Au cœur d’un invraisemblable imbroglio cet été, le contrôle technique pour les 2-roues a été annoncé par décret le 11 août avant d’être suspendu le lendemain même par le président de la République. Que signifie ce retournement de situation ? Et serez-vous vraiment un jour soumis à cette obligation ? Toutes les réponses à vos principales questions.
Depuis quand existe le projet de contrôle technique pour les 2-roues ?
- 1992 : instauration du contrôle technique obligatoire pour les automobiles. L’Union européenne exprime le souhait de déployer le même dispositif à destination des 2 et 3-roues motorisés.
- Début des années 2000 : les professionnels du secteur, réunis sous la bannière du CITA (Comité international de l’inspection technique automobile), usent de leur influence pour faire aboutir le projet. Il faut dire que le marché potentiel est estimé alors entre 1,5 et 2 milliards d’euros, ce qui aiguise les appétits.
- 2007 : bien qu’étayés par des études partiales les arguments du CITA sont repris en France par le Conseil économique et social, qui recommande un contrôle technique obligatoire pour les motos et les cyclomoteurs. Proposition repoussée presque aussitôt par le gouvernement
- 2012 : L’Assemblée nationale et le Sénat se prononcent définitivement contre cette mesure. Cette position française est réaffirmée auprès du parlement européen, lors d’une réunion des ministres des transports de l’union.
- 2014 : L’intense lobbying des opérateurs de contrôle technique, au premier rang desquels figure le groupe germanique Dekra, finit par porter ses fruits et la directive européenne 2014/45/UE est promulguée. Ce texte prévoit la mise en place à partir du 1er janvier 2022 d’un contrôle technique pour les véhicules motorisés à deux et trois roues d’une cylindrée supérieure à 125 cm³.
- Été 2021 : Cette directive (adoptée en 2014) a incité la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) à publier un décret de mise en application le 11 août 2021, avant que le président de la République n’en demande sa suspension dès le lendemain !
L’Europe impose-t-elle vraiment la mise en place d’un contrôle technique pour les 2-roues ?
Oui et non, car suite à l’opposition de la France lors du vote européen de 2012, un régime dérogatoire a été prévu par le texte de loi présenté par la commission. En effet, la directive européenne 2014/45/UE précise dans son champ d’application que « les états membres peuvent exclure les 2 et 3-roues à moteur de l’application de la directive lorsque qu’ils ont mis en place des mesures alternatives de sécurité routière pour les véhicules à deux ou trois roues, en tenant notamment compte des statistiques pertinentes en matière de sécurité routière pour les cinq dernières années ».
Quelle est la position de la Mutuelle des Motards sur le contrôle technique pour les 2-roues ?
Toutes les études d’accidentologie disponibles, dont le rapport MAIDS qui analyse à grande échelle les accidents de 2-roues motorisés dans cinq pays européens, concluent que l’avarie technique n’intervient que de façon infime dans les causes d’accident (0,3 %).
À la Mutuelle des Motards, sur plus de 18 000 sinistres étudiés sur la période 2016-2020, moins de 0,4 % des motos ont été signalées comme dangereuses dans les rapports d’expertise, souvent pour cause de pneus arrivés au témoin d’usure.
La mise en place d’un contrôle technique n’aurait donc aucune efficacité pour diminuer l’accidentalité. Il n’aurait alors pour finalité que de sanctionner l’usage de pièces adaptables, ce qui n’a aucun lien de causalité avéré sur l’accidentalité. « La formation initiale des candidats au permis moto comprend un large volet consacré aux vérifications techniques et à l’entretien du véhicule, avec par exemple le contrôle des plaquettes de frein ou la tension de chaîne secondaire. De plus, tout est visible et accessible sans démontage sur un 2-roues, et nous savons bien combien les motards sont attentifs à l’état de leur monture, car c’est un gage de sécurité. Souvent pointée du doigt, la sinistralité des conducteurs de 2-roues motorisés a d’ailleurs baissé de 30 % pour les motos et de 60 % pour les cyclomoteurs entre 2010 et 2020, et cela alors que dans la même période, le parc roulant s’est accru de quasiment 20 % !
La mise en place d’un contrôle technique n’aurait donc aucune efficacité N’oublions pas que la principale cause de mortalité reste la vulnérabilité vis-à-vis des autres usagers, et que dans 67,5 % des cas, la responsabilité du motard n’est aucunement engagée.
Yannick Bournazel, Catalyseur – cellule innovation de la Mutuelle des Motards
Si l’on veut vraiment agir sur l’accidentalité, c’est donc sur le partage de la route et la sensibilisation des usagers qu’il faut intervenir, et non prioritairement sur les rares causes techniques. C’est le rôle des assureurs, et la Mutuelle s’investit depuis sa création cette thématique. La création récente de notre filiale de formation SECURIDER en est une nouvelle démonstration », précise Yannick Bournazel, pilote du Catalyseur, la cellule innovation de la Mutuelle des Motards.
