Chaque année, les Assemblées régionales sont des moments d’échanges privilégiés où les sociétaires peuvent s’impliquer activement dans la vie de leur Mutuelle. En effet, depuis sa création, la Mutuelle des Motards est une assurance sans actionnaire qui appartient à ses sociétaires. Ne ratez pas ces rendez-vous de démocratie directe, exceptionnellement organisés cette année en visioconférence du 8 au 24 mars.

Pour garder la proximité avec nos sociétaires, qui nous tient tant à cœur, nous avons tout mis en œuvre pour pouvoir, malgré la situation actuelle, échanger avec vous pendant votre Assemblée régionale qui se tiendra donc de façon dématérialisée, en visioconférence. Votre équipe locale, accompagnée d’administrateurs de la Mutuelle, sera mobilisée depuis le siège social de Pérols (34) pour vous informer et répondre à vos questions, en direct.
Les 54 Assemblées, réparties sur 13 soirées, seront regroupées en fonction de leurs régions administratives. Font exception la Corse, qui sera rattachée à la région PACA, et L’Île-de-France, divisée entre Paris et les autres départements (voir calendrier ci-dessous).

Vous pourrez donc, comme chaque année, postuler, voter et, échanger avec les administrateurs, délégués bénévoles, responsables de bureaux et membres du conseil de direction de votre Mutuelle.

Les grandes étapes des Assemblées régionales 2021

Dépôt des candidatures de représentants élus des sociétairesPériodes de votes (propre à chaque Assemblée régionale)Assemblées régionales
Du 13/02/21 au 21/02/21Du 26/02/21 au 21/03/21Du 08/03/21 au 24/03/21

Les objectifs des Assemblées régionales

  • Élire les représentants des sociétaires qui participeront à l’Assemblée générale (voir focus à la fin de cet article).
  • Élire les représentants des sociétaires pour participer aux Commissions sinistres créées pour donner la parole aux sociétaires donc la sinistralité est anormalement élevée (un focus sur le sujet est disponible à la fin de cet article).

Comment participer à mon Assemblée régionale

  • Comme chaque sociétaire, vous allez recevoir votre convocation, par mail dès fin janvier ou par voie postale début février.
  • Du 13 au 21 février vous pouvez présenter votre candidature en tant que représentant des sociétaires pour participer à l’Assemblée Générale et/ou aux Commissions sinistres.
  • À partir du 26 février, vous disposerez d’une période de vote pour élire vos représentants régionaux à l’Assemblée Générale ainsi qu’aux Commissions sinistres.

Comment se dérouleront les Assemblées régionales

  • L’administrateur qui anime l’Assemblée régionale ouvrira la séance à 19h00. Il précisera le nombre d’assemblées réunies dans la même région administrative.
  • L’ensemble des thématiques abordées seront présentées via plusieurs vidéos puis débattues lors de moments de questions/réponses.
  • Les résultats des votes seront annoncés pour chacune des Assemblées régionales.
  • Un moment d’information sur le déroulement de l’Assemblée Générale viendra clôturer les échanges.
  • Fin de l’Assemblée régionale (durée totale environ 1 h 30).

Le calendrier des AR 2021

(Entre parenthèses, les départements où se déroulent habituellement des Assemblées régionales)

  • 8 mars : Pays de la Loire (44, 53)
  • 9 mars : Bretagne (29, 35)
  • 10 mars : Normandie (14, 27, 76)
  • 11 mars : Centre (37, 45)
  • 12 mars : Nouvelle-Aquitaine (16, 24, 33, 40, 47, 64, 79, 87)
  • 15 mars : PACA + Corse (04, 06, 13, 83, 84, 2A, 2B)
  • 16 mars : Auvergne-Rhône-Alpes (26, 38, 42, 63, 69, 73, 74)
  • 17 mars : Bourgogne-Franche-Comté (21, 25, 39)
  • 18 mars : Île-de-France (75)
  • 19 mars : Île-de-France (77, 78, 91, 92, 94, 95)
  • 22 mars : Hauts-de-France (59, 60, 80)
  • 23 mars : Grand-Est (54, 57, 67, 68)
  • 24 mars : Occitanie (12, 30, 31, 32, 34, 66, 81)

Focus « Représentants des sociétaires aux Commissions Sinistres »

Chez la majorité des assureurs, il suffit d’avoir déclaré deux ou trois sinistres, même non-responsables, pour recevoir un avis de résiliation. La procédure est même parfois automatisée. Rien de tout cela à la Mutuelle des Motards ! Pour éviter toute forme de discrimination, elle a mis en place les Commissions sinistres. Ainsi, les rares sociétaires confrontés à une forte sinistralité ont la parole et gardent la main sur leur avenir. Une exclusivité 100 % Mutuelle des Motards !

Depuis toujours, la Mutuelle des Motards propose des produits d’assurance « prévention comprise ». En évitant précisément le côté répressif d’une résiliation arbitraire, les Commissions sinistres s’inscrivent pleinement dans ce précepte. Elles confortent également la Mutuelle dans sa place de spécialiste de l’assurance 2-roues. En effet, mieux comprendre la sinistralité permet de mieux appréhender le risque. Ces Commissions se réunissent une fois par an, en janvier, dans chaque département où des sociétaires sont concernés.

Les représentants des sociétaires au sein des Commissions sinistres sont élus lors des Assemblées régionales (voir ci-dessus). Aux côtés de salariés et de délégués bénévoles de la Mutuelle, ils accueillent les sociétaires en difficulté et les invitent à faire valoir leurs arguments. Au terme des échanges, la Commission sinistres rend un avis consultatif puis la Direction générale statue sur la base de cet avis. Les sociétaires peuvent alors se voir proposer une limitation des garanties, la préconisation de suivre un stage de perfectionnement à la conduite ou, dans les cas extrêmes, une résiliation du contrat. Réjouissons-nous que chaque année, le pourcentage de sociétaires concernés reste infinitésimal. Ainsi, pour l’année 2020, seuls 24 sociétaires ont été convoqués dans 15 bureaux, du 6 au 15 janvier 2021.

