La passion des motos de collections 

Le grand rassemblement incontournable pour les amateurs de motos anciennes, Les Coupes Moto Légende se tiendra cette année du 28 et 29 mai prochains sur le circuit de Dijon-Prenois. 

Coupes Moto Légende

Venez rouler avec votre moto ancienne, admirer le spectacle et profiter des animations et des exposition ! Grande surprise cette année : le légendaire pilote italien Giacomo Agostini sera présent les deux jours sur le circuit de Dijon-Prenois (21), l’occasion de le (re)voir rouler dans la catégorie Grand Prix et de le rencontrer de séances de dédicaces. Une belle occasion également pour lui de souffler ses 80 bougies.

Avantage sociétaire 2022 :Un billet acheté à 22€ = Un billet offert, soit 50% de remise pour tout le week-end!

Pour réserver vos billets envoyez un mail à actionsterrain@amdm.fr en indiquant dans l’objet Coupes Moto Légende et précisant vos NOM, PRÉNOM, N° de sociétaire.

Offre limitée à 2 billets par N° de sociétaire

La balade en groupe est une belle façon de partager sa passion de la moto. Mais pour que ce moment de plaisir se passe bien, un minimum de préparation s’impose. Suivez les conseils de nos experts pour profiter pleinement de ces virées printanières.

Comment bien préparer l’ itinéraire de la balade à moto ?

Une balade réussie s’organise en amont, en traçant un parcours jalonné de plusieurs étapes

Groupe de motard en balade
  • N’improvisez pas un itinéraire au dernier moment juste avant le départ, c’est la garantie de partir dans une galère sans fin. Assurez-vous que tous les participant(e)s disposent d’une copie de cet itinéraire (road-book papier ou numérique), avec mise en exergue des différents points de regroupement. C’est la meilleure façon pour que personne ne s’égare en route et pour que chacun puisse rouler paisiblement à son rythme.
     
  • N’envisagez pas plus de 150 à 200 kilomètres sur la journée, car le groupe se déplace toujours plus lentement qu’un motard seul. L’objectif est de passer un bon moment, pas d’établir un record qui aurait surtout pour conséquence de dégoûter la majorité des participant(e)s !
  •  Vous pouvez préalablement repérer des boucles de raccourci dans le parcours, utiles au cas où l’un(e) des participant(e)s se fatigue plus vite que les autres, ou simplement si l’objectif initial s’avérait trop ambitieux en cours de route.
  • Avant toute balade n’oubliez pas de préparer votre moto en fonction de la durée du trajet. Par précaution vérifiez bien la pression de vos pneus, l’ huile moteur ou encore le liquide de freins pour éviter toute panne imprévue qui vous gâcherait la balade en 2-roues. En cas de charge importante pensez également à régler vos amortisseurs. Et bien entendu, n’oubliez pas faire le plein !
  • Sur le parcours, prévoyez des points de ravitaillement en carburant et, le cas échéant, réservez le restaurant avant de partir. Cela évite de perdre du temps à rechercher une table disponible, requête souvent laborieuse au dernier moment..

Conseillez les motards et motardes :

Pour ne pas porter atteint à la tranquillité des autres participant (e)s ou des riverains sur votre trajets, le rythme de conduite doit rester sur le mode « balade ». Privilégiez des motos qui ne causent pas de nuisances sonores (pots d’échappement homologués). Pour que cela soit bien clair, proscrivez les dépassements au sein du groupe, quelle qu’en soit la raison.

  • Fixez l’heure de rendez-vous 15 à 20 minutes avant de démarrer, ce qui laisse à chacun le temps de faire connaissance, de préparer sa moto si besoin et d’organiser le groupe.
     
  • Trouvez un lieu de rendez-vous pour le départ qui soit situé à proximité d’une station-service, pour faire les appoints de carburant éventuels. Choisissez-en une équipée d’un dispositif de gonflage, ce qui permettra d’ajuster les pressions des pneus si besoin.
     
  • Lors du briefing préalable, après avoir rappelé ces règles de base, présentez succinctement le parcours et les différentes étapes qui le constituent. Donnez également vos coordonnées téléphoniques à l’ensemble du groupe. Ainsi, les participant(e)s pourront s’engager dans la balade avec quelques repères, ce qui permet de rouler plus sereinement.
Groupe de motos

Comment organiser un groupe pour la balade ?

  • Au-delà de 5 motards ou motardes, il est préférable de scinder le groupe en plusieurs sous-groupes. Cela permet d’éviter l’effet « cortège », où les derniers se contentent d’essayer de suivre sans pouvoir profiter de quoi que ce soit, et qui devient vite ingérable lors des traversées d’agglomération.
     
  • Vous pouvez constituer les sous-groupes en fonction des différents types de moto (roadsters, GT, trails, customs, etc.), de leurs cylindrées, et surtout des niveaux d’expérience des motards et motardes.
     
  • En tant qu’organisateur, vous prenez la tête de la balade et placez derrière vous celles et ceux qui ont le moins d’expérience et/ou les motos les moins puissantes. Vous pouvez ainsi moduler l’allure en conséquence et éviter à quiconque de forcer la cadence pour rattraper les autres, situation hautement accidentogène ! 

En cas de sous-groupe, organisez-les de la même façon et laissez environ cinq minutes d’écart entre chacun d’entre eux.

  • Pour ne perdre personne, il suffit que chaque participant(e) contrôle régulièrement ses rétroviseurs, adapte son allure à celui ou celle qui le suit et respecte le code de la route. En agissant de la sorte, sans calquer son allure sur la moto qui précède mais seulement sur celle qui suit, vous éviterez l’effet « accordéon » et les risques qu’il génère. En particulier en cas de ralentissement brutal.

Comment bien se placer sur la chaussée à moto ?