Quelles sont les actions engagées par la FFMC pour lutter contre la mise en place d’un contrôle technique pour les 2-roues ?
Depuis les premiers soubresauts du projet de contrôle technique 2-roues dans les années 2000, la Fédération française des motards en colère (FFMC) s’est clairement positionnée contre sa mise en place et a mobilisé les motards dans la rue à de multiples reprises pour défendre sa position. Elle s’est aussi imposée comme interlocutrice privilégiée des pouvoirs publics afin d’apporter ses propositions et rappeler ses préoccupations citoyennes, notamment en matière de lutte contre le bruit et la pollution. « Après la volte-face de cet été, engendrée par un excès de zèle de l’administration, nous avons aussitôt été invités par le Ministre des transports, Jean-Baptiste Djebbari, le vendredi 3 septembre dernier. Nous étions conviés en tant qu’associations représentatives des usagers, en compagnie de Sébastien Poirier, Président de la Fédération Française de Motocyclisme (FFM). À l’issue de cette réunion, la feuille de route est très claire. Il s’agit d’abord d’abroger, dans l’idéal avant la fin de l’année 2021, le décret promulgué le 11 août. En parallèle, nous poursuivons les travaux engagés entre les associations d’usagers et les pouvoirs publics pour mettre en place des mesures alternatives pour améliorer la sécurité des utilisateurs de 2-roues.
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Les trois principaux thèmes de travail retenus sont l’amélioration des infrastructures, l’incitation à l’équipement et la sensibilisation aux usagers vulnérables lors de la formation initiale.
Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC
En les additionnant aux mesures déjà mises en œuvre dans le pays, comme la réforme du permis moto ou la limitation à 80 km/h (même si elles ne sont pas de notre ressort et que nous les avons parfois même combattues !), nous pourrons alors démontrer à l’Europe que le contrôle technique via des opérateurs indépendants est inutile parce qu’inefficace, alors que les mesures prises sont déjà porteuses d’effets », détaille Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC.
- Découvrez le reportage de Moto Mag :
Après plusieurs aller-retours entre l’Assemblée nationale et le Sénat, le calendrier et les conditions de mise en application des Zones à faibles émissions mobilités (ZFEm) ont été approuvés en juillet dernier. Dans la foulée, la loi « Climat et Résilience » comprenant cette mesure a été promulguée le 22 août. Avez-vous encore le droit de circuler avec votre 2-roues en ville ? Pour savoir quel est l’impact, présent et futur, de cette loi sur vos déplacements urbains et péri-urbains, suivez notre guide.
Quelles sont les restrictions de circulation imposées par les ZFE ?
Les véhicules les plus polluants sont interdits de circuler dans les ZFE du lundi au vendredi de 8 h à 20 h, sauf les jours fériés. Tous les véhicules routiers sont concernés : voitures, poids lourds, bus, autocars, 2-roues, véhicules utilitaires (sauf engins agricoles et engins de chantier)
- Le certificat qualité de l’air, appelé « vignette Crit’air », détermine l’aptitude à circuler ou non dans les ZFE. Il est basé sur la date de première immatriculation ou la norme EURO du véhicule ainsi que son type de motorisation.
- Le périmètre d’une ZFE doit être matérialisé par des panneaux de signalisation.
Que risquez-vous en cas de contrôle ?
Si vous vous déplacez dans une ZFE avec un véhicule non autorisé ou sans vignette Crit’Air, vous êtes passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 €. En général, il s’agit d’une amende forfaitaire de 68 €.
Comment sont mises en place les ZFE ?
Initialement prévue pour le début de l’année 2021, la mise en place des ZFE a été bouleversée par la situation sanitaire. Les agglomérations concernées ont pour l’instant toute latitude pour définir les critères d’accès, les plages horaires ou le périmètre géographique de leur ZFE. Et les modalités de mise en œuvre sont encore au stade de projet dans la plupart d’entre elles.
Ainsi, les catégories de véhicules concernés ne sont pas les mêmes d’une ZFE à l’autre. Actuellement, seule la Métropole du Grand Paris a décidé d’interdire certains 2-roues motorisés. À terme, une harmonisation du dispositif sur la base des modalités appliquées dans cette Métropole devrait concerner tous les véhicules, 2-roues motorisés compris, en fonction de leur classement Crit’air.
Quelles sont les agglomérations concernées par la mise en place de ZFE ?
