Du 23 février au 31 Mars, quand je me protège je paye moins cher ! Pour tout achat d’un équipement de protection spécialement adapté à la pratique du 2-roues, la Mutuelle des Motards rembourse votre client jusqu’à 50€.

Qui peut en bénéficier ?

Le client assuré à la Mutuelle des Motards avec un contrat en cours pourra bénéficier d’un remboursement jusqu’à 50€ pour :

  • L’achat d’équipement de protection du conducteur
  • L’achat d’un moyen de protection pour son véhicule

Quels équipements sont concernés ?

  • La protection des utilisateurs de 2 et 3 roues, comprenant l’équipement obligatoire (casque et gants) et non obligatoire (dorsale, airbag, chaussures, bottes, pantalons et blousons).
  • Les équipements de protection de nouvelles mobilités (casque, coudières, genouillères et gants) sont aussi inclus dans l’engagement prévention, si le sociétaire assure un tel engin à la Mutuelle des Motards.
  • NOUVEAUTÉ : La Mutuelle des Motards va au-delà de la protection des conducteur et intègre dans cette édition 2023 la protection du véhicule. Une large gamme est prise en compte, allant du système de traçabilité après-vol jusqu’à l’équipement de prévention en cas de chute (tampon, patins…) et en passant par l’antivol.

Comment bénéficier de l’offre ?

  • Acheter un équipement de protection corporelle adapté à la pratique de la moto ou à celle des nouvelles mobilités urbaines dans le magasin ou site e-commerce de votre choix entre le 23 février et le 31 mars 2023. (Cumulable avec nos différentes offres partenaires à consulter ici)
  • Déposer une copie de sa facture d’achat nominative dans votre Espace Partenaire au plus tard le 7 avril 2023

Un remboursement allant jusqu’à 50€ sera envoyé sous 3 mois (le sociétaire devra avoir un contrat en cours au jour du remboursement).


Voir les conditions de l’offre

Une seconde édition

Fort de son succès en 2021, la Mutuelle des Motards renouvelle son engagement prévention en accompagnant les assurés de façon concrète !



Le calendrier 2023 des Open Mutuelle des Motards est disponible !

Rouler sur circuit avec Open Mutuelle des Motards

Qui peut en bénéficier ?

Ces journées de roulage sur circuit sont accessibles à toutes et tous, y compris aux novices, et quelle que soit la machine possédée.

Les inscriptions sont ouvertes au fur et à mesure

Le calendrier 2023 !

ROULAGE LECIRCUITOUVERTURE DES INSCRIPTIONS
JEUDI 21 MARSALÈSVENDREDI 24 FÉVRIER
DIMANCHE 23 AVRIL
MORVAN
VENDREDI 24 MARS
JEUDI 1er JUINBOURBONNAISVENDREDI 5 MAI
LUNDI 12 JUINCROIX EN TERNOIS
VENDREDI 5 MAI
MARDI 27 JUINHAUTE SAINTONGEVENDREDI 26 MAI
MARDI 4 JUILLETBRESSEVENDREDI 2 JUIN
SAMEDI 8 JUILLETSOMMIÈRES
VENDREDI 9 JUIN
MARDI 29 AOUTCAROLEVENDREDI 7 JUILLET
SAMEDI 23 SEPTEMBREAVEYRONVENDREDI 18 AOUT
JEUDI 19 OCTOBREDRIVING CENTER CASTELLETVENDREDI 15 SEPTEMBRE

EN SAVOIR PLUS SUR LES OPEN MUTUELLE DES MOTARDS !

Contrôle technique des 2-roues, mise en place des Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFEm), déploiement des 30 km/h en ville, extension de l’expérimentation de la circulation inter-files : les dossiers chauds se sont multipliés en 2021. À quoi faut-il s’attendre sur ces sujets qui nous concernent tous en 2022 ? Nos experts font le point avec Didier Renoux, chargé de communication à la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC).


Bientôt tous concernés par les ZFE ?

Le déploiement des Zones à Faibles Emissions mobilité (ZFEm) suit son cours sur le territoire. Il est prévu que d’ici 2025, 45 ZFE regroupant les agglomérations de plus de 150 000 habitants seront mises en place. Au total, plus de 10 millions de véhicules particuliers (automobiles et 2-roues) seront concernés par des restrictions de circulation. 

« Dans les faits, près d’un tiers du parc roulant sera mis au rebut ! Cela soulève une nouvelle fois le caractère doublement clivant des ZFE.

Un clivage d’abord social, qui cantonnera celles et ceux qui n’ont pas les moyens de changer de véhicule à un confinement permanent. D’autant plus qu’il n’y a pas d’alternative crédible pour se déplacer, ce que démontre le manque flagrant de parkings relais gratuits aux portes des ZFE.

