des extrémités ajustables (cou, poignets, bas de la veste ou ceinture). Les modèles « multi-saisons » cumulent ces atouts grâce à un tissu extérieur épais pourvu d’aérations et de sous-couches amovibles (anti-pluie et/ou anti-froid).
  • Étanchéité : Les modèles dotés d’un film plastique sont à éviter car la transpiration est bloquée, ce qui génère humidité et froid. Les blousons équipés d’une membrane respirante (type GoreTex®) apportent un surplus de confort appréciable.
  • Protections : En général, les protections sont présentes aux coudes et aux épaules mais la dorsale est souvent en option. Vérifiez leurs normes d’homologation (EN 1621-2 pour la dorsale). Si vous êtes équipé d’un gilet airbag, vous devrez vous tourner vers un modèle de blouson compatible avec celui-ci (liste disponible auprès des fabricants d’airbag).
  • Aspects pratiques : Le nombre de poches, extérieures et intérieures, doit suffire pour votre usage. Contrôlez-en l’accessibilité en portant le blouson. Les poches extérieures munies d’un rabat sont plus étanches.

Les atouts d’un bon pantalon

Les conseils de Moto Magazine

Comment bien choisir son pantalon de cuir ?À découvrir ici

  • Matière : Cuir, textile ou jean, les pantalons disposent tous d’un niveau de protection certifié (voir norme ci-dessus). Les modèles en textile ou en jean sont plus polyvalents car ils permettent un usage « civil ». Le cuir, plus isolant, est adapté à une utilisation en mi-saison et aux déplacements inter-urbains.
  • Renforts : Vérifiez la présence de renforts de protection aux hanches et aux genoux. Un jean renforcé de qualité est doté d’une toile doublée (kevlar®, aramide, etc.), de coutures avec fils résistant à l’abrasion et d’une doublure anti-abrasion sur les zones les plus exposées (fessiers, genoux, hanches).
  • Coupe : La longueur de jambe doit permettre de recouvrir les chevilles une fois assis en selle. Enfourchez votre moto ou votre scooter avant de choisir. Vérifiez que les coques de protection ne se déplacent pas et couvrent bien les genoux.
  • Aspects pratiques : Vérifiez que les protections sont amovibles, pour faciliter le nettoyage. Certains modèles sont équipés de soufflets d’aisance (hanches, genoux) et d’aérations. Les pantalons dédiés au circuit sont équipés de supports spécifiques pour sliders sur les genoux.

Quelles chaussures ?

Toutes les bottes et chaussures équipées de renforts de protection doivent répondre à la norme européenne EN 13634 et il faut les mettre, si si, la protection est beaucoup moins efficace dans le placard du garage.

Bottes ou chaussures ?

Au quotidien, des chaussures sont plus pratiques car elles permettent une utilisation en mode piéton, en ville ou au bureau. Les bottes, par leurs qualités de protection thermique, d’étanchéité et de longévité, sont davantage destinées aux longs périples. Elles peuvent s’avérer inconfortables pour marcher. Les conseils de Moto Magazine

Comment choisir ses chaussures de ville ?Plus d’infos par ici

SemellesRenfortsPointure
Les semelles idéales sont à la fois assez rigides pour garantir un bon appui au sol et suffisamment souples pour permettre un bon senti des commandes (frein arrière). Leur matière doit être antidérapante et résistante aux hydrocarbures (dépôts de carburant et d’huile dans les stations-services).En plus des protections au niveau des malléoles, mollets, tibias, talons et orteils, les chaussures et bottes de moto sont souvent dotées de protections anti-torsion sous forme de renforts latéraux. Sur le pied gauche, un manque de renfort au niveau du sélecteur peut heurter les orteils à la longue.Les pointures diffèrent en fonction des fabricants et le confort varie aussi en fonction de la largeur du pied. Il est donc essentiel d’essayer avant d’acheter. Pour un usage hivernal, prévoir de pouvoir les porter avec des chaussettes épaisses.