  • Sur la route, l’organisateur se place sur la partie gauche de sa voie de circulation et les autres suivent en se décalant l’un par rapport à l’autre, c’est-à-dire en quinconce. Chacun dispose ainsi d’une visibilité optimale et de la faculté de respecter une distance de sécurité suffisante vis-à-vis des autres participant(e)s.

La règle élémentaire est de toujours pouvoir s’arrêter dans l’espace libre qui se trouve devant vous, et de s’assurer de ne pas gêner celle ou celui qui vous suit.

  • En roulant à 90 km/h, il faut ménager un espace d’environ 60 mètres minimum entre chaque moto pour garantir la sécurité de chacun. Cela correspond à un intervalle de deux secondes, nécessaire pour effectuer sans danger un freinage d’urgence.
     
  • Dans les virages, il n’est pas question de rouler en quinconce. En amont, chacun se replace donc de façon à prendre une trajectoire adaptée à la courbe abordée.
     
  • En cas de dépassement, c’est à chaque participant(e) de gérer seul sa manœuvre, en s’assurant de pouvoir l’exécuter en toute sécurité, avec suffisamment de place pour se replacer sur la droite. Pas de queue de poisson ! Personne ne doit entamer un dépassement uniquement pour suivre le groupe.
     
  • Sur voie rapide ou autoroute, n’essayez pas de rouler en groupe mais au contraire, augmentez largement cette distance de sécurité (150 à 200 mètres). Cela permet de laisser la place pour qu’un autre usager puisse se rabattre entre chaque moto après un dépassement.
     
  • En agglomération, vous pouvez resserrer le groupe afin d’essayer de franchir les intersections ensemble. Toutefois, si l’un des participant(e)s se trouve arrêté au feu rouge, les autres membres du groupe l’attendront sur l’accotement, sans gêner la circulation et en signalant distinctement la manœuvre par les clignotants. Cela évite toute prise de risque inutile pour rattraper le groupe.
     
  • Pour effectuer les pauses, choisissez des emplacements assez vastes pour pouvoir stationner avec l’ensemble des motos du groupe, dans des espaces sécurisés situés à distance des voies de circulation. Assurez-vous également que ces aires de stationnement vous permettront de reprendre la route avec un maximum de visibilité, tant pour vous que pour les autres usagers.
     
  • Pour finir, n’oubliez pas de prendre de quoi vous hydrater (de l’eau donc) et des en-cas pour anticiper les arrêts plus longs que prévus !
motards en balade

Vous ne souhaitez pas vous occuper de l’organisation de la balade ?

Sur les réseaux sociaux, il existe des groupes qui organisent régulièrement des balades groupées que vous pouvez rejoindre.

Vous pouvez également télécharger des itinéraires préconçus sur des applications comme Liberty Rider qui vous permet le suivi de votre trajet par les autres membres du groupe et même de contacter les secours automatiquement en cas de chute.

Si vous prévoyez un voyage plus long et all inclusive, opter pour une agence voyage comme Vintage Rides qui se chargera de tout pour vous.

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à profiter ! Bonne route !

Vous souhaitez acheter votre moto d’occasion auprès d’un particulier sans vous tromper ?

Commencez donc par fixer votre visite en plein jour, car la pénombre dissimule bien les misères. Et soyez accompagné, même d’un novice, car deux paires d’yeux valent mieux qu’une !

Pour les contrôles à effectuer sur la moto convoitée, suivez les conseils de nos experts.

1 – L’identification

Évidents voir inutiles de le préciser, mais les premiers points sont :

  • Contrôlez que le numéro d’immatriculation du certificat d’immatriculation est identique à celui inscrit sur la plaque fixée sur la moto. Cela peut sembler évident, mais nul n’est à l’abri d’une surprise.

  • Vérifiez la concordance entre le numéro de série, (appelé le code VIN Véhicule Identification Number), inscrit au champ « E » du document, et celui figurant sur la plaque du constructeur fixée sur le cadre.

    Ce numéro doit être inscrit de façon indélébile directement sur le cadre, sur la partie droite de la moto (souvent à proximité de la colonne de direction).

    Si vous constatez la moindre anomalie sur ce marquage (traces de meulage, caractères mal alignés, surcharge de peinture, etc.), c’est qu’il y a anguille sous roche, passez votre chemin.

2 – L’historique

Pour une première main, elle doit vous être présentée accompagnée de :

  • Sa facture d’achat,

  • Son carnet d’entretien,

  • Du manuel d’utilisation,

  • Du double des clés, ainsi que celui des dispositifs anti-démarrage (cartes, badges, boîtiers, etc.) si la moto en est équipée.

Le carnet d’entretien, tenu à jour et tamponné par un agent officiel de la marque, vous permettra de récupérer le bénéfice de la garantie constructeur si celle-ci est toujours en cours.

  • Lorsque des accessoires et/ou des options sont installés sur la moto, demandez également les factures correspondantes. Si la moto convoitée a déjà changé de main une ou plusieurs fois, ces éléments ne seront pas toujours disponibles. Dans ce cas, demandez les justificatifs d’entretien.

Pour obtenir des informations certifiées sur l’historique de la moto, vous pouvez aussi demander au vendeur de partager cet historique via la plateforme officielle Histovec. Vous y trouverez tous les événements marquants liés au véhicule.

3 – La présentation et les consommables

La moto doit être propre sous tous les angles. Le réservoir d’essence et toutes les pièces d’habillage ne doivent présenter aucune anomalie (rayures, bosses, pattes de fixation fendues ou manquantes, etc.) car les travaux de remise en état sont parmi les plus onéreux (carrosserie, peinture).