Zoom sur les « Représentants des sociétaires à l’Assemblée Générale »

En tant que participant à une Assemblée régionale, vous pouvez présenter votre candidature à l’élection des représentants des sociétaires de votre région.

Lorsque vous êtes élu, vous participez à l’Assemblée Générale en tant que mandataire mutualiste et apportez votre concours bénévolement. Vous représentez alors les sociétaires et leurs intérêts en prenant part aux votes des résolutions.
Avant la tenue de l’Assemblée Générale, vous recevez la documentation nécessaire pour approfondir vos connaissances et préparer vos prises de décisions. Il s’agit de statuer sur les comptes de la Mutuelle, de vous prononcer sur sa gestion, de définir les orientations politiques et économiques à court et moyen terme et, le cas échéant, d’élire les membres du conseil d’administration en fonction du nombre de postes à pourvoir. N’oubliez pas que tout sociétaire à jour de cotisation peut postuler à un poste d’administrateur de la Mutuelle des Motards.

Après un accident de la route entraînant une hospitalisation ou une immobilisation au domicile, recevoir une compensation financière ne suffit pas ! À la Mutuelle des Motards, nous allons plus loin que l’indemnisation et proposons un accompagnement réellement personnalisé. Ainsi, nous sommes à vos côtés dès le premier jour du sinistre pour vous assister dans la gestion de votre quotidien. C’est le principe de la garantie SAVE, de notre conception du métier d’assureur mutualiste, une spécificité 100 % Mutuelle des Motards, incluse dans tous les contrats.

Créée en 2010 avec notre partenaire Inter Mutuelle Assistance (IMA), SAVE (Soutien et Accompagnement des Victimes de la route et de leur Entourage) est une garantie solidaire dont bénéficient tous les sociétaires, domiciliés en France métropolitaine, Guadeloupe, Martinique, Réunion ou Guyane. Symbole de solidarité, chacun d’entre vous contribue à cette garantie.

En prenant en compte toutes les conséquences de l’accident, et pas seulement les dommages matériels et corporels, elle permet d’adapter l’accompagnement dans la gestion du quotidien aux besoins réels de la victime et de sa famille. À cet effet, des délégués bénévoles de la Mutuelle sont formés pour assurer, aux côtés de professionnels, un relais de proximité auprès de vous et de votre entourage.

Après un accident de la route avec un véhicule assuré à la Mutuelle des Motards entraînant une hospitalisation, une immobilisation au domicile ou un décès, vous ou vos proches bénéficiez d’un accompagnement.

Il est difficile de détailler un dispositif qui se veut avant tout construit autour de valeurs humaines et de principes de solidarité motarde, mais globalement les domaines ci-dessous sont concernés :

  • Soutien psychologique.
  • Aide pour les démarches administratives liées au travail et à l’aide sociale.
  • Aide pour la gestion du quotidien : aide à domicile, conduite des enfants à l’école, prise en charge de la garde des enfants, transports aux rendez-vous médicaux, transfert et garde d’animaux domestiques.
  • Aide scolaire : école à domicile jusqu’à la reprise des cours, soutien scolaire après la reprise des cours.
  • Lorsqu’il est impossible de reprendre la conduite d’une moto classique, sans adaptations spécifiques, la Mutuelle propose un accompagnement complet : conseils, aide administrative pour le permis de conduire, prêt d’un véhicule adapté pour l’apprentissage, aide financière pour les cours de conduite, pour l’aménagement de votre nouvelle moto et pour l’acquisition d’un équipement de protection adapté.

Après expertise médicale :

  • Aide au retour à l’emploi : bilan professionnel et identification des métiers possibles, techniques de recherche d’emploi, prospection d’offres d’emplois.
  • Protocole thérapeutique de rééducation fonctionnelle par l’hippothérapie.
  • Aide à l’aménagement du logement avec bilan de situation par un ergothérapeute et conseils d’un architecte.
  • Aide au déménagement : démarches administratives, état des lieux, déménagement, nettoyage du logement quitté.
  • Accompagnement de la famille en cas de décès.

SAVE, concrètement, comment ça marche ?

Suite à un accident, Vincent doit rester à domicile et porter un corset pendant 5 mois. Cette immobilité passagère lui empêche d’exercer son métier de professeur dans un lycée professionnel et ses vacations dans un autre établissement.  Alertés, les équipes de la Mutuelle des Motards sont venus à la rencontre de Vincent et sa famille afin d’évaluer les difficultés rencontrées. Au terme de la visite, ils ont activé la garantie SAVE qui lui ont permis de bénéficier du passage d’une aide-ménagère, d’un accompagnement des enfants à l’école et d’un soutien psychologique pour surmonter ces moments difficiles. Aujourd’hui Vincent a repris ses activités professionnelles et a retrouvé le sourire !

Pour que la Mutuelle puisse assurer pleinement son rôle et bien vous défendre, il est essentiel de renseigner correctement le constat amiable car il est irrévocable et fait office de preuve de la matérialité de l’accident. Tous nos conseils pour remplir parfaitement ce formulaire.