Cinq collectivités ont d’ores et déjà mis en place leur ZFE :
- Métropole de Lyon
- Grenoble-Alpes-Métropole
- Ville de Paris
- Métropole du Grand Paris (périmètre de l’A86)
- Reims
Sept autres métropoles doivent obligatoirement mettre en place leur ZFE d’ici fin 2021 :
- Métropole d’Aix-Marseille-Provence
- Métropole Nice-Côte d’Azur
- Métropole Toulon-Provence-Méditerranée
- Toulouse Métropole
- Montpellier-Méditerranée Métropole
- Eurométropole de Strasbourg
- Métropole Rouen-Normandie.
La loi « Climat et Résilience » rend obligatoire la mise en place de ZFE dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici le 31 décembre 2024, soit une trentaine de collectivités de plus qui seront concernées.
Votre 2-roues est-il encore utilisable dans les ZFE, et si oui, jusqu’à quand ?
(données septembre 2021)
Paris :
- Depuis le 1er janvier 2017, les 2-roues motorisés classés Crit’air 5, (immatriculés avant le 31 mai 2000), sont déjà concernés dans Paris intra-muros.
Métropole Grand Paris :
- 1er juin 2021 : les 2-roues motorisés classés Crit’air 4 (immatriculés avant le 1er juillet 2004) sont interdits en semaine, de 8 h à 20 h.
- 1er juillet 2022 : les 2-roues motorisés classés Crit’air 3 (immatriculés avant le 1er janvier 2007) seront interdits en semaine, de 8 h à 20 h.
- 1er janvier 2024 : les 2-roues motorisés classés Crit’air 2 (immatriculés avant le 1er janvier 2017 ou 1er janvier 2018 pour les cyclomoteurs) seront interdits en semaine, de 8 h à 20 h.
- 1er janvier 2030 : tous les véhicules thermiques seront interdits en semaine, de 8 h à 20 h.
Lyon :
- Les mesures de restriction de la ZFE ne concernent pas les 2-roues motorisés.
Reims :
- Les mesures de restriction de la ZFE ne concernent pas les 2-roues motorisés.
Toulouse :
- 1er janvier 2023 : les 2-roues motorisés classés Crit’air 4, 5 et non-classés ne pourront plus circuler.
- 1er janvier 2024 : les 2-roues motorisés classés Crit’air 3 ne pourront plus circuler.
Grenoble :
- Les mesures de restriction de la ZFE ne concernent pas les 2-roues motorisés.
Autres agglomérations :
Pas encore de critères rendus publics.
Aurez-vous droit à des aides pour changer de 2-roues motorisé ?
La prime à la conversion, versée en cas de mise au rebut d’un véhicule polluant, ne concerne pas les 2-roues motorisés.
Le bonus écologique pour un 2 ou 3-roues à moteur électrique de 2 kW ou plus peut atteindre 900 €. Les critères d’éligibilité sont ici .
Votre moto de collection peut-elle rouler dans une ZFE ?
Seuls les véhicules dont le certificat d’immatriculation porte la mention « Collection » sont exemptés de restriction de circulation dans les ZFE, et pour l’instant uniquement dans la métropole du Grand Paris.
Les critères d’éligibilité au statut de véhicule de collection sont définis par le Code de la Route (article R 311-1). Ils précisent que le véhicule doit avoir été immatriculé pour la première fois il y a au moins trente ans, qu’il n’est plus produit en neuf, et enfin, maintenu dans sa configuration d’origine.
Pour obtenir un certificat d’immatriculation collection, vous devez d’abord solliciter la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE) afin qu’elle vous délivre une attestation de datation et caractéristiques. Muni de ce document, vous pourrez remplir votre demande de certificat d’immatriculation auprès de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS).
Attention, la dérogation pour les véhicules de collection ne permet pas de circuler dans un cadre professionnel, ou d’effectuer les trajets quotidiens entre le domicile et son lieu de travail.
Pouvez-vous circuler si vous avez souscrit un contrat « Collector » à la Mutuelle ?
Attention, le fait d’être titulaire d’un contrat « Collector » ne vous garantit pas l’autorisation de circuler dans les ZFE car nos critères d’éligibilité à ce contrat sont plus étendus que la définition de véhicule de collection. En effet, ce contrat couvre aussi les motos d’exception ayant marqué leur époque, même si elles sont âgées de moins de trente ans, ainsi que les motos antérieures à 1970 même si elles ne sont pas immatriculées en collection.

Quelle est la position de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) sur les ZFE ?
Cela fait maintenant une dizaine d’années que la FFMC avertit de la nuisance potentielle des ZFE sur notre mobilité, en fait depuis leur apparition sous l’acronyme de ZAPA (Zone d’Action Prioritaire pour l’Air) ! Et les voilà instaurées, sans aucune information préalable des citoyens ni dispositions éducatives.
précise Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC.