Examinez :

  • Le revêtement de la selle, parfois déchiré au niveau de l’assise ou des coutures.
  • La visserie, axes de roues et dispositif de réglage de tension de chaîne compris, ne doit présenter aucune marque de démontage hasardeux (empreintes endommagées, pans d’écrous arrondis).
  • Sur un modèle caréné ou un scooter, vérifiez que les divers ajustements des éléments de carrosserie n’accusent aucun jeu parasite et sont correctement alignés. Testez aussi les ouvrants et leurs serrures (boîtes à gants, valises, top-case).
  • Le degré d’usure des consommables (pneus, plaquettes de freins, kit-chaîne) ne doit pas dépasser 20 %, sinon vous pouvez prétendre à une baisse du prix de vente en conséquence des éléments à remplacer sous peu.
  • Un vendeur sérieux aura effectué ces opérations avant de publier son annonce. En effet, les tarifs de la cote de l’occasion (quel que soit le support média) concernent une machine en parfait état, prête à prendre la route sans frais supplémentaire.

4 – L’instrumentation, les commandes et la direction

Contact mis, mais moteur éteint, passez en revue l’ensemble des fonctions de l’instrumentation et des commodos.

  • Optiques et batterie : Vous actionnerez ainsi toutes les optiques en vérifiant leur état (code, phare, feu arrière et stop, clignotants) et en même temps, vous évaluerez l’état de la batterie, qui ne doit pas faiblir durant ce test.

  • Le bloc d’instrumentation : il peut souffrir d’un défaut d’étanchéité, source de dysfonctionnements (allumage intempestif de certains voyants, courts-circuits, affichage tronqué ou absent sur les écrans LCD). Des traces de buée derrière la ou les vitres sont mauvais signe.

  • Leviers de frein et d’embrayage, sélecteur et pédale de frein : Toujours à l’arrêt, actionnez les leviers de frein et d’embrayage, le sélecteur de vitesses et la pédale de frein arrière. Tout doit s’actionner sans point dur ni bruit parasite.


    Sur les commandes de frein, une fois la garde dépassée (jeu fonctionnel), la commande ne doit plus s’enfoncer, sinon, c’est que le circuit de freinage est endommagé (voir « freins »).

  • La direction : En soulevant la roue avant du sol, faites tourner le guidon de butée à butée. Cela permet de vérifier que les roulements de direction sont en bon état. Vous ne devez pas ressentir d’à-coup ni de point dur, particulièrement en position centrale.

  • Colonne de direction et amortisseur de direction : Pour détecter un jeu excessif au niveau de la colonne de direction, saisissez les deux fourreaux de fourche à pleines mains et tentez de les faire bouger d’avant en arrière. Vous ne devez pas ressentir le moindre jeu.

    Si la moto est équipée d’un amortisseur de direction, testez son efficacité en le resserrant progressivement, ce qui doit freiner le mouvement de braquage en proportion du serrage appliqué.

  • Butées de direction : Enfin, contrôlez l’état des butées de direction, sur le cadre et sur le té de fourche inférieur, pour vérifier qu’elles ne sont pas tordues ou cassées, signe que la machine a chuté lourdement.

5 – Les suspensions

  • À l’arrêt, appuyez vigoureusement sur le guidon pour contrôler que les tubes de fourche s’enfoncent et reviennent sans saccade, et qu’aucune trace de frottement n’affecte leur périphérie.

  • Effectuez la même opération à l’arrière en comprimant puis relâchant l’(les) amortisseur(s). Si les suspensions sont équipées de réglages (précontrainte, détente, compression), assurez-vous que les dispositifs dédiés ne sont pas vissés à fond pour compenser l’usure des éléments.

  • Après l’essai routier, qui vous aura renseigné sur leur comportement dynamique (pas d’effet de pompage ni de louvoiements), traquez les fuites d’huile possibles au niveau des joints spis de fourche (tubes gras à proximité) ainsi que sur le ou les amortisseurs arrière.

6 – Le moteur et boîte de vitesses

Dans l’idéal, vous pourrez tester le démarrage à froid, afin de vérifier que tout est en ordre.

  • Les volutes blanches au démarrage sont normales (condensation dans l’échappement), en revanche, si elles deviennent bleues ou foncées, cela trahit un moteur en bout de course.

  • Les carters extérieurs peuvent révéler les traces d’une chute (fissures, réparation à la résine, suintements aux plans de joints, rayures, etc.).
    Si vous ressentez des à-coups au ralenti et des creux à l’accélération, voire à mi-régime, c’est que l’injection (ou la carburation) est déréglée.

  • Côté refroidissement, vérifiez qu’aucune bulle ne refoule dans le vase d’expansion en mettant le moteur en charge (environ 5 000 tr/mn), sinon c’est que le joint de culasse est endommagé.


    Scrutez attentivement le radiateur, qui peut avoir souffert des projections de graviers. Vérifiez l’état des ailettes et traquez toute trace blanchâtre sur les colonnes, signe de fuite de liquide de refroidissement.

  • Vérifiez la progressivité de l’embrayage ainsi que le verrouillage ferme et précis de tous les rapports. Dans le cas contraire, cela trahit des fourchettes tordues ou des pignons endommagés.

    S’assurer que le fonctionnement du sélecteur reste doux, tant à la montée qu’au rétrogradage. Traquez aussi les bruits (grondement, claquements, sifflements) en provenance de l’embrayage (risque de roulements de cloche hors d’usage ou de disque usé).

7 – La transmission

  • Chaîne : l’état d’un kit chaîne s’évalue à l’apparence des dents de la couronne (trop fines, le kit est à remplacer), à l’absence de point dur sur la chaîne entre deux maillons, et surtout, au soin apporté à sa « tension ». Une chaîne correctement réglée doit présenter un jeu de 20 à 30 mm environ.

  • Courroie : Contrôlez qu’elle n’est pas effilochée et que les crantages sont en bon état.
    Bien que réputé très solide, ce type de transmission doit être remplacé aux environs de 40 à 50 000 km ou au-delà de 5 à 6 ans.

  • Cardan : Assurez-vous que le cardan fonctionne silencieusement, qu’aucune fuite n’est perceptible aux plans de joints, et que la vidange a bien été effectuée selon les préconisations (généralement tous les 20 000 km).
    En dynamique, il doit fonctionner dans un silence total, sans renvoyer d’à-coup ou de vibrations (risque de roulements hors d’usage).