Les fondamentaux

Voici déjà les premiers réflexes à adopter :

  • Après un accrochage, il faut d’abord protéger les lieux de l’accident et alerter les secours en cas de dommages corporels. Ensuite, dégager la chaussée si c’est possible.
  • Attention, sur un constat amiable, seul le recto est pris en compte pour déterminer les responsabilités. Le verso n’est qu’un complément d’information. Pour bien marquer les deux exemplaires, remplissez le constat au stylo-bille.
  • Essayez de trouver des témoins et notez leurs coordonnées complètes (nom, adresse et numéro de téléphone) dans la case 5. Ces témoignages pourront être utiles en cas de désaccord avec l’autre conducteur, voire s’il refuse de signer le constat. Attention, les témoignages recueillis émanant de personnes qui vous connaissent ou des passagers des véhicules impliqués dans l’accident sont difficilement recevables.
  • Envoyez votre constat à la Mutuelle dans les cinq jours suivant l’accident, et pensez à en garder une copie.

3 questions à : Stéphanie Guillard, référente « Indemnisation Matériel » à la Mutuelle des Motards

Quelles précautions prendre au moment de remplir un constat ?
D’abord bien vérifier l’état du formulaire avant de l’utiliser. Comme il est constitué de deux feuillets, dont un double carboné, le moindre pli ou frottement peut marquer et fausser le croquis, voire rendre le document illisible. Veillez donc à toujours disposer d’un exemplaire en parfait état avec vous.

À quel moment faut-il le remplir ?
Si votre condition physique le permet, n’attendez surtout pas pour remplir le constat et ne remettez surtout pas cette étape à plus tard. Prenez tout de suite des photos pour figer la scène et relever les immatriculations, puis mettez-vous à l’abri en dégageant si possible les véhicules des voies de circulation. Cela permet de réduire le stress et de recentrer son attention sur le document à compléter. Attention également à ne pas faire d’échange de constat par la poste, en envoyant un formulaire signé en blanc !

À quoi faut-il être attentif pour être correctement indemnisé ?
Dans la rubrique « Dégâts apparents », il est inutile de détailler tous les dommages visibles. Par exemple, inscrivez simplement « choc côté gauche, sous réserve d’expertise » plutôt que « rétroviseur, sélecteur, guidon, réservoir, levier, poignée… », car vous risqueriez probablement d’en oublier.

N’oubliez pas d’y spécifier votre équipement personnel (casque, blouson, bottes, etc.), même dans la rubrique – Observations.

Top 5 des erreurs à éviter au moment de compléter un constat amiable

1. À la rubrique 12 « Circonstances » (colonne du milieu du constat), bien cocher les cases et rayer les mentions inutiles aux points 1 et 2, puis spécifier en bas de la rubrique le nombre de cases cochées car cela permet d’éviter un rajout à posteriori. Pour savoir s’il faut cocher une case ou non, il faut pouvoir placer « je » au début de la phrase. Exemple à la case 8 « heurtait à l’arrière, en roulant dans le même sens et sur une même file » : celui qui coche est celui qui a heurté, pas l’inverse.

2. Avant de réaliser le croquis, faites d’abord un brouillon. Ne séparez pas les voies de circulation par un trait car il pourrait être interprété comme une signalisation au sol de type ligne continue. Bien faire figurer toute la signalisation (marquage au sol, panneaux). Enfin, veillez à bien préciser la localisation : nom des rues, numéro des maisons, appellation de la route, point kilométrique, etc.

3. En présence d’une signalisation lumineuse de régulation du trafic, de type feu de circulation routière, n’indiquez surtout pas « feu rouge » à la place de « feu tricolore ». Cela pourrait être interprété comme la couleur effective du feu lors de l’accident.

4. À la rubrique 7 « Véhicule », n’écrivez pas en minuscules mais plutôt en capitales, afin que l’immatriculation soit extrêmement bien lisible. Anticipez les potentielles erreurs de lecture (F/E, H/N, 3/8, etc.). La version numérique « e-constat », uniquement utilisable s’il n’y a pas eu de dégâts corporels, permet d’éviter ce genre d’erreurs, y compris sur la signalisation puisque vous choisissez des pictogrammes.

5. À la rubrique 8 « Société d’assurance », ne pas simplement se contenter de noter le nom de l’assureur mais bien l’ensemble des informations. Vérifiez que l’autre conducteur la complète très lisiblement et par sécurité, faites une photo de sa vignette d’assurance.

Étienne Aka, délégué bénévole de la Mutuelle des Motards, anime un atelier « bien remplir son constat amiable » durant les Liber’days , moments de rencontre entre sociétaires organisés par la Mutuelle des Motards :

Lors des Liber’days, nous proposons différentes activités qui vont de l’initiation aux premiers secours, avec Christophe Tursan, membre du Conseil d’Administration de la Mutuelle, jusqu’à l’atelier mécanique avec Pierre Sarfati, membre de la FFMC 34. C’est aussi dans ce cadre que nous avons mis en place une session de sensibilisation à l’importance de bien remplir un constat amiable. Nous nous basons sur un support power-point élaboré par les services de la Mutuelle.

Pourquoi avoir choisi le thème du constat amiable ?
Sur ce sujet qui peut sembler rébarbatif au premier abord, nous insistons justement sur les points importants à ne pas oublier lors de la rédaction de ce document.

Les sociétaires prennent vite conscience que c’est essentiel pour être correctement indemnisé, et que les erreurs peuvent avoir de lourdes conséquences en termes de responsabilité attribuée à l’un ou l’autre des protagonistes. D’ailleurs, il arrive que certains sociétaires partagent leur expérience en la matière.