Et ensuite, il s’agit d’un clivage territorial, puisque les ZFE se multiplient alors que leurs conditions de mise en œuvre sont décidées localement. Si cela nous permet d’argumenter pour que les 2-roues, qui font partie des solutions, ne soient pas exclus, ça reste un souci quant à l’égalité de tous devant la loi ! Dans un même département, il est donc possible d’être interdit de circulation dans une agglomération mais de pouvoir en traverser une autre sans problème à quelques kilomètres de là… Aberrant ! », souligne Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC.

Le projet de Contrôle Technique 2-roues est-il vraiment abandonné ?

Apparu puis aussitôt étouffé dans l’œuf cet été par le président de la République, le projet de contrôle technique pour les 2-roues au niveau hexagonal est maintenant presque définitivement derrière nous :


« La suspension du décret de mise en œuvre du contrôle technique des deux-roues motorisés promulgué « par erreur » le 11 août 2021 est imminent. C’est le fruit du travail constructif mené par les associations représentatives des usagers avec la Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC).

En effet, avec la Fédération Française de Motocyclisme (FFM), la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) a contribué à proposer des mesures alternatives au contrôle technique, tant pour lutter contre le bruit et la pollution que pour améliorer la sécurité des utilisateurs de 2-roues. La France peut donc notifier officiellement à l’Union Européenne qu’elle ne met pas en place de CT.

Concernant la sécurité des utilisateurs de 2-roues, nous proposons donc d’agir sur la sensibilisation aux usagers vulnérables lors de la formation initiale, tous permis confondus ; de prendre en compte tous les travaux du CEREMA (Centre d’Etudes et d’expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement) sur les infrastructures dangereuses ; et de développer les actions pédagogiques en milieu scolaire, à l’image de notre programme ERJ (Le programme en détail de l’Education Routière de la Jeunesse )», précise Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC.  

Où la Circulation inter-files est-elle autorisée ? 

Brièvement suspendue début 2021, l’expérimentation de la circulation inter-files est à nouveau autorisée depuis le 2 août dernier pour les 2 et 3-roues motorisés, toujours à titre expérimental et pour une durée de 3 ans. Il s’agit d’étudier les conditions dans lesquelles cette pratique pourrait être autorisée, sécurisée et enseignée. Le périmètre de cette expérimentation, autrefois cantonné à quelques voies rapides urbaines et péri-urbaines, est élargi à 21 départements, et cette fois sur l’ensemble des autoroutes et routes à deux fois deux voies minimum séparées par un terre-plein central, et limitées à 70 km/h au moins.

Dans ces conditions, la circulation inter-files peut s’effectuer entre les deux voies les plus à gauche de la chaussée, avec un différentiel de vitesse de 30 km/h par rapport aux autres véhicules et jusqu’à 50 km/h maximum.
Au-delà de 50 km/h, la circulation est considérée comme fluide et vous devez reprendre votre place sur l’une des voies.

« Dans les faits, nous n’avons pas noté de verbalisations abusives ni d’excès de zèle de la part des forces de l’ordre. Il s’agit maintenant de porter nos efforts sur la pédagogie et la communication.

Avec le soutien de la FFMC, la Sécurité Routière a édité une plaquette d’information diffusée sur les points de vente de véhicules et une campagne de communication généraliste est en préparation.

L’enjeu à terme est d’obtenir des résultats probants afin de démontrer les bienfaits de la circulation inter-files pour aboutir à la légalisation de cette pratique », détaille Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC.

Liste des 21 départements concernés par l’expérimentation de la circulation inter-files :

  • Alpes-Maritimes (06)
  • Bouches-du-Rhône (13)
  • Drôme (26)
  • Essonne (91)
  • Gironde (33)
  • Haute-Garonne (31)
  • Hauts-de-Seine (92)
  • Hérault (34)
  • Isère (38)
  • Loire-Atlantique (44)
  • Nord (59)
  • Paris (75)
  • Pyrénées-Orientales (66)
  • Rhône (69)
  • Seine-et-Marne (77)
  • Seine-Saint-Denis (93)
  • Val-d’Oise (95)
  • Val-de-Marne (94)
  • Var (83)
  • Vaucluse (84)
  • Yvelines (78)

30 km/h en ville pour plus de tranquillité ?

Depuis quelques années, de plus en plus de villes françaises ont décidé de limiter la vitesse à 30 km/h sur l’ensemble de leur voirie, à l’exception parfois de certains boulevards de desserte, qui eux passent de 70 à 50 km/h.

Après Paris, Montpellier ou Clermont-Ferrand qui ont basculé en 2021, ce sera le tour de Lyon, Toulouse, Périgueux et Limoges en 2022.

« Cette nouvelle disposition incite à une conduite apaisée dans un milieu où les interactions entre usagers sont incessantes, et où de toute façon la vitesse réelle pratiquée est souvent largement inférieure. Dans les agglomérations ayant déjà instauré cette limitation à 30 km/h, cela se traduit par une baisse notable de l’accidentologie et de la mortalité dont la FFMC ne peut que se réjouir, tout en regrettant qu’encore une fois on ait commencé par instaurer des règles et des sanctions au lieu d’user de pédagogie.