8 – Les freins

  • Circuits de liquide de frein : Vérifiez que les circuits de liquide de frein ne souffrent d’aucune fuite (raccords d’étriers, maîtres-cylindres, durits endommagées). Dans ce cas, la commande correspondante va être spongieuse et s’enfoncer jusqu’à la butée.

  • Le (les) disque(s) avant : il peut atteindre la limite d’usure à partir de 20 000 km. S’il a été détérioré par les plaquettes hors d’usage ou un étrier de frein grippé, sa surface présente des rayures, un bleuissement éventuel et il risque d’être voilé (tremblement au freinage).

  • ABS : Sur les modèles dotés de l’ABS, assurez-vous que les capteurs sont en bon état et que le voyant dédié s’éteint juste après la mise en route.

  • Vérifiez aussi que le liquide dans les bocaux de maîtres-cylindres est à niveau et qu’il a une teinte claire.

9 – Le pot d’échappement

  • Privilégiez une machine toujours dotée de sa ligne d’origine, car contrairement à la légende urbaine, c’est celle qui représente le meilleur rapport longévité/performances.

    La majorité des pots adaptables réduisent la plage d’utilisation moteur et ne représentent aucune plus-value, au contraire (un échappement d’origine coûte souvent au moins deux fois plus cher !).

  • Le cas échéant, n’oubliez pas de réclamer les pièces d’origine qui prouveront que le changement n’a pas été effectué à la suite d’une chute.

  • L’ennemi principal de l’échappement est la corrosion, visible à des boursouflures extérieures qui indiquent une rouille sous-jacente.

L’aspect de la sortie d’échappement est très instructif. Si elle est sèche et plutôt brune, tout va bien. Traces humides d’huile et couleur noire ? Le moteur est rincé, fuyez !

10 – Les accessoires et pièces adaptables

Les accessoires installés sur la moto convoitée peuvent justifier une légère plus-value (environ 30 à 50 % de leur valeur) s’ils sont accompagnés de leurs factures d’achat et qu’ils sont en bon état. Pare-brise, saute-vent, pare-mains, bagagerie, pare-carters, patins de protection ou dispositif de navigation peuvent entrer dans cette catégorie, pour le reste, voir ci-dessous :

  • Les pièces adaptables : les clignotants, les rétroviseurs, les carters en carbone, les caches de protection de cadre ou les repose-pieds sont le plus souvent installées après une chute, pour réparer la moto à moindre coût.


    Pour vous, acheteur, la mission est de séparer le bon grain de l’ivraie et de distinguer les modifications qui dissimulent un accident ou un moteur hors d’usage.

  • Demandez systématiquement les pièces d’origine qui ont été remplacées, et récupérez-les.

  • Fuyez absolument les modifications irréversibles, telles qu’un cadre allégé à grands coups de disqueuse ou une mécanique « boostée » au comptoir de Merlin l’enchanteur (boîtiers électroniques additionnels, doubles papillons d’admission démontés, boîte à air découpée, pipes d’admissions raccourcies, etc.).

  • Dans l’idéal, ne retenir qu’une machine modifiée avec des pièces d’origine, voire avec des pièces adaptables montées par un concessionnaire, factures à l’appui.

Traumatisme aussi bien affectif que financier, le vol d’un 2-roues est toujours une épreuve. Attentive aux évolutions du marché de la protection moto, et soucieuse d’innover pour les sociétaires, la Mutuelle des Motards vient de faire évoluer ses conditions d’acceptation des traceurs GPS.
Le but : élargir les possibilités de s’équiper et augmenter les chances de retrouver les véhicules volés.

La charge vol, qu’est-ce que c’est ?

Dans les cotisations d’assurance que payent les sociétaires, une grande partie est destinée à la « charge vol » que subit un assureur (tentative de vol ou vol accompli). Pour faire baisser cette charge, seuls deux leviers existent :

  • Empêcher le vol de véhicule. Rien de magique pour cela : la prévention est primordiale car le premier antivol, c’est le propriétaire du véhicule ! Antivol attaché à un point fixe, lieu de stationnement… Retrouvez tous les conseils pour limiter le risque de vol sur une moto.
  • Augmenter le nombre de motos retrouvées. En France, le « taux de découverte » est faible : moins d’1 moto sur 3 sera retrouvée (contre plus d’une voiture sur 2). Plus un véhicule est retrouvé rapidement, plus les chances de le retrouver en bon état augmentent, et il est certain que les sociétaires préfèrent largement récupérer leur véhicule qu’un simple chèque.

Un traceur GPS permet, sur un 2 roues, d’augmenter ce taux de découverte et certains fournisseurs annoncent même des taux allant au-delà des 75%. C’est pour cela que la Mutuelle des Motards a choisi de rendre ces traceurs plus accessibles aux sociétaires, en les acceptant comme « moyen de protection »* et en proposant des réductions exclusives aux sociétaires pour l’achat d’un traceur.

Qu’est-ce qu’un traceur ?

Un traceur permet, lorsqu’il est actif, de transmettre les coordonnées GPS d’un 2-roues soit auprès de l’entreprise qui fournit le traceur soit directement sur une application mobile accessible au motard. Ce traceur permet parfois même d’alerter un motard en cas de mouvement impromptu de son véhicule.