Comment procédez-vous ?
Nous partons toujours de cas concrets, en analysant des situations réelles d’accident et le constat correspondant. Le tout se déroule sous forme d’échange et de questions/réponses lors d’un tour de table. Les principales sources d’erreur sont décortiquées, par exemple pour les collisions sur un carrefour giratoire, où chaque détail compte sur le croquis concernant la signalisation et le placement des véhicules. À terme, nous allons également organiser une sorte de jeu des sept erreurs en étudiant des constats sciemment mal remplis. Par ailleurs, notre support d’intervention propose un cas d’accident qui comporte plusieurs solutions où les responsabilités sont différentes, avec des conséquences importantes.

Le prêt de guidon est inclus sans franchise sur tous nos contrats.

Parce que la moto est une passion rien n’est plus agréable que de la partager. Bien sûr prêter sa machine provoque toujours un petit pincement mais, parce que nous savons que ces moments sont aussi des moments de convivialité, nous avons décidé de vous permettre de le faire en toute sérénité.

Besoin de dépanner un ami, envie de faire tester votre bijou à votre meilleur ami, rendre service à un motard… il n’y a que des bonnes raisons de prêter sa moto.

C’est pour cela que nous avons inclus le prêt de guidon sans franchise sur tous nos contrats.

Vous pouvez donc prêter votre véhicule en toute sérénité à la condition que la clause de conduite exclusive n’ait pas été souscrite.

Tous les conducteurs autorisés, même occasionnels, sont couverts pour les dommages causés aux tiers, les dommages corporels et, en formule Tous Risques, ceux causés à votre véhicule. Alors profitez, faites profiter, prenez du plaisir tout simplement.

Pour plus d’informations, contactez votre courtier, interlocuteur privilégié.

À deux-roues, votre équipement est votre seule protection. Parce qu’à la Mutuelle, nous assurons des motards avant d’assurer des motos, la priorité sera toujours donnée à la protection de l’usager, à votre protection. Quels équipements devez-vous prévoir ? Quel type de matériel choisir ? Y a-t-il des normes à respecter ? Nos experts vous guident pour toujours plus de sécurité.

Le casque, élément primordial de votre protection

Tous les casques sur le marché doivent répondre à la norme européenne ECE 22-05 (et avoir du style ! enfin, ça, c’est chacun qui voit) !

Les différents types de casques :

JetIntégralModulable ou Crossover
Il est idéal pour avoir le visage au vent mais ne protège pas des traumatismes maxillo-faciaux en cas de chute.C’est le meilleur casque en matière de protection du visage. Il doit être équipé de ventilations efficaces pour préserver une bonne aération de l’intérieur. L’intégral est également décliné en version tout-terrain, dépourvu d’écran.Sur un casque modulable, la mentonnière est articulée pour le transformer en Jet, tandis que le Crossover est un casque doté d’une mentonnière totalement démontable. Vérifiez que le modèle convoité dispose de la double homologation « ouvert / fermé », ce qui vous assure une protection optimale dans les deux cas. Si seule la lettre P figure sur l’étiquette d’homologation, l’usage doit être limité à celui d’un intégral. Si la mention P/J est présente, le casque est utilisable avec la mentonnière relevée ou démontée.

Trois systèmes de fermeture pour la jugulaire :

Boucle automatiqueBoucle micrométriqueDouble anneau
Fonctionne comme une ceinture de sécurité, avec une boucle métallique et un loquet. Le serrage des sangles prend du jeu au fil du temps et doit être contrôlé régulièrement.Une languette crantée s’insère dans un système de verrouillage à cliquet et permet un serrage précis. Là aussi, le serrage des sangles doit être réajusté régulièrement.Appelé aussi « double D », ce système est à la fois le plus simple à utiliser, le plus fiable et aussi le plus sûr en matière de résistance à l’arrachement, à tel point qu’il est le seul autorisé en compétition sur circuit.

Trois types d’écrans :

TranslucideFuméPhotochromique
Tous les casques sont disponibles d’origine avec un écran incolore.L’écran fumé ou teinté n’est pas toujours homologué pour un usage routier. Les plus sombres sont totalement interdits sur la voie publique.Le niveau d’assombrissement de l’écran varie en fonction de la luminosité et de la quantité de lumière reçue.

Deux types de matériaux pour la coque d’un casque :

PolycarbonateFibre (verre, kevlar, carbone)
Matière plastique injectée sous pression dans un moule, technique la plus économique.Les modèles en fibre sont souvent plus légers et aussi plus chers. Et attention, les modèles les plus onéreux ne sont pas forcément les meilleurs, comme le démontrent les tests réalisés par Certimoov avec la Mutuelle des Motards.

Les atouts d’un bon casque :

  • Ventilations efficaces.
  • Poids raisonnable.
  • Écran réglable sur plusieurs crans afin de pouvoir rester entrouvert.
  • Écran facile à démonter pour faciliter le nettoyage ou le remplacement.
  • Double écran antibuée d’origine (type Pinlock, Fog City, etc.)
  • Pare-soleil rétractable.
  • Intérieur totalement démontable pour faciliter le lavage.
  • Curseurs faciles à manipuler avec des gants.
  • Bavette inférieure de mentonnière pour éviter les remous d’air sur le menton.
  • Pré-équipement pour système audio.
  • Tissu de garniture de qualité pour favoriser le confort général.
  • Jugulaire gainée de velours ou de cuir (pas de Skaï qui se craquelle au fil du temps).
  • Rembourrages latéraux pourvus de cannelures pour faciliter le port de lunettes.

Savez-vous que seulement 76% des motards changent de casque après une chute* ? Alors que le remplacement doit être systématique pour assurer leur sécurité.

Votre protection est notre priorité, la Mutuelle a donc développé des garanties spécifiques pour bien vous protéger et vous permettre de disposer d’un équipement en bon état. C’est pour cela que le remboursement du casque est inclus dans tous les contrats (sauf Full Power), selon conditions particulières.