Notre fédération reste donc vigilante afin que cette réglementation soit appliquée avec discernement, qu’elle soit accompagnée d’un délai pédagogique de sensibilisation des usagers avant toute verbalisation, et enfin qu’il n’y ait pas ensuite une avalanche de sanctions automatisées qui tomberaient dès 31 km/h… », indique Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC. 

Aux côtés de la FFMC, tous les acteurs du mouvement motard, dont est issue la Mutuelle, sont donc mobilisés pour que notre passion commune ne pâtisse pas de ces nouvelles restrictions.

La fréquence de vol est en hausse sur certaines catégories de machines, comme le démontre le « top ten 2020 » des 2 et 3-roues les plus volés en France. Concernant la méthode, l’Observatoire des vols 2018 publié par Coyote Secure révèle que 9 motos sur 10 disparaissent par « enlèvement ». Elles sont ensuite « enfouies » et terminent généralement démontées pour alimenter le marché de la pièce détachée de contrebande. Pourtant, attacher sa moto systématiquement à un point fixe et bien choisir son lieu de stationnement sont deux parades efficaces pour éviter ce fléau. Explications.

Qu’est-ce que l’enlèvement d’une moto ?

Cette méthode radicale consiste tout simplement à soustraire la moto, même protégée de son antivol (ou plusieurs pour les plus prudents) et même avec sirène d’alarme en fonction, de son lieu de stationnement et en même temps, du regard de son propriétaire. La destination est alors soit un fourgon mobilisé pour le larcin, soit un parking discret situé en sous-sol. Ce genre de vol ne dure qu’une poignée de secondes et les réseaux les plus aguerris sont souvent lourdement équipés pour agir vite (chariot de transport, treuil, grue d’atelier, etc.). L’étude Coyote Secure alerte d’ailleurs sur la généralisation de cette méthode (93,1 % des vols) et sa progression inquiétante (+12,5 % depuis 2016).

Qu’est-ce que l’enfouissement d’une moto ?

Depuis l’avènement des dispositifs de géolocalisation à fonction antivol, dont sont dotées de plus en plus de motos, les voleurs se sont adaptés. Ils tentent donc de rendre ces mouchards électroniques muets en les privant de réception dans une zone hors signal  GPS (box ou parking sous-terrain, container, etc.). Tapis de la sorte, ils ont également le temps de neutraliser les différents antivols installés, puis de démonter leur butin pour l’écouler sans tarder via des réseaux spécialisés dans le trafic de pièces détachées. L’étude Coyote Secure précise que plus d’un deux-roues retrouvé sur deux est découvert en sous-sol (55 %), et si cette proportion est, elle aussi, en forte croissance (+20 % depuis 2016), elle le doit aussi à l’amélioration permanente des performances des systèmes de repérage par satellite.

Comment éviter l’enlèvement de sa moto ?

La règle d’or est de toujours attacher sa moto à un point fixe (arceau dédié sur les parkings 2-roues, poteau, mobilier urbain, etc.). Les meilleurs antivols du marché, qu’ils soient mécaniques ou électroniques, ne sont d’aucune utilité si la moto n’est pas reliée à un point fixe. Mais attention, pour être 100 % efficace, il faut veiller à ne pas laisser traîner l’antivol au sol car il est plus facile à forcer et surtout, toujours fixer le U ou la chaîne à un élément non-démontable de la moto (bras oscillant, cadre, fourche complète).

Comment choisir son lieu de stationnement pour éviter le vol de sa moto ?

Dans l’espace public, privilégiez les endroits bien en vue (face à une terrasse de restaurant par exemple), très fréquentés et correctement éclairés la nuit (30 % des vols se déroulent entre 22 heures et 6 heures). Avant d’arrêter votre choix, assurez-vous de ne pas entraver la circulation des piétons et autres usagers de la voirie. En cas de stationnement régulier dans le même quartier, alternez le plus possible les lieux de parking pour ne pas créer d’habitude. Une moto garée systématiquement au même endroit se repère plus vite. De même, évitez autant que possible de laisser la moto au même endroit durant plusieurs jours. La même logique prévaut dans les parkings sous-terrains où il s’agit d’éviter les endroits sombres et déserts. Dans les propriétés privées, toujours protéger sa moto avec l’antivol si elle n’est pas garée dans un endroit fermé à clé (garage, box). Les motards les plus prudents n’hésitent d’ailleurs pas à cumuler les protections, en utilisant leur(s) antivol(s) même lorsque la porte du garage est verrouillée. 

Une garantie vol incitative à la Mutuelle des Motards

Afin de favoriser les bonnes pratiques qui contribuent à diminuer le fléau du vol, et éviter à ses sociétaires de s’exposer inutilement à ce risque, la Mutuelle des Motards a innové en créant trois niveaux de franchise pour la garantie vol(1). Ainsi, mieux la moto est protégée, moins la franchise serait élevée si elle venait néanmoins à être volée. Ainsi, et à titre d’exemple, avec une moto protégée par deux  moyens de protection, la franchise sera de  225 €, mais passerait à  338 € avec un seul moyen de protection. Avec le seul antivol de direction d’origine, qui est à utiliser dans tous les cas, elle grimpe alors à  675 €. 