Très dynamique, le marché des traceurs propose des outils qui évoluent rapidement et avec des produits variés et des prix de plus en plus bas. 
Auparavant limité à une pose par un professionnel, de nombreux acteurs proposent désormais des solutions à poser soi-même, et parfois même sans abonnement (ou incluant l’abonnement dans le prix d’achat)

DÉCOUVREZ LE DOSSIER SUR LES TRACEURS DE LA MUTUELLE DES MOTARDS

Nouveauté : la Mutuelle des Motards accepte des traceurs comme moyen de protection

Jusqu’ici la Mutuelle des Motards n’acceptait, comme « moyen de protection », que les traceurs avec abonnement et pose professionnelle. Les conditions évoluent et la Mutuelle accepte aujourd’hui les solutions « en pose libre » pour les partenaires signataires de la charte d’engagement. Tous les traceurs GPS dont l’entreprise a signé la Charte (voir la liste ci-dessous) sont acceptés depuis le 18 février comme « moyen de protection ».Cela signifie qu’en cas de vol, et selon votre contrat, le montant de votre franchise peut être réduit si vous étiez équipé d’un traceur en fonctionnement au moment du vol.

De nombreux partenaires ont d’ores et déjà signé la Charte Mutuelle ! Ce qui permet aux sociétaires de trouver un traceur adapté à leur budget et à leur utilisation. 
On peut distinguer 3 typologies de produits :

Les traceurs « Aveugle »

Posé par un professionnel dont lui seul connait l’emplacement, le traceur aveugle ne nécessite aucune intervention du motard, et le propriétaire ne dispose d’aucun accès à la géolocalisation de son véhicule. En cas de vol et après le dépôt de plainte, c’est le prestataire qui déclenchera la recherche.

  • S’Pion

Les traceurs « Temps réel »

À installer soi-même ou par un professionnel, celui-ci est aussi relié à la batterie de la moto et permet d’envoyer très fréquemment la position GPS du véhicule (toutes les secondes voire plusieurs fois par seconde). Cela permet un suivi détaillé sur une application smartphone dédiée. Ce système est très précis et ouvre de nouvelles fonctionnalités comme la gestion des roadbooks ou parfois même l’usage circuit.

  • Georide
  • Monimoto
  • S’Pion
  • Sentidrive
  • Tecno Globe
  • Trakmy

Les traceurs « Nomades »

Boitiers autoalimentés (donc à recharger régulièrement), souvent de la taille d’une clé USB, il est en pose libre et est facilement déposé sous la selle ou dans un rangement de la moto. Afin de ne pas trop consommer de batterie, il envoie la position GPS à l’application de manière moins fréquente (toutes les 5 à 10 minutes) mais alerte le propriétaire en cas de mouvement du véhicule, et en cas d’entrée ou de sortie d’une zone définie. C’est souvent la solution la moins onéreuse.

  • Beepings
  • Invoxia
  • Motorsfit

LE TEST COMPLET DES TRACEURS GPS DANS MOTO MAGAZINE

Offre sociétaire

Pour équiper les sociétaires, la Mutuelle des Motards propose de profiter de réductions exclusives allant de la remise à l’achat jusqu’à la prise en charge de la franchise vol si le véhicule n’est pas retrouvé !**

VOIR LES OFFRES SOCIETAIRES SUR LES TRACEURS

Seuls les traceurs GPS d’une des marques signataire de la Charte d’engagement avec la Mutuelle sont reconnus comme moyen de protection contre le vol. L’attestation pour prouver que le traceur était bien en état de marche lors du vol est à demander au fabriquant du traceur. Les captures d’écran de l’application smartphone ne font pas office de preuve de fonctionnement.

*Uniquement pour les partenaires signataires de la Charte Mutuelle des Motards
** découvrez le détails des bons plans partenaires sur la page dédiée


Du 23 février au 31 Mars, quand je me protège je paye moins cher ! Pour tout achat d’un équipement de protection spécialement adapté à la pratique du 2-roues, la Mutuelle des Motards rembourse votre client jusqu’à 50€.

Qui peut en bénéficier ?

Le client assuré à la Mutuelle des Motards avec un contrat en cours pourra bénéficier d’un remboursement jusqu’à 50€ pour :

  • L’achat d’équipement de protection du conducteur
  • L’achat d’un moyen de protection pour son véhicule

Quels équipements sont concernés ?

  • La protection des utilisateurs de 2 et 3 roues, comprenant l’équipement obligatoire (casque et gants) et non obligatoire (dorsale, airbag, chaussures, bottes, pantalons et blousons).
  • Les équipements de protection de nouvelles mobilités (casque, coudières, genouillères et gants) sont aussi inclus dans l’engagement prévention, si le sociétaire assure un tel engin à la Mutuelle des Motards.
  • NOUVEAUTÉ : La Mutuelle des Motards va au-delà de la protection des conducteur et intègre dans cette édition 2023 la protection du véhicule. Une large gamme est prise en compte, allant du système de traçabilité après-vol jusqu’à l’équipement de prévention en cas de chute (tampon, patins…) et en passant par l’antivol.

Comment bénéficier de l’offre ?

  • Acheter un équipement de protection corporelle adapté à la pratique de la moto ou à celle des nouvelles mobilités urbaines dans le magasin ou site e-commerce de votre choix entre le 23 février et le 31 mars 2023. (Cumulable avec nos différentes offres partenaires à consulter ici)
  • Déposer une copie de sa facture d’achat nominative dans votre Espace Partenaire au plus tard le 7 avril 2023

Un remboursement allant jusqu’à 50€ sera envoyé sous 3 mois (le sociétaire devra avoir un contrat en cours au jour du remboursement).


Voir les conditions de l’offre

Une seconde édition

Fort de son succès en 2021, la Mutuelle des Motards renouvelle son engagement prévention en accompagnant les assurés de façon concrète !



Le calendrier 2023 des Open Mutuelle des Motards est disponible !

Rouler sur circuit avec Open Mutuelle des Motards

Qui peut en bénéficier ?

Ces journées de roulage sur circuit sont accessibles à toutes et tous, y compris aux novices, et quelle que soit la machine possédée.

Les inscriptions sont ouvertes au fur et à mesure

Le calendrier 2023 !