Ce système, uniquement basé sur la restriction et la sanction, est incompréhensible pour les usagers. Non seulement il est très complexe dans ses dispositions mais en plus, sa mise en œuvre peut varier d’une agglomération à une autre. Et depuis le début, nous soulignons l’aspect inégalitaire et injuste de ce dispositif, qui n’est même pas vraiment écologique.
En effet, si vous avez les moyens de vous acquitter du malus de 30 000 €, vous pouvez continuer à polluer dans les rues de Paris à votre guise au volant d’un bolide qui consomme 20 l/100km au ralenti ! Et pendant ce temps, les plus défavorisés sont ceux qui vont en souffrir le plus parce qu’ils n’ont pas les moyens de changer de véhicule, avec ou sans aide de l’État. Dans les faits, cette interdiction de déplacement s’apparente à une véritable assignation à résidence !
Julien Mandois, 32 ans, est sociétaire de la Mutuelle. Il roule au quotidien sur une Suzuki 1200 Bandit. En 2018, à la suite d’une opération d’une tumeur à l’oreille interne, il décide de donner libre cours à sa passion, la compétition moto. Au guidon d’une Yamaha R6, il enchaîne alors les séances de roulage sur circuit et les courses de côte, avec un seul et unique leitmotiv : « Ne rien remettre à demain ».
CARPE DIEM
Tes débuts en compétition ne se sont pas vraiment déroulés comme tu l’imaginais ?
C’est le moins qu’on puisse dire ! Après une première saison 2019 où j’ai pu participer à deux courses de côte du championnat de France de la montagne en catégorie promotion, l’an dernier, j’ai expérimenté malgré moi le « high-side » lors d’un entraînement sur le circuit du Vigean (la roue arrière dérape puis raccroche brutalement – NDLR). L’effet catapulte m’a éjecté violemment de la moto et la réception m’a coûté une commotion cérébrale et la fracture de la vertèbre T12. Six mois de rééducation plus tard, j’ai enfin pu préparer ma saison 2021 de championnat de France de la montagne, cette fois en catégorie Supersport.
Au début, les réticences de ton entourage devaient peser lourd, non ?
Pas du tout, ma famille et mes amis me soutiennent à 100 % ! C’est aussi le cas de mes partenaires, qui m’aident pour la préparation physique, la mise au point de la moto et toutes les questions d’intendance. Par contre, si je m’étais contenté des avis médicaux et des contre-indications induites par la maladie, je n’aurais rien fait du tout. Lors du premier diagnostic, on ne me donnait que trois mois d’espérance de vie… Cela m’a poussé à me battre, à surmonter les douleurs qui m’accompagnent presque au quotidien. Aujourd’hui, rien n’est encore gagné de ce côté-là, car le risque de récidive reste très élevé. Mais je sais qu’il faut se battre pour y arriver. Si tu n’essaies pas, tu as déjà perdu !

Pourquoi as-tu choisi de rouler en course de côte dans le championnat de France de la montagne ?
C’est un format de compétition très exigeant, très intense ! Les épreuves se déroulent sur route, le long d’un tracé de quelques kilomètres seulement. Et comme chaque épreuve comprend trois manches d’essai et trois manches de course qui ne durent chacune qu’une poignée de secondes, c’est de la vitesse pure. J’ai donc besoin d’une concentration maximale et d’une mémoire à toute épreuve. C’est un défi de plus que je lance contre la maladie. Et ce challenge, je suis trop fier de le relever pour moi-même aussi. Cette année, j’ai réussi à participer à toutes les épreuves du championnat, en réalisant des temps corrects. Reste encore la finale fin septembre. Et chaque fois que je me place sur la ligne de départ, j’ai les larmes aux yeux !
Quels sont tes objectifs pour les prochaines saisons ?
D’abord, je compte participer à une ou deux courses supplémentaires dans le cadre du championnat international de courses sur route (International Road Racing Championship). Puis j’envisage également de participer à un rallye routier, pour m’initier à d’autres formats de course plus longs. Ensuite, l’objectif est de pouvoir participer au Manx GP, qui est l’antichambre du Tourist Trophy. Et bien sûr, le rêve ultime est de m’engager au T.T, mais la sélection est rude et le chemin encore long…

À travers ton expérience, souhaites-tu faire passer un message aux autres motards ?