Le sociétaire est libre de panacher les moyens de protection qu’il souhaite (système de traçabilité après vol,  système d’alarme d’origine constructeur, U, chaîne, gravage). En dehors de ceux installés d’origine sur la moto, les dispositifs antivols mécaniques ou les alarmes de seconde monte (pas de constructeur) doivent être certifiés NF recommandés par la FFMC ou CLASSE SRA. Les systèmes de démarrage type « clefs codées » ou « keyless » ne sont pas reconnus comme antivol.

 

Entre intempéries fréquentes, chute des températures et tombée de la nuit plus précoce, la saison d’hiver n’est pas des plus hospitalière lorsqu’on se trouve au guidon. Pour que vos balades hivernales soient le plus agréables possible, suivez les astuces et conseils de nos experts pour rouler sereinement et en toute sécurité lorsqu’il fait froid.

Comment soigner l’entretien de votre moto en hiver ? 

  • Sous l’effet du froid, les métaux se rétractent et les graissent se figent. Pour compenser ces désagréments, lubrifiez soigneusement toutes les articulations des commandes à l’aide d’un produit filant (type dégrippant) : axes de leviers, sélecteur de vitesse, pédale de frein arrière.
  • Si votre moto est équipée d’une transmission secondaire par chaîne, augmentez la fréquence de graissage pour compenser les multiples lessivages générés par les intempéries et le sel de déneigement.
  • Profitez de la révision d’hiver pour régler ou faire régler le faisceau de phare. Si l’ampoule est âgée de plus de trois ans, n’hésitez pas à la remplacer car elle a perdu au moins 25 % de luminosité.
  • Si vous utilisez des gants d’hiver épais, vous pouvez augmenter légèrement la garde des leviers, via la molette de réglage, pour faciliter leur préhension.

Comment évitez les pièges de la chaussée ?

  • En dessous de 7 degrés, la gomme de vos pneus ne montera jamais suffisamment en température. En conséquence, votre coefficient d’adhérence diminue, même sur route sèche. Prévoyez donc de réduire l’allure en conséquence et surtout, d’augmenter l’intervalle de sécurité avec les autres véhicules.
  • Après l’intervention d’un engin de salage, vous devez patienter environ 20 minutes après son passage pour que la solution épandue ait totalement rempli son office. N’essayez donc surtout pas de rouler juste derrière lui en pensant que l’adhérence est redevenue normale.
  • Après la fonte de la neige, méfiez-vous de l’accumulation de graviers utilisés pour le sablage lorsque le froid est tel que le sel est inefficace, ainsi que des résidus de sel, particulièrement glissants et qui maintiennent la chaussée humide.
  • Attention aux tronçons qui restent à l’ombre toute la journée (sous-bois, versant non ensoleillé), à ceux situés aux abords de zones humides (lacs, étangs, mares, cours d’eau) ou encore à toutes les chaussées surélevées soumises aux courants d’air (ponts, bretelles d’entrée et de sortie de voies rapides). Ils s’avèrent particulièrement dangereux, car potentiellement recouverts de gel alors que toutes les autres chaussées sont épargnées.
  • En ville, redoublez de vigilance aux entrées et sorties de parkings souterrains, très exposées aux courants d’air générateurs de verglas.
  • Abordez avec prudence les zones d’attente (feux tricolores, ronds-points, stations-service, stations de lavage) où s’accumulent résidus de sel, d’hydrocarbures, et  condensation des échappements. Un cocktail particulièrement glissant sur lequel il vaut mieux être très doux avec les commandes de frein ou d’accélérateur !

Comment adapter votre équipement vestimentaire moto l’hiver ? 

  • Prévoyez de compenser la baisse de température par une tenue isolante et/ou un vêtement supplémentaire (combinaison de pluie, coupe-vent, etc.). La majorité des équipements proposés sur le marché sont dotés d’inserts isolants très performants qui vous maintiendront au chaud. Vous pouvez également renforcer votre protection via des sous-vêtements spécifiques (laine ou synthétique), une grosse paire de chaussettes ou des sous-gants, mais dans ce cas, faites attention à ne pas être engoncés dans votre tenue, car vous obtiendrez l’effet inverse de celui recherché, avec une sensation de froid accentuée.
  • Pour garder des conditions de vision optimales, utilisez des produits anti-pluie à l’extérieur de l’écran du casque et, le cas échéant, sur le pare-brise de la moto. Cela évitera aux gouttelettes de stagner dans votre champ de vision.
  • Plusieurs solutions s’offrent à vous pour lutter contre la buée sur l’écran : produits spécifiques anti-buée ou mieux, le double écran (type Pinlock, Fog City, etc.) qui isole tel un double vitrage. Si votre écran est usé et rayé, c’est le bon moment pour le changer.
  • Gants, chaussures, blouson… les équipements chauffants se multiplient et apportent une sensation de confort inégalée, surtout dans les régions réputées pour leur rude climat.
  • Lorsque les conditions de visibilité sont dégradées, des lunettes dotées de verres teintés (généralement jaunes ou oranges) peuvent permettre d’améliorer les contrastes et de diminuer l’éblouissement.