ROULAGE LECIRCUITOUVERTURE DES INSCRIPTIONS
JEUDI 21 MARSALÈSVENDREDI 24 FÉVRIER
DIMANCHE 23 AVRIL
MORVAN
VENDREDI 24 MARS
JEUDI 1er JUINBOURBONNAISVENDREDI 5 MAI
LUNDI 12 JUINCROIX EN TERNOIS
VENDREDI 5 MAI
MARDI 27 JUINHAUTE SAINTONGEVENDREDI 26 MAI
MARDI 4 JUILLETBRESSEVENDREDI 2 JUIN
SAMEDI 8 JUILLETSOMMIÈRES
VENDREDI 9 JUIN
MARDI 29 AOUTCAROLEVENDREDI 7 JUILLET
SAMEDI 23 SEPTEMBREAVEYRONVENDREDI 18 AOUT
JEUDI 19 OCTOBREDRIVING CENTER CASTELLETVENDREDI 15 SEPTEMBRE

EN SAVOIR PLUS SUR LES OPEN MUTUELLE DES MOTARDS !

Contrôle technique des 2-roues, mise en place des Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFEm), déploiement des 30 km/h en ville, extension de l’expérimentation de la circulation inter-files : les dossiers chauds se sont multipliés en 2021. À quoi faut-il s’attendre sur ces sujets qui nous concernent tous en 2022 ? Nos experts font le point avec Didier Renoux, chargé de communication à la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC).


Bientôt tous concernés par les ZFE ?

Le déploiement des Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFEm) suit son cours sur le territoire. Il est prévu que d’ici 2025, 45 ZFE regroupant les agglomérations de plus de 150 000 habitants seront mises en place. Au total, plus de 10 millions de véhicules particuliers (automobiles et 2-roues) seront concernés par des restrictions de circulation. 

« Dans les faits, près d’un tiers du parc roulant sera mis au rebut ! Cela soulève une nouvelle fois le caractère doublement clivant des ZFE.

Un clivage d’abord social, qui cantonnera celles et ceux qui n’ont pas les moyens de changer de véhicule à un confinement permanent. D’autant plus qu’il n’y a pas d’alternative crédible pour se déplacer, ce que démontre le manque flagrant de parkings relais gratuits aux portes des ZFE.

Et ensuite, il s’agit d’un clivage territorial, puisque les ZFE se multiplient alors que leurs conditions de mise en œuvre sont décidées localement. Si cela nous permet d’argumenter pour que les 2-roues, qui font partie des solutions, ne soient pas exclus, ça reste un souci quant à l’égalité de tous devant la loi ! Dans un même département, il est donc possible d’être interdit de circulation dans une agglomération mais de pouvoir en traverser une autre sans problème à quelques kilomètres de là… Aberrant ! », souligne Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC.

Le projet de Contrôle Technique 2-roues est-il vraiment abandonné ?

Apparu puis aussitôt étouffé dans l’œuf cet été par le président de la République, le projet de contrôle technique pour les 2-roues au niveau hexagonal est maintenant presque définitivement derrière nous :


« La suspension du décret de mise en œuvre du contrôle technique des deux-roues motorisés promulgué « par erreur » le 11 août 2021 est imminent. C’est le fruit du travail constructif mené par les associations représentatives des usagers avec la Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC).

En effet, avec la Fédération Française de Motocyclisme (FFM), la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) a contribué à proposer des mesures alternatives au contrôle technique, tant pour lutter contre le bruit et la pollution que pour améliorer la sécurité des utilisateurs de 2-roues. La France peut donc notifier officiellement à l’Union Européenne qu’elle ne met pas en place de CT.

Concernant la sécurité des utilisateurs de 2-roues, nous proposons donc d’agir sur la sensibilisation aux usagers vulnérables lors de la formation initiale, tous permis confondus ; de prendre en compte tous les travaux du CEREMA (Centre d’Etudes et d’expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement) sur les infrastructures dangereuses ; et de développer les actions pédagogiques en milieu scolaire, à l’image de notre programme ERJ (Le programme en détail de l’Education Routière de la Jeunesse )», précise Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC.  

Où la Circulation inter-files est-elle autorisée ? 

Brièvement suspendue début 2021, l’expérimentation de la circulation inter-files est à nouveau autorisée depuis le 2 août dernier pour les 2 et 3-roues motorisés, toujours à titre expérimental et pour une durée de 3 ans. Il s’agit d’étudier les conditions dans lesquelles cette pratique pourrait être autorisée, sécurisée et enseignée. Le périmètre de cette expérimentation, autrefois cantonné à quelques voies rapides urbaines et péri-urbaines, est élargi à 21 départements, et cette fois sur l’ensemble des autoroutes et routes à deux fois deux voies minimum séparées par un terre-plein central, et limitées à 70 km/h au moins.

Dans ces conditions, la circulation inter-files peut s’effectuer entre les deux voies les plus à gauche de la chaussée, avec un différentiel de vitesse de 30 km/h par rapport aux autres véhicules et jusqu’à 50 km/h maximum.
Au-delà de 50 km/h, la circulation est considérée comme fluide et vous devez reprendre votre place sur l’une des voies.

« Dans les faits, nous n’avons pas noté de verbalisations abusives ni d’excès de zèle de la part des forces de l’ordre. Il s’agit maintenant de porter nos efforts sur la pédagogie et la communication.

Avec le soutien de la FFMC, la Sécurité Routière a édité une plaquette d’information diffusée sur les points de vente de véhicules et une campagne de communication généraliste est en préparation.

L’enjeu à terme est d’obtenir des résultats probants afin de démontrer les bienfaits de la circulation inter-files pour aboutir à la légalisation de cette pratique », détaille Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC.

Liste des 21 départements concernés par l’expérimentation de la circulation inter-files :

  • Alpes-Maritimes (06)
  • Bouches-du-Rhône (13)
  • Drôme (26)
  • Essonne (91)
  • Gironde (33)
  • Haute-Garonne (31)
  • Hauts-de-Seine (92)
  • Hérault (34)
  • Isère (38)
  • Loire-Atlantique (44)
  • Nord (59)
  • Paris (75)
  • Pyrénées-Orientales (66)
  • Rhône (69)
  • Seine-et-Marne (77)
  • Seine-Saint-Denis (93)
  • Val-d’Oise (95)
  • Val-de-Marne (94)
  • Var (83)
  • Vaucluse (84)
  • Yvelines (78)

30 km/h en ville pour plus de tranquillité ?