Sur mon dossier de presse de pilote, c’est la Faucheuse qui se tient derrière mon casque. C’est une forme de pied de nez, une façon de prendre le destin à rebrousse-poil ! Donc, si je peux apporter de l’espoir à d’autres personnes malades et les inciter à se réaliser dans leur passion, je serai satisfait. Ensuite, j’ai aussi envie de sensibiliser les gens qui traversent une période délicate au fait que surmonter les épreuves, ce n’est pas seulement lutter, mais surtout devenir plus fort. Croyez en vos rêves !
Donner au plus grand nombre de motards et scootéristes la possibilité de s’assurer à la Mutuelle des Motards, l’expert en assurance 2 et 3-roues, tel était le projet qui a donné naissance, en 2011, au Courtier Du Motard.
« Depuis 2011 nous accompagnons nos partenaires pour distribuer l’offre de la Mutuelle Des Motards au plus grand nombre de motards »
Johanna Ré – responsable courtage
Le Courtier Du Motard sera présent au salon Journées Du Courtage 2021, les 14 et 15 septembre à Paris porte Maillot, pour fêter avec ses confrères et partenaires ses 10 ans d’existence.
Le stand sera situé, comme chaque année, hall Passy stand PA166 et ouvert au public le mardi 14 septembre de 09h00 à 19h00 et le mercredi 15 septembre de 9h00 à 17h00.

Marché du 2-roues, nouvelles mobilités, réglementation liée à la pratique de la moto, innovations … Toute l’équipe du Courtier Du Motard profitera de cette occasion pour vous rencontrer et pour partager un moment privilégié afin de renforcer ou de créer un partenariat.
SECURIDER, la filiale de la Mutuelle des Motards dédiée à la prévention du risque routier en entreprise, vient d’obtenir la certification « Référentiel National Qualité Qualiopi ». Décernée par l’AFNOR, celle-ci démontre la qualité des prestations de formation dispensées, ainsi que l’expertise mise en œuvre lors de leur conception.
Contrainte à une réduction de son activité sur le terrain en 2020 du fait des mesures sanitaires, l’équipe de SECURIDER a profité de ce moment pour devancer l’obligation faite aux organismes de formation de répondre aux critères de certification du « Référentiel National Qualité Qualiopi » à compter du 1er janvier 2022. En se pliant aux exigences des 7 critères et 28 indicateurs de la marque Qualiopi, SECURIDER a tiré parti du travail de fond entrepris pour renforcer sa crédibilité et son image de marque. « Obtenue sans aucune réserve, cette certification démontre notre conformité réglementaire et le fait que nous soyons un prestataire de référence qui met l’accent sur la qualité de service. Cela nous permet désormais de remporter de nouveaux marchés et d’accéder à de nouveaux appels d’offres », précise Laurent Santucci, Responsable pédagogique de SECURIDER.
Une expertise dont vous êtes les premiers bénéficiaires !
Première entreprise dédiée à la prévention du risque routier des deux-roues, motorisés ou pas, SECURIDER a développé une pédagogie interactive, basée sur le respect mutuel entre les différentes catégories d’usagers de la route. Un élément capital à l’heure de la multimodalité. En effet, nous sommes aujourd’hui tous utilisateurs de plusieurs modes de déplacement et tour à tour motard, automobiliste, piéton, cycliste, utilisateur de trottinette, etc. Une conduite sûre et sereine consiste donc à accepter cette pluralité d’usages afin de partager l’espace routier en harmonie avec les autres. Les formations SECURIDER permettent d’appréhender les spécificités de chacune de ces catégories afin d’adapter son comportement pour réduire le risque d’accident.
Une offre de formation destinée à tous les salariés.
L’offre de formation SECURIDER, axée sur le partage de la route et la prise en compte des usagers vulnérables, s’adresse à l’ensemble des salariés, qu’ils soient ou non utilisateurs de 2-roues motorisés. Grâce à la certification Qualiopi, celle-ci est désormais référencée Datadock, une base de données unique sur la formation professionnelle permettant aux prestations d’être financées par Pôle Emploi et les Opérateurs de compétences (OPCO). D’ores et déjà, de grandes entreprises et collectivités font confiance à SECURIDER pour sensibiliser leurs salariés au risque routier (Engie Green, Auchan, La Poste, Région Occitanie, Capgemini, Nokia, etc.).
Des solutions adaptées à tous vos besoins.
La réactivité de SECURIDER permet également de répondre à des besoins spécifiques, tels ceux exprimés par la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) d’Occitanie concernant les livreurs et coursiers à 2-roues avec ou sans moteur. De plus, compte tenu du turn-over important lié à cette profession, l’impact des actions de formation est réduit. SECURIDER a relevé le défi de concevoir une formation spécifique pour la CARSAT PACA destinée non pas aux livreurs eux-mêmes mais à leurs managers, plus durablement en poste. Ce sont eux qui sont les mieux placés pour évaluer les risques et sensibiliser leurs salariés.