Vous voilà parfaitement informés, prêts à profiter des beaux rides d’hiver !

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Au cœur d’un invraisemblable imbroglio cet été, le contrôle technique pour les 2-roues a été annoncé par décret le 11 août avant d’être suspendu le lendemain même par le président de la République. Que signifie ce retournement de situation ? Et serez-vous vraiment un jour soumis à cette obligation ? Toutes les réponses à vos principales questions.

Depuis quand existe le projet de contrôle technique pour les 2-roues ?

  • 1992 : instauration du contrôle technique obligatoire pour les automobiles. L’Union européenne exprime le souhait de déployer le même dispositif à destination des 2 et 3-roues motorisés. 
  • Début des années 2000 : les professionnels du secteur, réunis sous la bannière du CITA (Comité international de l’inspection technique automobile), usent de leur influence pour faire aboutir le projet. Il faut dire que le marché potentiel est estimé alors entre 1,5 et 2 milliards d’euros, ce qui aiguise les appétits. 
  • 2007 : bien qu’étayés par des études partiales les arguments du CITA sont repris en France par le Conseil économique et social, qui recommande un contrôle technique obligatoire pour les motos et les cyclomoteurs. Proposition repoussée presque aussitôt par le gouvernement
  • 2012 : L’Assemblée nationale et le Sénat se prononcent définitivement contre cette mesure. Cette position française est réaffirmée auprès du parlement européen, lors d’une réunion des ministres des transports de l’union. 
  • 2014 : L’intense lobbying des opérateurs de contrôle technique, au premier rang desquels figure le groupe germanique Dekra, finit par porter ses fruits et la directive européenne 2014/45/UE est promulguée. Ce texte prévoit la mise en place à partir du 1er janvier 2022 d’un contrôle technique pour les véhicules motorisés à deux et trois roues d’une cylindrée supérieure à 125 cm³. 
  • Été 2021 : Cette directive (adoptée en 2014) a incité la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) à publier un décret de mise en application le 11 août 2021, avant que le président de la République n’en demande sa suspension dès le lendemain !

L’Europe impose-t-elle vraiment la mise en place d’un contrôle technique pour les 2-roues ?

Oui et non, car suite à l’opposition de la France lors du vote européen de 2012, un régime dérogatoire a été prévu par le texte de loi présenté par la commission. En effet, la directive européenne 2014/45/UE précise dans son champ d’application que « les états membres peuvent exclure les 2 et 3-roues à moteur de l’application de la directive lorsque qu’ils ont mis en place des mesures alternatives de sécurité routière pour les véhicules à deux ou trois roues, en tenant notamment compte des statistiques pertinentes en matière de sécurité routière pour les cinq dernières années ».

Quelle est la position de la Mutuelle des Motards sur le contrôle technique pour les 2-roues ?

Toutes les études d’accidentologie disponibles, dont le rapport MAIDS qui analyse à grande échelle les accidents de 2-roues motorisés dans cinq pays européens, concluent que l’avarie technique n’intervient que de façon infime dans les causes d’accident (0,3 %). 

À la Mutuelle des Motards, sur plus de 18 000 sinistres étudiés sur la période 2016-2020, moins de 0,4 % des motos ont été signalées comme dangereuses dans les rapports d’expertise, souvent pour cause de pneus arrivés au témoin d’usure.

La mise en place d’un contrôle technique n’aurait donc aucune efficacité pour diminuer l’accidentalité. Il n’aurait alors pour finalité que de sanctionner l’usage de pièces adaptables, ce qui n’a aucun lien de causalité avéré sur l’accidentalité. « La formation initiale des candidats au permis moto comprend un large volet consacré aux vérifications techniques et à l’entretien du véhicule, avec par exemple le contrôle des plaquettes de frein ou la tension de chaîne secondaire. De plus, tout est visible et accessible sans démontage sur un 2-roues, et nous savons bien combien les motards sont attentifs à l’état de leur monture, car c’est un gage de sécurité. Souvent pointée du doigt, la sinistralité des conducteurs de 2-roues motorisés a d’ailleurs baissé de 30 % pour les motos et de 60 % pour les cyclomoteurs entre 2010 et 2020, et cela alors que dans la même période, le parc roulant s’est accru de quasiment 20 % ! 

La mise en place d’un contrôle technique n’aurait donc aucune efficacité N’oublions pas que la principale cause de mortalité reste la vulnérabilité vis-à-vis des autres usagers, et que dans 67,5 % des cas, la responsabilité du motard n’est aucunement engagée. 