Depuis quelques années, de plus en plus de villes françaises ont décidé de limiter la vitesse à 30 km/h sur l’ensemble de leur voirie, à l’exception parfois de certains boulevards de desserte, qui eux passent de 70 à 50 km/h.

Après Paris, Montpellier ou Clermont-Ferrand qui ont basculé en 2021, ce sera le tour de Lyon, Toulouse, Périgueux et Limoges en 2022.

« Cette nouvelle disposition incite à une conduite apaisée dans un milieu où les interactions entre usagers sont incessantes, et où de toute façon la vitesse réelle pratiquée est souvent largement inférieure. Dans les agglomérations ayant déjà instauré cette limitation à 30 km/h, cela se traduit par une baisse notable de l’accidentologie et de la mortalité dont la FFMC ne peut que se réjouir, tout en regrettant qu’encore une fois on ait commencé par instaurer des règles et des sanctions au lieu d’user de pédagogie.

Notre fédération reste donc vigilante afin que cette réglementation soit appliquée avec discernement, qu’elle soit accompagnée d’un délai pédagogique de sensibilisation des usagers avant toute verbalisation, et enfin qu’il n’y ait pas ensuite une avalanche de sanctions automatisées qui tomberaient dès 31 km/h… », indique Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC. 

Aux côtés de la FFMC, tous les acteurs du mouvement motard, dont est issue la Mutuelle, sont donc mobilisés pour que notre passion commune ne pâtisse pas de ces nouvelles restrictions.

La fréquence de vol est en hausse sur certaines catégories de machines, comme le démontre le « top ten 2020 » des 2 et 3-roues les plus volés en France. Concernant la méthode, l’Observatoire des vols 2018 publié par Coyote Secure révèle que 9 motos sur 10 disparaissent par « enlèvement ». Elles sont ensuite « enfouies » et terminent généralement démontées pour alimenter le marché de la pièce détachée de contrebande. Pourtant, attacher sa moto systématiquement à un point fixe et bien choisir son lieu de stationnement sont deux parades efficaces pour éviter ce fléau. Explications.

Qu’est-ce que l’enlèvement d’une moto ?

Cette méthode radicale consiste tout simplement à soustraire la moto, même protégée de son antivol (ou plusieurs pour les plus prudents) et même avec sirène d’alarme en fonction, de son lieu de stationnement et en même temps, du regard de son propriétaire. La destination est alors soit un fourgon mobilisé pour le larcin, soit un parking discret situé en sous-sol. Ce genre de vol ne dure qu’une poignée de secondes et les réseaux les plus aguerris sont souvent lourdement équipés pour agir vite (chariot de transport, treuil, grue d’atelier, etc.). L’étude Coyote Secure alerte d’ailleurs sur la généralisation de cette méthode (93,1 % des vols) et sa progression inquiétante (+12,5 % depuis 2016).

Qu’est-ce que l’enfouissement d’une moto ?

Depuis l’avènement des dispositifs de géolocalisation à fonction antivol, dont sont dotées de plus en plus de motos, les voleurs se sont adaptés. Ils tentent donc de rendre ces mouchards électroniques muets en les privant de réception dans une zone hors signal  GPS (box ou parking sous-terrain, container, etc.). Tapis de la sorte, ils ont également le temps de neutraliser les différents antivols installés, puis de démonter leur butin pour l’écouler sans tarder via des réseaux spécialisés dans le trafic de pièces détachées. L’étude Coyote Secure précise que plus d’un deux-roues retrouvé sur deux est découvert en sous-sol (55 %), et si cette proportion est, elle aussi, en forte croissance (+20 % depuis 2016), elle le doit aussi à l’amélioration permanente des performances des systèmes de repérage par satellite.

Comment éviter l’enlèvement de sa moto ?

La règle d’or est de toujours attacher sa moto à un point fixe (arceau dédié sur les parkings 2-roues, poteau, mobilier urbain, etc.). Les meilleurs antivols du marché, qu’ils soient mécaniques ou électroniques, ne sont d’aucune utilité si la moto n’est pas reliée à un point fixe. Mais attention, pour être 100 % efficace, il faut veiller à ne pas laisser traîner l’antivol au sol car il est plus facile à forcer et surtout, toujours fixer le U ou la chaîne à un élément non-démontable de la moto (bras oscillant, cadre, fourche complète).

Comment choisir son lieu de stationnement pour éviter le vol de sa moto ?

Dans l’espace public, privilégiez les endroits bien en vue (face à une terrasse de restaurant par exemple), très fréquentés et correctement éclairés la nuit (30 % des vols se déroulent entre 22 heures et 6 heures). Avant d’arrêter votre choix, assurez-vous de ne pas entraver la circulation des piétons et autres usagers de la voirie. En cas de stationnement régulier dans le même quartier, alternez le plus possible les lieux de parking pour ne pas créer d’habitude. Une moto garée systématiquement au même endroit se repère plus vite. De même, évitez autant que possible de laisser la moto au même endroit durant plusieurs jours. La même logique prévaut dans les parkings sous-terrains où il s’agit d’éviter les endroits sombres et déserts. Dans les propriétés privées, toujours protéger sa moto avec l’antivol si elle n’est pas garée dans un endroit fermé à clé (garage, box). Les motards les plus prudents n’hésitent d’ailleurs pas à cumuler les protections, en utilisant leur(s) antivol(s) même lorsque la porte du garage est verrouillée. 