Pour plus d’informations sur la garantie casque, contactez votre courtier, interlocuteur privilégié.

Bien choisir ses gants

Tous les gants équipés de renforts de protection doivent répondre à la norme européenne EN 13594 (et faire leur petit effet quand vous les posez nonchalamment sur votre casque (stylé) à l’arrêt !).

Quatre types de gants :

ÉtéMi-saisonHiverCircuit
Les gants d’été se choisissent ajustés. Les meilleurs modèles disposent de micro-perforations entre les doigts et sur le dessus de la main.Ces gants résistent à l’humidité et disposent souvent d’une doublure thermique pour rouler par temps frais. Leur manchette n’est pas aussi longue que celle d’un gant d’hiver.Les gants d’hiver se choisissent plus amples afin de laisser une fine couche d’air entre les doigts (meilleure isolation et port éventuel de sous-gants). Certains modèles de gants sont chauffants, avec des résistances qui réchauffent le dos de la main et les doigts.Ces gants comportent de nombreux renforts supplémentaires par rapport à un modèle de route (coup-de-poing, phalanges, système anti-retournement de l’auriculaire, poignet).

Deux types de matière :

CuirTextile
Le cuir est la matière la plus souple, à la fois très résistante à l’abrasion et très endurante dans le temps, moyennant un entretien régulier.Le textile compose la majorité des gants d’entrée de gamme. Il garantit une meilleure respirabilité lors de fortes chaleurs et sèche plus vite que le cuir.

À vérifier en priorité sur une paire de gants :

Dispositif de serrage : Le maintien idéal est assuré par deux serrages (poignet et manchette). Une fois ajusté, retirer le gant doit être impossible. S’il n’y a qu’une seule lanière, vérifiez la qualité du système de blocage (velcro, bouton-pression, boucle, etc.).

Manchette : Elle doit être suffisamment longue pour recouvrir la manche du blouson d’au moins 5 cm. Ainsi, infiltrations d’eau et courants d’air sont évités. Son serrage doit être réglable (souvent par velcro).

Renforts : En cas de chute, les paumes des mains doivent être protégées par un renfort solide résistant à l’abrasion (inserts kevlar®, gel, mousse antichoc, etc.). Tous les autres renforts sont utiles (dessus du poignet, tranchant de la main, pouce, phalanges, coup-de-poing, etc.), tant qu’ils sont correctement fixés et protégés en sous-face pour éviter les risques de blessure en cas de casse.

Les atouts d’un bon gant d’hiver :

  • Isolation thermique à base de ouate, placée sur les deux faces de la main.
  • Membrane étanche et coupe-vent.
  • Traitement déperlant pour éviter au gant de se gorger d’eau sous la pluie.
  • Raclette essuie-écran sur la main gauche pour voir clair sous une averse.
  • Renforts et protection de la couture placée sur le tranchant de la main.

Les atouts d’un bon gant d’été ou mi-saison :

  • Matières suffisamment souples pour manipuler aisément les commandes.
  • Empiècements sous les doigts pour garantir le grip sur les leviers.
  • Manchette qui se place au choix sur ou sous la manche du blouson.
  • Aérations judicieusement placées (interstices entre les doigts, dessus de la main).
  • Doublure de qualité pour éviter que le cuir ne déteigne sur les mains.

Blouson, pantalon… pas facile de savoir comment les choisir !

Ne lésinez pas sur le choix de vos équipements. Bien choisir, c’est être bien protégé ! En effet, le port d’un blouson atténue ou évite les blessures dans 65% des cas, le pantalon dans 62% des cas**.

Sociétaires de la Mutuelle des Motards, nous vous remboursons votre équipement***, au même titre que votre casque, afin de vous permettre de poursuivre votre route, toujours mieux équipé.

Pour plus d’infos sur la garantie casque et équipements, contactez votre courtier, interlocuteur privilégié.

Tous les blousons et pantalons équipés de renforts de protection doivent répondre à la norme européenne EN 13595 (et tant qu’à faire, mettre en valeur votre corps d’athlète !)

Les atouts d’un bon blouson :

Polyvalence : Pour un usage estival, vérifiez la présence d’aérations pouvant être refermables par un zip. Pour un usage hivernal, la présence d’une sous-couche en ouate épaisse est indispensable. Privilégiez un bon calfeutrage du zip central ainsi que des extrémités ajustables (cou, poignets, bas de la veste ou ceinture). Les modèles « multi-saisons » cumulent ces atouts grâce à un tissu extérieur épais pourvu d’aérations et de sous-couches amovibles (anti-pluie et/ou anti-froid).

Étanchéité : Les modèles dotés d’un film plastique sont à éviter car la transpiration est bloquée, ce qui génère humidité et froid. Les blousons équipés d’une membrane respirante (type GoreTex®) apportent un surplus de confort appréciable.

Protections : En général, les protections sont présentes aux coudes et aux épaules mais la dorsale est souvent en option. Vérifiez leurs normes d’homologation (EN 1621-2 pour la dorsale). Si vous êtes équipé d’un gilet airbag, vous devrez vous tourner vers un modèle de blouson compatible avec celui-ci (liste disponible auprès des fabricants d’airbag).

Aspects pratiques : Le nombre de poches, extérieures et intérieures, soit suffire pour votre usage. Contrôlez-en l’accèssibilité en portant le blouson. Les poches extérieures munies d’un rabat sont plus étanches.

Les atouts d’un bon pantalon :

Matière : Cuir, textile ou jean, les pantalons disposent tous d’un niveau de protection certifié (voir norme ci-dessus). Les modèles en textile ou en jean sont plus polyvalents car ils peremettent un usage « civil ». Le cuir, plus isolant, est adapté à une utilisation en mi-saison et aux déplacements inter-urbains.