Yannick Bournazel, Catalyseur – cellule innovation de la Mutuelle des Motards 

Si l’on veut vraiment agir sur l’accidentalité, c’est donc sur le partage de la route et la sensibilisation des usagers qu’il faut intervenir, et non prioritairement sur les rares causes techniques. C’est le rôle des assureurs, et la Mutuelle s’investit depuis sa création cette thématique. La création récente de notre filiale de formation SECURIDER en est une nouvelle démonstration », précise Yannick Bournazel, pilote du Catalyseur, la cellule innovation de la Mutuelle des Motards.

Quelles sont les actions engagées par la FFMC pour lutter contre la mise en place d’un contrôle technique pour les 2-roues ?

Depuis les premiers soubresauts du projet de contrôle technique 2-roues dans les années 2000, la Fédération française des motards en colère (FFMC) s’est clairement positionnée contre sa mise en place et a mobilisé les motards dans la rue à de multiples reprises pour défendre sa position. Elle s’est aussi imposée comme interlocutrice privilégiée des pouvoirs publics afin d’apporter ses propositions et rappeler ses préoccupations citoyennes, notamment en matière de lutte contre le bruit et la pollution. « Après la volte-face de cet été, engendrée par un excès de zèle de l’administration, nous avons aussitôt été invités par le Ministre des transports, Jean-Baptiste Djebbari, le vendredi 3 septembre dernier. Nous étions conviés en tant qu’associations représentatives des usagers, en compagnie de Sébastien Poirier, Président de la Fédération Française de Motocyclisme (FFM). À l’issue de cette réunion, la feuille de route est très claire. Il s’agit d’abord d’abroger, dans l’idéal avant la fin de l’année 2021, le décret promulgué le 11 août. En parallèle, nous poursuivons les travaux engagés entre les associations d’usagers et les pouvoirs publics pour mettre en place des mesures alternatives pour améliorer la sécurité des utilisateurs de 2-roues. 

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Les trois principaux thèmes de travail retenus sont l’amélioration des infrastructures, l’incitation à l’équipement et la sensibilisation aux usagers vulnérables lors de la formation initiale.

Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC

En les additionnant aux mesures déjà mises en œuvre dans le pays, comme la réforme du permis moto ou la limitation à 80 km/h (même si elles ne sont pas de notre ressort et que nous les avons parfois même combattues !), nous pourrons alors démontrer à l’Europe que le contrôle technique via des opérateurs indépendants est inutile parce qu’inefficace, alors que les mesures prises sont déjà porteuses d’effets », détaille Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC.

  • Découvrez le reportage de Moto Mag :

Après plusieurs aller-retours entre l’Assemblée nationale et le Sénat, le calendrier et les conditions de mise en application des Zones à faibles émissions mobilités (ZFEm) ont été approuvés en juillet dernier. Dans la foulée, la loi « Climat et Résilience » comprenant cette mesure a été promulguée le 22 août. Avez-vous encore le droit de circuler avec votre 2-roues en ville ? Pour savoir quel est l’impact, présent et futur, de cette loi sur vos déplacements urbains et péri-urbains, suivez notre guide.

Quelles sont les restrictions de circulation imposées par les ZFE ?

Les véhicules les plus polluants sont interdits de circuler dans les ZFE du lundi au vendredi de 8 h à 20 h, sauf les jours fériés. Tous les véhicules routiers sont concernés : voitures, poids lourds, bus, autocars, 2-roues, véhicules utilitaires (sauf engins agricoles et engins de chantier)

Voir les restrictions de circulation par ville

  • Le certificat qualité de l’air, appelé « vignette Crit’air », détermine l’aptitude à circuler ou non dans les ZFE. Il est basé sur la date de première immatriculation ou la norme EURO du véhicule ainsi que son type de motorisation.

INFOGRAPHIE

  • Le périmètre d’une ZFE doit être matérialisé par des panneaux de signalisation.

Que risquez-vous en cas de contrôle ?

Si vous vous déplacez dans une ZFE avec un véhicule non autorisé ou sans vignette Crit’Air, vous êtes passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 €. En général, il s’agit d’une amende forfaitaire de 68 €.

Comment sont mises en place les ZFE ?

Initialement prévue pour le début de l’année 2021, la mise en place des ZFE a été bouleversée par la situation sanitaire. Les agglomérations concernées ont pour l’instant toute latitude pour définir les critères d’accès, les plages horaires ou le périmètre géographique de leur ZFE. Et les modalités de mise en œuvre sont encore au stade de projet dans la plupart d’entre elles.
Ainsi, les catégories de véhicules concernés ne sont pas les mêmes d’une ZFE à l’autre. Actuellement, seule la Métropole du Grand Paris a décidé d’interdire certains 2-roues motorisés. À terme, une harmonisation du dispositif sur la base des modalités appliquées dans cette Métropole devrait concerner tous les véhicules, 2-roues motorisés compris, en fonction de leur classement Crit’air.

Quelles sont les agglomérations concernées par la mise en place de ZFE ?