Aspects pratiques

Testez la facilité d’enfilage et de fermeture. Assurez-vous que les dispositifs de fermeture sont protégés d’un rabat étanche. Certains modèles sont dotés d’une semelle intérieure amovible pour faciliter le nettoyage.

Ça y est, vous voilà expert en la matière ! Vous allez désormais pouvoir choisir vos équipements en toute sérénité, et roulez bien protégés.

S’il est souvent évident de penser à son équipement et à son véhicule, il est également très important de ne pas oublier sa propre protection. En cas d’accident, avez-vous pensé à vos préjudices ? Frais de santé, aménagement du logement et du véhicule…

Cher sociétaire, à la Mutuelle, vous bénéficiez automatiquement d’un premier niveau solidaire de protection corporelle, intégré dans tous nos contrats moto et scooter. Vous pouvez également opter pour une protection renforcée vous permettant ainsi de bénéficier d’une couverture optimale.

Découvrez nos garanties corporelles

* Source : Deux-roues Lab
** Source : MAIDS, étude menée par l’Association des Constructeurs Européens de Motocycles (ACEM)
*** Selon conditions du contrat

Handicapés et valides à égalité

Faire admettre aux pouvoirs publics que la pratique de la moto n’est pas incompatible avec le handicap physique, et permettre aux personnes handicapées de décrocher ou de régulariser leur permis moto : voilà les principaux objectifs de l’association Handicaps Motards Solidarité. Mobilisée contre les préjugés, la méconnaissance de la question du handicap, mais aussi contre une législation incomplète, HMS rassemble motards handicapés et valides et finance son action par les cotisations de ses adhérents, les dons, ainsi que le soutien de ses partenaires, parmi lesquels la Mutuelle des Motards. En s’impliquant aux côtés des motards handicapés, les bénévoles d’HMS leur ouvrent (ou rouvrent) le chemin du 2-roues motorisé, lorsqu’ils souhaitent passer leur permis moto ou le régulariser après un accident ou une grave maladie. Pour cela, l’association met à leur disposition des véhicules adaptés, la Mutuelle des Motards se chargeant de les assurer pendant le temps nécessaire à leur formation, dans la moto-école de leur choix.

Des machines adaptées

Si les avancées techniques en matière d’équipement de véhicules permettent à des personnes handicapées de conduire une moto ou un side-car, la législation n’a pas suivi en ce qui concerne les permis de conduire. Aujourd’hui, aucune structure ne dispose en France d’un véhicule adapté permettant le passage ou la régularisation du permis moto. À l’inverse, l’association HMS possède 3 motos solo et un side-car école, munis d’aménagements interchangeables. L’association sert donc de relais entre la moto-école, l’administration qui délivre l’autorisation de passer le permis et l’assureur.

Un permis comme un autre

Les membres d’HMS souhaitent, par leur action, faire entrer dans les mœurs le permis moto handicapé, tant l’écart reste grand avec les solutions existantes pour les personnes handicapées souhaitant se déplacer en voiture. Pour sensibiliser le grand public à son action, HMS expose régulièrement, dans les événements motards rassemblant personnes handicapées et motards valides, des véhicules munis d’aménagements et de finitions soignées, ce qui ne manque pas de susciter à chaque fois l’admiration et le respect des motards passionnés de mécanique. Des motards épatés par les solutions techniques déployées afin de permettre à leurs homologues d’accéder aux commandes de leur engin malgré des handicaps lourds (amputation ou paralysie d’un membre supérieur ou inférieur, paraplégie).

La mission commence à porter ses fruits puisque de plus en plus de motards s’adressent à HMS pour passer leur permis. En revanche, beaucoup de travail reste à faire y compris au sein du monde motard, et notamment en matière de compétition. Aujourd’hui, seuls quelques pilotes arrivent à décrocher une licence enduro, trial ou rallye.

Produits

Le Courtier Du Motard propose à son réseau de partenaires de distribuer l’offre 2 et 3 roues à moteur « prévention comprise » de la Mutuelle des Motards.

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