Renforts : Vérifiez la présence de renforts de protection aux hanches et aux genoux. Un jean renforcé de qualité est doté d’une toile doublée (kevlar®, aramide, etc.), de coutures avec fils résistant à l’abrasion et d’une doublure anti-abrasion sur les zones les plus exposées (fessiers, genoux, hanches).

Coupe : La longueur de jambe doit permettre de recouvrir les chevilles une fois assis en selle. Enfourchez votre moto ou votre scooter avant de choisir. Vérifiez que les coques de protection ne se déplacent pas et couvrent bien les genoux.

Aspects pratiques :Vérifiez que les protections sont amovibles, pour faciliter le nettoyage. Certains modèles sont équipés de soufflets d’aisance (hanches, genoux) et d’aérations. Les pantalons dédiés au circuit sont équipés de supports spécifiques pour sliders sur les genoux.

Quelles chaussures ?

Toutes les bottes et chaussures équipées de renforts de protection doivent répondre à la norme européenne EN 13634 et il faut les mettre car si si, la protection est beaucoup moins efficace dans le placard du garage.

Bottes ou chaussures ? Au quotidien, des chaussures sont plus pratiques car elles permettent une utilisation en mode piéton, en ville ou au bureau. Les bottes,par leurs qualités de protection thermique, d’étanchéité et de longévité, sont davantage destinées aux longs périples. Elles peuvent s’avérer inconfortables pour marcher.

SemellesRenfortsPointure
Les semelles idéales sont à la fois assez rigides pour garantir un bon appui au sol et suffisamment souples pour permettre un bon senti des commandes (frein arrière). Leur matière doit être antidérapante et résistante aux hydrocarbures (dépôts de carburant et d’huile dans les stations-services).En plus des protections au niveau des malléoles, mollets, tibias, talons et orteils, les chaussures et bottes de moto sont souvent dotées de protections anti-torsion sous forme de renforts latéraux. Sur le pied gauche, un manque de renfort au niveau du sélecteur peut heurter les orteils à la longue.Les pointures diffèrent en fonction des fabricants et le confort varie aussi en fonction de la largeur du pied. Il est donc essentiel d’essayer avant d’acheter. Pour un usage hivernal, prévoir de pouvoir les porter avec des chaussettes épaisses.

Aspects pratiques : Testez la facilité d’enfilage et de fermeture. Assurez-vous que les dispositifs de fermeture sont protégés d’un rabat étanche. Certains modèles sont dotés d’une semelle intérieure amovible pour faciliter le nettoyage.

Ça y est, vous voilà expert en la matière ! Vous allez désormais pouvoir choisir vos équipements en toute sérénité, et roulez bien protégés.

S’il est souvent évident de penser à son équipement et à son véhicule, il est également très important de ne pas oublier sa propre protection. En cas d’accident, avez-vous pensé à vos préjudices ? Frais de santé, assistance, aménagement du logement et du véhicule…

Cher sociétaire, à la Mutuelle, vous bénéficiez automatiquement d’un premier niveau solidaire de protection corporelle, intégré dans tous nos contrats moto et scooter. Vous pouvez également opter pour une protection renforcée vous permettant ainsi de bénéficier d’une couverture optimale.

Pour en savoir plus sur nos garanties corporelles, contactez votre courtier, interlocuteur privilégié.

* Source : Deux-roues Lab

** Source : MAIDS, étude menée par l’Association des Constructeurs Européens de Motocycles (ACEM)

*** Selon conditions du contrat

Depuis toujours, nous mettons un point d’honneur à promouvoir les droits de nos sociétaires, notamment en réinventant sans cesse notre métier. Au quotidien la Mutuelle œuvre pour la sensibilisation et la prévention, primordiales pour votre protection. Mais, en cas de sinistre, c’est à nous de prendre le relais pour vous accompagner et assurer votre indemnisation. À la Mutuelle, nous défendons vos intérêts et mettons tout en œuvre pour vous assurer une indemnisation juste et équitable. Une indemnisation experte 2-roues et mutualiste : voilà ce que nous vous promettons.

Responsabilité non prouvée : on est de votre côté !

À la Mutuelle des Motards et en cas de sinistre, le gestionnaire de votre dossier va vous défendre en utilisant le droit commun, souvent plus avantageux que les conventions appliquées par d’autres assureurs.

En l’absence de preuve de faute, nous attribuons 0% de responsabilité à nos sociétaires.

Lors d’accidents avec un tiers identifié, sans témoins, preuves ou éléments de contexte, la plupart des assureurs appliquent une responsabilité à 50-50. À la Mutuelle des Motards, ça n’existe pas ! Jusqu’à preuve du contraire, nos sociétaires sont considérés non responsables et sont donc indemnisés, n’ont pas de franchises et pas de malus*.

Cette gestion vous garantit la prise en compte de tous les éléments constituant votre sinistre et représente la meilleure façon d’être indemnisé de manière juste et équitable.

Concrètement, ça donne quoi ?

Prenons l’exemple de deux véhicules circulant en sens opposé et qui se percutent en se croisant. Sans preuve de faute commise (empiètement sur la voie) par l’un des deux conducteurs, les conventions entre assureurs appliquent une responsabilité à 50-50. La Mutuelle s’appuie sur le droit commun pour défendre son sociétaire et assurer un droit à indemnisation intégrale.

Votre moto prise en main par des experts du monde motard

Les experts ont également un rôle primordial dans le calcul de votre indemnisation. Ce sont eux qui interviennent sur le véhicule après un sinistre, pour estimer précisément l’ampleur et le montant des dégâts subis.