Cinq collectivités ont d’ores et déjà mis en place leur ZFE :

  • Métropole de Lyon
  • Grenoble-Alpes-Métropole
  • Ville de Paris
  • Métropole du Grand Paris (périmètre de l’A86)
  • Reims

Sept autres métropoles doivent obligatoirement mettre en place leur ZFE d’ici fin 2021 :

  • Métropole d’Aix-Marseille-Provence
  • Métropole Nice-Côte d’Azur
  • Métropole Toulon-Provence-Méditerranée   
  • Toulouse Métropole  
  • Montpellier-Méditerranée Métropole
  • Eurométropole de Strasbourg  
  • Métropole Rouen-Normandie.   

La loi « Climat et Résilience » rend obligatoire la mise en place de ZFE dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici le 31 décembre 2024, soit une trentaine de collectivités de plus qui seront concernées.

Votre 2-roues est-il encore utilisable dans les ZFE, et si oui, jusqu’à quand ?

(données septembre 2021)

Paris :

  • Depuis le 1er janvier 2017, les 2-roues motorisés classés Crit’air 5, (immatriculés avant le 31 mai 2000), sont déjà concernés dans Paris intra-muros.

Métropole Grand Paris :

  • 1er juin 2021 : les 2-roues motorisés classés Crit’air 4 (immatriculés avant le 1er juillet 2004) sont interdits en semaine, de 8 h à 20 h.
  • 1er juillet 2022 : les 2-roues motorisés classés Crit’air 3 (immatriculés avant le 1er janvier 2007) seront interdits en semaine, de 8 h à 20 h.
  • 1er janvier 2024 : les 2-roues motorisés classés Crit’air 2 (immatriculés avant le 1er janvier 2017 ou  1er janvier 2018 pour les cyclomoteurs)  seront interdits en semaine, de 8 h à 20 h.
  • 1er janvier 2030 : tous les véhicules thermiques seront interdits en semaine, de 8 h à 20 h.

Lyon : 

  • Les mesures de restriction de la ZFE ne concernent pas les 2-roues motorisés.

Reims : 

  • Les mesures de restriction de la ZFE ne concernent pas les 2-roues motorisés. 

Toulouse : 

  • 1er janvier 2023 : les 2-roues motorisés classés Crit’air 4, 5 et non-classés ne pourront plus circuler.
  • 1er janvier 2024 : les 2-roues motorisés classés Crit’air 3 ne pourront plus circuler.

Grenoble : 

  • Les mesures de restriction de la ZFE ne concernent pas les 2-roues motorisés.

Autres agglomérations : 

Pas encore de critères rendus publics.

Aurez-vous droit à des aides pour changer de 2-roues motorisé ?

La prime à la conversion, versée en cas de mise au rebut d’un véhicule polluant, ne concerne pas les 2-roues motorisés.
Le bonus écologique pour un 2 ou 3-roues à moteur électrique de 2 kW ou plus peut atteindre 900 €. Les critères d’éligibilité sont ici .

Votre moto de collection peut-elle rouler dans une ZFE ?

Seuls les véhicules dont le certificat d’immatriculation porte la mention « Collection » sont exemptés de restriction de circulation dans les ZFE, et pour l’instant uniquement dans la métropole du Grand Paris.

Les critères d’éligibilité au statut de véhicule de collection sont définis par le Code de la Route (article R 311-1). Ils précisent que le véhicule doit avoir été immatriculé pour la première fois il y a au moins trente ans, qu’il n’est plus produit en neuf, et enfin, maintenu dans sa configuration d’origine.

Pour obtenir un certificat d’immatriculation collection, vous devez d’abord solliciter la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE) afin qu’elle vous délivre une attestation de datation et caractéristiques. Muni de ce document, vous pourrez remplir votre demande de certificat d’immatriculation auprès de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS).

Attention, la dérogation pour les véhicules de collection ne permet pas de circuler dans un cadre professionnel, ou d’effectuer les trajets quotidiens entre le domicile et son lieu de travail.

Pouvez-vous circuler si vous avez souscrit un contrat « Collector » à la Mutuelle ?

Attention, le fait d’être titulaire d’un contrat « Collector » ne vous garantit pas l’autorisation de circuler dans les ZFE car nos critères d’éligibilité à ce contrat sont plus étendus que la définition de véhicule de collection. En effet, ce contrat couvre aussi les motos d’exception ayant marqué leur époque, même si elles sont âgées de moins de trente ans, ainsi que les motos antérieures à 1970 même si elles ne sont pas immatriculées en collection.

Quelle est la position de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) sur les ZFE ?