Une présence nationale
La signature d’un partenariat avec le CNPA, Conseil National des Professions de l’Automobile, permet aujourd’hui à SECURIDER de renforcer sa présence sur l’ensemble du territoire national grâce au réseau d’auto-écoles adhérentes au CNPA.
Vous êtes employeur et désirez améliorer la sécurité de vos salariés sur la route, contactez SECURIDER ! Vous êtes salarié, parlez-en à votre employeur !
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L’enquête sur les moyens de protection contre le vol réalisée cette année par 2-roues Lab’ révèle que 91 % des possesseurs de traceur GPS en sont satisfaits. Et ils ont raison, car c’est la seule parade vraiment efficace pour retrouver rapidement son véhicule. Dans trois cas de vol sur quatre, une moto équipée d’un traceur GPS est récupérée en bon état dans les 48 heures. Suivez notre guide et découvrez tous les avantages de ce dispositif.

Pourquoi utiliser un traceur GPS ?
Si vous avez la bonne habitude de cadenasser scrupuleusement votre machine à chaque arrêt avec un antivol mécanique de qualité (certifié NF/recommandé FFMC ou Classe SRA), vous avez remarqué qu’il est de plus en plus difficile de pouvoir s’arrimer à un point fixe. La raréfaction du mobilier urbain dans l’ensemble des grandes métropoles ainsi que des consignes de verbalisation de plus en plus strictes compliquent en effet l’exercice. À moins que la configuration de votre moto ne vous permette tout simplement pas de transporter un tel antivol, (comme c’est le cas sur un nombre croissant de modèles). Au final, dans la majorité des situations, l’antivol mécanique est un dispositif qui retarde le vol mais ne l’empêche pas. Et en cas de vol, vous êtes 51 % à être « dégoûté(e)s » car vous estimez que vous ne retrouverez jamais la même machine, comme nous l’apprend l’enquête menée en avril 2021 par 2-roues Lab’ . Dans ce contexte, pour pouvoir à nouveau profiter de votre 2-roues favori, l’utilisation d’un traceur GPS prend tout son sens.
Quel est l’intérêt d’un traceur GPS ?
Sans traceur GPS, une moto volée n’est retrouvée qu’une fois sur quatre, souvent tardivement et en mauvais état. Avec un traceur GPS, vous renversez cette proportion ! Vous avez alors 75 % de chance que votre machine soit retrouvée dans les 48 heures et pratiquement intacte. En effet, selon l’Observatoire des vols Coyote Secure, 43 % des engins dérobés sont provisoirement dissimulés dans un rayon de 500 mètres du lieu du vol, souvent dans un parking en sous-sol pour tenter de rendre muet le signal d’une éventuelle balise. Mais aujourd’hui, les progrès technologiques réalisés sur les traceurs GPS ont eu raison de ce stratagème et les véhicules équipés sont beaucoup plus souvent retrouvés. Toujours selon Coyote Secure, 91 % des véhicules équipés du traceur de la marque sont récupérés en 48 heures (auto et moto).
Comment fonctionne un traceur GPS ?
Un traceur GPS comprend deux éléments principaux : un récepteur GPS et un module de communication, téléphonique ou radio. Lorsqu’il est actif, il peut donc transmettre les coordonnées GPS du 2-roues selon trois technologies distinctes : sur les réseaux mobiles (de Edge à 4G) via une puce solo ou multi-opérateurs, sur les réseaux wifi d’objets connectés et GPS (type LORA ou SIGFOX), ou sur un réseau spécifique d’ondes radio uniquement accessible aux professionnels.
Quels sont les différents types de traceurs GPS ?
Les traceurs GPS se répartissent en trois catégories principales. Au sein d’une même catégorie, leurs caractéristiques peuvent varier sensiblement selon les modèles.
- Nomade : Ce type de traceur GPS dispose de sa propre source d’énergie (batterie, piles) et doit donc régulièrement être rechargé (souvent sur port USB). De nombreux modèles nomades ne requièrent pas d’abonnement spécifique. Prix : à partir de 100 €
- Temps réel : Ce type de traceur GPS vous indique la localisation de la moto en temps réel, souvent avec une fonction d’alarme en cas de détection de mouvement, alors que d’autres envoient des signaux à intervalles plus ou moins espacés. Il est généralement relié au faisceau électrique de la moto et impose une installation spécifique pour ne pas être facilement repéré par les voleurs. Prix : à partir de 250 €
- Aveugle : Ce type de traceur GPS est dit « aveugle » car il est exclusivement posé par un professionnel qui est le seul à en connaître l’emplacement. De plus, il fonctionne sur un réseau d’ondes spécifique, insensibles au brouillage, et ne dispose pas d’interface utilisateur. En cas de vol, le propriétaire de la moto ne sait donc pas où elle se trouve. Après le dépôt de plainte, c’est donc le prestataire qui localise le véhicule et débute la recherche. Prix : à partir de 400 €.