Quoi de mieux qu’un expert spécialiste, formé et sensibilisé au monde motard pour comprendre les dossiers des conducteurs de 2 et 3-roues ?

À la Mutuelle, nous faisons intervenir sur tous nos sinistres des experts indépendants qui ont, en grande majorité, suivi une formation spécifique pour obtenir le label « Expert 2-roues motorisés Mutuelle des Motards ». Cette formation, proposée et conçue par la Mutuelle des Motards en collaboration avec l’institut de formation IFOR2A, est constituée de plusieurs volets permettant à l’expert d’acquérir et/ou renforcer ses connaissances techniques et juridiques, indispensables à une expertise juste de votre 2-roues.

Concrètement, ça donne quoi ?

Prenons l’exemple de Bertrand, heureux propriétaire d’un Ducati Monster depuis 8 ans maintenant. Après un malheureux accident, la moto de Bertrand doit partir au garage… Bertrand connaît un petit réparateur indépendant, et souhaite lui confier cette bécane avec laquelle il a tant bourlingué. À la Mutuelle, vous êtes libre de choisir votre réparateur si celui que nous vous conseillons ne vous convient pas et nous adressons une prise en charge directement à ce réparateur (même s’il n’est pas notre partenaire) pour vous éviter de faire l’avance des frais de réparation.

Notre expert vient ensuite faire son estimation : le montant des réparations s’approche de la valeur du véhicule de Bertrand ? Grâce à sa spécialisation 2-roues l’expert parvient à une estimation au plus juste ce qui nous permet de proposer la réparation de la Ducati et de conserver cette moto qui accompagne notre sociétaire depuis toutes ces années. C’est aussi ça, l’avantage de nos experts spécialisés : ils parlent votre langage !

Pour toute information complémentaire, rapprochez-vous de votre courtier, interlocuteur privilégié.

*Selon les modalités du contrat et le contexte du sinistre.

Aujourd’hui, l’ESS représente plus de 10% de l’emploi français* et a un rôle majeur à jouer dans la transformation de notre économie. En effet, leur modèle, leurs systèmes de gouvernance et leurs valeurs font des structures de l’ESS des entreprises différentes et uniques en leur genre. Cette mutation économique, ce sont les prochaines générations qui vont la vivre. Parce qu’il nous paraît essentiel de transmettre dès maintenant les principes et les valeurs de l’ESS à l’école, la Mutuelle s’engage aux côtés de l’ESPER pour sensibiliser les lycéens.

En partenariat avec la Mutuelle, l’ESPER (Économie Sociale Partenaire de l’École de la République)et son comité Ressourc’ESS ont développé un outil pédagogique destiné à promouvoir l’ESS et son fonctionnement. C’est à travers un cas concret, celui de la Mutuelle des Motards, que les lycéens découvrent pas à pas cette économie, alternative au modèle capitaliste régulièrement abordé par les manuels scolaires.

C’est sur ce modèle que le cas d’étude autour de la Mutuelle des Motards a été imaginé. En étudiant l’histoire de la Mutuelle, les élèves découvrent comment le modèle mutualiste et ses valeurs offrent des solutions pour sortir des difficultés qu’elle a pu rencontrer. Après différentes phases de travail (individuel, collectif, débats…), des solutions sont proposées par ces jeunes, répondant à des problématiques ayant été préalablement identifiées.

Plus qu’un simple exercice pédagogique, cette méthode permet aux lycéens de s’approprier le modèle mutualiste.

Découvrez en vidéo ci-dessus les élèves d’une filière STMG qui se sont prêtés à l’exercice.

Sylvie Cordesse, enseignante d’économie-gestion et aujourd’hui Présidente du comité Ressourc’ESS, expliquait par ailleurs il y a quelques jours dans une interview à l’ESPER dans le cadre de la « Semaine de l’ESS à l’école 2020 », que l’enseignement de l’ESS aux élèves doit d’abord passer par la création de dispositifs pédagogiques cohérents.

« Apprendre l’ESS à nos jeunes, c’est activer les compétences de coopération et de solidarité plutôt que de compétition ou de hiérarchisation. »

Vous êtes enseignant et souhaitez faire découvrir à vos élèves le modèle de l’ESS à travers un cas concret ? Notre cas d’étude est disponible pour vous ! Les ressources pédagogiques utilisées pour ce module de formation sont disponibles en ligne sur le portail Ressourc’ESS. Approuvées par un comité pédagogique, elles sont utilisables gratuitement par tous les enseignements.

Télécharger les ressources pédagogiques du cas pratique de la Mutuelle des Motards

* Source : http://www.esspace.fr/chiffres-de-l-ess.html

Avec ou sans handicap, tous motards, point barre ! Voici ce qui rassemble les protagonistes de cet ouvrage, dont les histoires, toutes vraies, souvent difficiles, mais remplies de force et d’espoir, ont vu le jour. Et quoi de mieux qu’une BD pour les illustrer !

« Handi, cap’ ou pas cap’  conçu  en partenariat avec l’association l’Hippocampe, raconte des morceaux de vie, des combats de sociétaires de la Mutuelle en situation de handicap.

Un ouvrage authentique et sans tabou qui parle à ceux qui vivent aujourd’hui avec un handicap, ainsi qu’à leurs proches qui les accompagnent dans cette épreuve.

La genèse du projet

Depuis 37 ans, la Mutuelle assure des motardes et des motards, dans leur passion de la moto, dans leur quotidien de conducteurs de 2 et 3-roues, dans leur liberté de rouler. Des hommes et des femmes, qui parfois sont victimes de graves accidents de la route. Nous nous engageons alors à leur proposer l’accompagnement personnalisé le plus adapté à leurs besoins réels, pour eux et pour leurs proches. En effet, à la Mutuelle, une équipe est exclusivement mobilisée et dédiée à ces sociétaires, victimes d’accidents.