Cela fait maintenant une dizaine d’années que la FFMC avertit de la nuisance potentielle des ZFE sur notre mobilité, en fait depuis leur apparition sous l’acronyme de ZAPA (Zone d’Action Prioritaire pour l’Air) ! Et les voilà instaurées, sans aucune information préalable des citoyens ni dispositions éducatives.
Ce système, uniquement basé sur la restriction et la sanction, est incompréhensible pour les usagers. Non seulement il est très complexe dans ses dispositions mais en plus, sa mise en œuvre peut varier d’une agglomération à une autre. Et depuis le début, nous soulignons l’aspect inégalitaire et injuste de ce dispositif, qui n’est même pas vraiment écologique.
En effet, si vous avez les moyens de vous acquitter du malus de 30 000 €, vous pouvez continuer à polluer dans les rues de Paris à votre guise au volant d’un bolide qui consomme 20 l/100km au ralenti ! Et pendant ce temps, les plus défavorisés sont ceux qui vont en souffrir le plus parce qu’ils n’ont pas les moyens de changer de véhicule, avec ou sans aide de l’État. Dans les faits, cette interdiction de déplacement s’apparente à une véritable assignation à résidence !

précise Didier Renoux, chargé de communication à la FFMC.

Julien Mandois, 32 ans, est sociétaire de la Mutuelle. Il roule au quotidien sur une Suzuki 1200 Bandit. En 2018, à la suite d’une opération d’une tumeur à l’oreille interne, il décide de donner libre cours à sa passion, la compétition moto. Au guidon d’une Yamaha R6, il enchaîne alors les séances de roulage sur circuit et les courses de côte, avec un seul et unique leitmotiv : « Ne rien remettre à demain ».

CARPE DIEM

Tes débuts en compétition ne se sont pas vraiment déroulés comme tu l’imaginais ?

C’est le moins qu’on puisse dire ! Après une première saison 2019 où j’ai pu participer à deux courses de côte du championnat de France de la montagne en catégorie promotion, l’an dernier, j’ai expérimenté malgré moi le « high-side » lors d’un entraînement sur le circuit du Vigean (la roue arrière dérape puis raccroche brutalement – NDLR). L’effet catapulte m’a éjecté violemment de la moto et la réception m’a coûté une commotion cérébrale et la fracture de la vertèbre T12. Six mois de rééducation plus tard, j’ai enfin pu préparer ma saison 2021 de championnat de France de la montagne, cette fois en catégorie Supersport.

Au début, les réticences de ton entourage devaient peser lourd, non ?

Pas du tout, ma famille et mes amis me soutiennent à 100 % ! C’est aussi le cas de mes partenaires, qui m’aident pour la préparation physique, la mise au point de la moto et toutes les questions d’intendance. Par contre, si je m’étais contenté des avis médicaux et des contre-indications induites par la maladie, je n’aurais rien fait du tout. Lors du premier diagnostic, on ne me donnait que trois mois d’espérance de vie… Cela m’a poussé à me battre, à surmonter les douleurs qui m’accompagnent presque au quotidien. Aujourd’hui, rien n’est encore gagné de ce côté-là, car le risque de récidive reste très élevé. Mais je sais qu’il faut se battre pour y arriver. Si tu n’essaies pas, tu as déjà perdu ! 

Pourquoi as-tu choisi de rouler en course de côte dans le championnat de France de la montagne ?

C’est un format de compétition très exigeant, très intense ! Les épreuves se déroulent sur route, le long d’un tracé de quelques kilomètres seulement. Et comme chaque épreuve comprend trois manches d’essai et trois manches de course qui ne durent chacune qu’une poignée de secondes, c’est de la vitesse pure. J’ai donc besoin d’une concentration maximale et d’une mémoire à toute épreuve. C’est un défi de plus que je lance contre la maladie. Et ce challenge, je suis trop fier de le relever pour moi-même aussi. Cette année, j’ai réussi à participer à toutes les épreuves du championnat, en réalisant des temps corrects. Reste encore la finale fin septembre. Et chaque fois que je me place sur la ligne de départ, j’ai les larmes aux yeux !

Quels sont tes objectifs pour les prochaines saisons ?

D’abord, je compte participer à une ou deux courses supplémentaires dans le cadre du championnat international de courses sur route (International Road Racing Championship). Puis j’envisage également de participer à un rallye routier, pour m’initier à d’autres formats de course plus longs. Ensuite, l’objectif est de pouvoir participer au Manx GP, qui est l’antichambre du Tourist Trophy. Et bien sûr, le rêve ultime est de m’engager au T.T, mais la sélection est rude et le chemin encore long…

À travers ton expérience, souhaites-tu faire passer un message aux autres motards ?

Sur mon dossier de presse de pilote, c’est la Faucheuse qui se tient derrière mon casque. C’est une forme de pied de nez, une façon de prendre le destin à rebrousse-poil ! Donc, si je peux apporter de l’espoir à d’autres personnes malades et les inciter à se réaliser dans leur passion, je serai satisfait. Ensuite, j’ai aussi envie de sensibiliser les gens qui traversent une période délicate au fait que surmonter les épreuves, ce n’est pas seulement lutter, mais surtout devenir plus fort. Croyez en vos rêves !

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Le Courtier Du Motard propose à son réseau de partenaires de distribuer l’offre 2 et 3 roues à moteur « prévention comprise » de la Mutuelle des Motards.

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