Une garantie vol incitative à la Mutuelle des Motards

Afin de favoriser les bonnes pratiques qui contribuent à diminuer le fléau du vol, et éviter à ses sociétaires de s’exposer inutilement à ce risque, la Mutuelle des Motards a innové en créant trois niveaux de franchise pour la garantie vol(1). Ainsi, mieux la moto est protégée, moins la franchise serait élevée si elle venait néanmoins à être volée. Ainsi, et à titre d’exemple, avec une moto protégée par deux  moyens de protection, la franchise sera de  225 €, mais passerait à  338 € avec un seul moyen de protection. Avec le seul antivol de direction d’origine, qui est à utiliser dans tous les cas, elle grimpe alors à  675 €. 

Le sociétaire est libre de panacher les moyens de protection qu’il souhaite (système de traçabilité après vol,  système d’alarme d’origine constructeur, U, chaîne, gravage). En dehors de ceux installés d’origine sur la moto, les dispositifs antivols mécaniques ou les alarmes de seconde monte (pas de constructeur) doivent être certifiés NF recommandés par la FFMC ou CLASSE SRA. Les systèmes de démarrage type « clefs codées » ou « keyless » ne sont pas reconnus comme antivol.

 

Entre intempéries fréquentes, chute des températures et tombée de la nuit plus précoce, la saison d’hiver n’est pas des plus hospitalière lorsqu’on se trouve au guidon. Pour que vos balades hivernales soient le plus agréables possible, suivez les astuces et conseils de nos experts pour rouler sereinement et en toute sécurité lorsqu’il fait froid.

Comment soigner l’entretien de votre moto en hiver ? 

  • Sous l’effet du froid, les métaux se rétractent et les graissent se figent. Pour compenser ces désagréments, lubrifiez soigneusement toutes les articulations des commandes à l’aide d’un produit filant (type dégrippant) : axes de leviers, sélecteur de vitesse, pédale de frein arrière.
  • Si votre moto est équipée d’une transmission secondaire par chaîne, augmentez la fréquence de graissage pour compenser les multiples lessivages générés par les intempéries et le sel de déneigement.
  • Profitez de la révision d’hiver pour régler ou faire régler le faisceau de phare. Si l’ampoule est âgée de plus de trois ans, n’hésitez pas à la remplacer car elle a perdu au moins 25 % de luminosité.
  • Si vous utilisez des gants d’hiver épais, vous pouvez augmenter légèrement la garde des leviers, via la molette de réglage, pour faciliter leur préhension.

Comment évitez les pièges de la chaussée ?

  • En dessous de 7 degrés, la gomme de vos pneus ne montera jamais suffisamment en température. En conséquence, votre coefficient d’adhérence diminue, même sur route sèche. Prévoyez donc de réduire l’allure en conséquence et surtout, d’augmenter l’intervalle de sécurité avec les autres véhicules.
  • Après l’intervention d’un engin de salage, vous devez patienter environ 20 minutes après son passage pour que la solution épandue ait totalement rempli son office. N’essayez donc surtout pas de rouler juste derrière lui en pensant que l’adhérence est redevenue normale.
  • Après la fonte de la neige, méfiez-vous de l’accumulation de graviers utilisés pour le sablage lorsque le froid est tel que le sel est inefficace, ainsi que des résidus de sel, particulièrement glissants et qui maintiennent la chaussée humide.
  • Attention aux tronçons qui restent à l’ombre toute la journée (sous-bois, versant non ensoleillé), à ceux situés aux abords de zones humides (lacs, étangs, mares, cours d’eau) ou encore à toutes les chaussées surélevées soumises aux courants d’air (ponts, bretelles d’entrée et de sortie de voies rapides). Ils s’avèrent particulièrement dangereux, car potentiellement recouverts de gel alors que toutes les autres chaussées sont épargnées.
  • En ville, redoublez de vigilance aux entrées et sorties de parkings souterrains, très exposées aux courants d’air générateurs de verglas.
  • Abordez avec prudence les zones d’attente (feux tricolores, ronds-points, stations-service, stations de lavage) où s’accumulent résidus de sel, d’hydrocarbures, et  condensation des échappements. Un cocktail particulièrement glissant sur lequel il vaut mieux être très doux avec les commandes de frein ou d’accélérateur !

Comment adapter votre équipement vestimentaire moto l’hiver ? 

  • Prévoyez de compenser la baisse de température par une tenue isolante et/ou un vêtement supplémentaire (combinaison de pluie, coupe-vent, etc.). La majorité des équipements proposés sur le marché sont dotés d’inserts isolants très performants qui vous maintiendront au chaud. Vous pouvez également renforcer votre protection via des sous-vêtements spécifiques (laine ou synthétique), une grosse paire de chaussettes ou des sous-gants, mais dans ce cas, faites attention à ne pas être engoncés dans votre tenue, car vous obtiendrez l’effet inverse de celui recherché, avec une sensation de froid accentuée.
  • Pour garder des conditions de vision optimales, utilisez des produits anti-pluie à l’extérieur de l’écran du casque et, le cas échéant, sur le pare-brise de la moto. Cela évitera aux gouttelettes de stagner dans votre champ de vision.
  • Plusieurs solutions s’offrent à vous pour lutter contre la buée sur l’écran : produits spécifiques anti-buée ou mieux, le double écran (type Pinlock, Fog City, etc.) qui isole tel un double vitrage. Si votre écran est usé et rayé, c’est le bon moment pour le changer.
  • Gants, chaussures, blouson… les équipements chauffants se multiplient et apportent une sensation de confort inégalée, surtout dans les régions réputées pour leur rude climat.
  • Lorsque les conditions de visibilité sont dégradées, des lunettes dotées de verres teintés (généralement jaunes ou oranges) peuvent permettre d’améliorer les contrastes et de diminuer l’éblouissement.

Vous voilà parfaitement informés, prêts à profiter des beaux rides d’hiver !

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Le Courtier Du Motard propose à son réseau de partenaires de distribuer l’offre 2 et 3 roues à moteur « prévention comprise » de la Mutuelle des Motards.

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