Le projet de charte « traceurs GPS » de la Mutuelle des Motards
La Mutuelle travaille sur la question des traceurs GPS en collaboration avec tous les acteurs du secteur. L’objectif est d’encourager l’innovation en la matière, au bénéfice de tous les utilisateurs de 2-roues. Il s’agit également de favoriser les échanges entre les différents professionnels impliqués dans la lutte contre le vol, afin de pouvoir mieux prendre en compte cet excellent système qu’est le traceur GPS. En effet, plus nous pourrons retrouver de motos et moins la charge du vol pèsera dans le calcul de nos cotisations. Dans ce contexte, nous prévoyons d’ailleurs de faire évoluer nos conditions générales, qui imposent pour l’instant un traceur posé par un professionnel et disposant d’un abonnement de service.
Détaille Yannick Bournazel, pilote du Catalyseur, la cellule innovation de la Mutuelle des Motards.
2-roues Lab’ : enquête 2021 sur les moyens de protection contre le vol / Focus traceurs GPS
- 67 % des répondants connaissent l’existence des traceurs GPS mais seulement 7 % en sont équipés.
- 1 répondant sur 5 qui ne possède pas de traceur GPS a l’intention de s’équiper.
- 82 % des utilisateurs de traceur GPS l’ont adopté afin que l’on retrouve plus rapidement leur 2-roues.
- 61 % des répondants non équipés de traceur GPS seraient prêts à le faire si cela devenait obligatoire pour assurer son 2-roues contre le vol.
L’Assemblée Générale Mixte 2021 de la Mutuelle des Motards s’est tenue le 26 juin dernier. Organisée pour la seconde année consécutive sous forme dématérialisée, celle-ci a de nouveau tenu toutes ses promesses en matière d’engagement des sociétaires. Votre mobilisation exemplaire a en effet permis à cette instance souveraine de délibérer dans les meilleures conditions. Et de démontrer une nouvelle fois que la Mutuelle des Motards, assurance sans actionnaire, appartient vraiment à ses sociétaires.

Vous êtes au cœur du dispositif
Après vous être mobilisés massivement à l’occasion des dernières Assemblées régionales, vous avez de nouveau activement pris part à la vie démocratique de votre Mutuelle lors de l’Assemblée Générale Mixte 2021. Avec un taux de participation de 82 % (251 votants sur 307 représentants élus des sociétaires), les sociétaires ont une nouvelle fois démontré leur attachement à leur Mutuelle. L’Assemblée Générale Mixte est une assemblée au cours de laquelle sont votées des résolutions relevant à la fois de l’Assemblée Générale Ordinaire (approbation des comptes, affectation du résultat, élections des administrateurs) et de l’Assemblée Générale Extraordinaire (modifications statutaires). Sa tenue permet de ne se réunir qu’une seule fois pour voter l’ensemble des résolutions. Avant cette assemblée, les représentants élus des sociétaires ont eu à leur disposition, dans leur espace internet dédié ainsi que par voie postale, tous les documents nécessaires (rapport de gestion, résolutions soumises au vote, éléments financiers, compte-rendu des Assemblées régionales).
Vous nous renouvelez votre confiance
Les représentants élus des sociétaires ont pu assister à l’ensemble des débats qui se tenaient en visioconférence dans la matinée du samedi 26 juin, et pour la première fois avec un Conseil d’administration au grand complet en présentiel, ce qui n’avait plus été possible depuis une longue année ! Ils ont également pu y participer en posant leurs questions en direct. Et ils ont ensuite disposé d’un délai de 48 heures pour voter de façon totalement sécurisée par voie électronique. Que cela soit dans le cadre de l’Assemblée Générale Ordinaire ou de l’Assemblée Générale Extraordinaire, toutes les résolutions soumises aux votes ont été adoptées. Les sociétaires ont donc une nouvelle fois renouvelé leur confiance au Conseil d’administration. La gestion au titre de l’exercice écoulé ainsi que la stratégie mise en œuvre ont été approuvées sans réserve.
Élections au conseil d’administration
Les mandats de Bernard Frayssinhes et Charles-Henri Chaillet arrivant à expiration à la date de cette assemblée, deux postes d’administrateurs ont donc été ouverts pour une période de six ans puis ont été soumis aux votes. Huit sociétaires ayant qualité pour s’y présenter ont proposé leurs candidatures, dont les deux administrateurs sortants. Bernard Frayssinhes a été réélu et sur le second poste, c’est Théodora Leichnig qui a recueilli la majorité des suffrages. Bienvenue à cette nouvelle administratrice âgée de 29 ans et passionnée par l’économie sociale et solidaire !
Nous le savons, après un accident de la route entraînant une hospitalisation, une immobilisation ou des séquelles importantes, recevoir une indemnisation financière c’est important, mais cela ne suffit pas. C’est de ce constat qu’est née SAVE il y a 10 ans. Ce nom parle de lui-même, Soutien et Accompagnement aux Victimes et à leur Entourage, tout est résumé dans l’acronyme de cette garantie portée par une équipe dédiée et totalement dévouée à nos sociétaires les plus touchés.
Une garantie solidaire accessible à toutes et à tous
Parce qu’on ne laisse pas un motard au bord de la route, la garantie SAVE est incluse de base dans tous nos contrats*.
Son fonctionnement est le reflet même du mutualisme et de la Mutuelle des Motards : c’est une garantie solidaire, pour laquelle chaque sociétaire participe à hauteur d’1€ par mois.
Ce n’est pas que la Mutuelle des Motards qui vient en aide aux victimes, ce sont tous les sociétaires qui par leur geste de solidarité aident les victimes à travers la garantie SAVE
Imaginée en 2010 avec notre partenaire Inter Mutuelle Assistance (IMA), cet accompagnement inédit englobe plusieurs domaines : soutien psychologique, aide pour des démarches administratives, aménagement du domicile… parfois même certaines innovations telles que plusieurs thérapies non-médicamenteuses telles que l’ergothérapie ou l’hippothérapie en partenariat avec Equiphoria.
10 ans d’accompagnement humain
Fin juin, sociétaires, partenaires et salariés se sont réunis pour célébrer l’anniversaire de cette garantie. Depuis 10 ans, l’équipe de SAVE n’a cessé de croître, accompagnant au plus près de nombreux sociétaires et ce, pendant plusieurs années. L’occasion de redécouvrir l’histoire de SAVE mais surtout d’assister aux témoignages de celles et ceux qui font de cette garantie un allié indéfectible des victimes de la route ainsi que de certains sociétaires qu’ils ont accompagné au quotidien.
Entraide, réconfort, humain, un vrai plus, des motards qui sont là pour les motards… voici ce qu’ils pensent de SAVE !
*Garantie applicable uniquement en France métropolitaine, Guadeloupe, Martinique, Réunion et Guyane.
Casebook est la marque d’une solution de bagagerie connectée pour les voyageurs au sens large, motards, randonneurs, cyclotouristes et tous les utilisateurs désireux d’être libres. Implantés près des lieux touristiques ou des gares, le concept est simple : faciliter la vie des usagers en proposant des casiers à louer. De grande taille, vous pourrez y stocker aisément casque, gants, bottes, blousons pour deux personnes.
Où trouver les bagageries Casebook ?
Il existe actuellement 4 bagageries connectées, situés à Ambérieu-en-Bugey (01), à la Grande-Motte (34), à Meximieux (01) ainsi qu’à Pierrefitte-Nestalas (65). Courant juin, 3 nouvelles bagageries seront installées à Annecy (74), Valence (22 juin) et Lourdes (65).
La cartographie des bagageries est disponible directement sur l’application « Casebook ». N’hésitez pas à vous créer un compte : c’est gratuit, et vous pourrez ainsi suivre les futures installations !

Un avantage spécial pour nos sociétaires !
La Mutuelle des Motards a signé début juin 2021 un nouveau partenariat avec Casebook. À travers cette initiative, la Mutuelle soutient le développement touristique local, la multimodalité et la liberté pour tous les riders, qu’ils soient à moto, à scooter ou encore à vélo.
Vous êtes sociétaire ? Rendez-vous dès fin juin sur l’application « Casebook » ou sur www.casebook.fr pour bénéficier de -50% sur l’abonnement annuel.
Grâce à cet abonnement, parmi vos privilèges, vous pourrez réserver un casier à l’avance pour être sûr d’en avoir un de libre le jour de votre déplacement et votre première journée de location est offerte.
L’abonnement annuel coûte 8€, soit 4€ pour nos sociétaires !
Si vous n’avez pas réservé, présentez-vous devant la bagagerie et le menu de l’écran tactile va vous guider. Chaque bagagerie propose ensuite ses propres tarifs à l’heure.
Plus d’infos et conditions sur : www.casebook.fr.
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Le Courtier Du Motard propose à son réseau de partenaires de distribuer l’offre 2 et 3 roues à moteur « prévention comprise » de la Mutuelle des Motards.
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