C’est en 2017 que le projet est né, suite à l’organisation d’une commission dédiée au grand handicap (traumatismes crâniens et amputation) au cours duquel la Mutuelle a constaté que  les  victimes d’accidents en situation de handicap et leurs aidants ressentaient parfois un réel sentiment d’abandon et un manque d’information sur les aides possibles dont ils pourraient bénéficier.

La Mutuelle a donc décidé de concrétiser ce projet en lui donnant le nom symbolique : « Handi, cap’ ou pas cap ». Cette bande dessinée retrace les histoires vraies de certains sociétaires qui, après un accident, ont été confronté à cette question : vais-je pouvoir remonter à nouveau sur une moto ?  Au-delà d’un partage d’expérience et d’un message porteur d’espoir pour toutes et tous, ce livre s’adresse tout particulièrement aux personnes en situation de handicap, ainsi qu’à leurs proches, afin de leur montrer qu’elles ne sont pas seules et qu’un accompagnement adapté leur est dédié.

Une équipe de 10 dessinateurs (professionnels ou amateurs, valides et non valides) et scénaristes, s’est lancée dans cette aventure !

Frank Margerin en séance dédicaces lors de la journée de lancement de la BD au Siège de la Mutuelle des Motards

Un projet qui a fait du bruit !

Depuis son lancement le 13 décembre 2019, cette BD a parcouru du chemin !

Découvrez la journée de lancement de la BD en vidéo !

Inutile de chercher l’ouvrage « Handi, Cap’ ou pas cap’ » dans les rayons de grandes surfaces ou librairies: cette bande dessinée n’est pas en vente mais mise à disposition, gratuitement, aux personnes qui en ont le plus besoin. Mais où peut-on la consulter ? Après avoir été distribuée dans tous les bureaux et délégations bénévoles de la Mutuelle des motards, elle a été envoyée à des cabinets de médecins, d’avocats, des écoles de kinésithérapie, centres hospitaliers, contres de rééducation, associations, … autant d’acteurs agissant quotidiennement avec le public concerné par ce projet.

Un ouvrage qui poursuit sa route

Afin de faire vivre cette BD et de la rendre maintenant accessible à un plus grand nombre, nous développons aujourd’hui sa diffusion dans les médiathèques grâce à notre réseau de délégués bénévoles, en proximité. Véritables lieux de partage culturel et social, accessibles à tous, et notamment aux personnes à mobilité réduite, « Handi, Cap’ ou pas cap’ » y trouve de plus en plus sa place. Et cela n’est pas terminé, des réflexions sont en cours pour poursuivre son implantation dans de nouveaux lieux. Parmi les retours, on a pu lire…

J’ai eu un peu peur de la lire en pensant que cela allait me rappeler des mauvais souvenirs, mais j’ai vraiment eu tort. Elle est vraiment exceptionnelle, j’ai ri, eu des frissons, envie de pleurer, mais finalement que des choses positives ! 

Ou encore…

Outre la qualité de cette bande dessinée, son rôle m’apparait très intéressant pour mes clients victimes d’un préjudice corporel et plus particulièrement d’un accident de la route chez qui elle fera certainement écho.

Fidèle à ses valeurs de solidarité et d’entraide, la Mutuelle travaille sur un projet visant à accompagner et faciliter l’insertion professionnelle des jeunes femmes. Une démarche qui prend encore plus de sens dans le contexte économique actuel.

Il est aujourd’hui difficile pour les jeunes – et plus encore jeunes femmes –  de s’insérer sur le marché professionnel de la moto à leurs débuts. Manque d’expérience, de réseau local… La Mutuelle souhaite donc mettre à disposition un de ses meilleurs atouts : son réseau (écosystème motard, réparateurs, acteurs de l’ESS, connaissances…) !

Axé autour de la jeunesse et des femmes, le projet de la Mutuelle devrait notamment permettre de mettre en lumière les candidatures professionnelles des jeunes femmes et ainsi leur donner un coup de pouce pour intégrer les réseaux locaux motards.

Pour solidifier ce projet, nous avons décidé de nous appuyer sur notre territoire et ses acteurs spécialisés ESS, notamment sur la CRESS Occitanie (Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire).

À l’occasion du mois de l’ESS 2020, la CRESS Occitanie organise 6 rencontres ayant pour objectif de travailler sur l’élaboration de propositions concrètes autour de plusieurs thématiques et / ou publics, dont la jeunesse. Des acteurs de tout l’univers de l’ESS locale sont réunis en cette occasion, autour de tables-rondes et d’ateliers. La Mutuelle des Motards, partenaire de la CRESS Occitanie, participe à cette occasion à un atelier dématérialisé, le 26 novembre, au cours duquel sera présenté ce projet autour des femmes.

L’atelier se composera d’une première partie de présentation du projet puis d’un long moment d’échanges entre les différents participants.

L’Économie Sociale et Solidaire et ses acteurs ont un rôle évident à jouer dans la transformation de notre économie et il est aujourd’hui primordial de renforcer les passerelles entre l’ESS et nos jeunes.

Nous espérons que ces échanges permettront de nourrir notre réflexion et faire avancer ce projet !

L’Assemblée Générale Ordinaire 2020 de la Mutuelle des Motards s’est tenue le 25 septembre dernier. Contexte sanitaire oblige, celle-ci s’est exceptionnellement déroulée à huis clos, avec l’organisation d’un vote par correspondance électronique. Solidaires et engagés, les sociétaires se sont massivement impliqués afin que ce moment phare de la vie démocratique de votre Mutuelle se déroule dans les meilleures conditions.

Évènement annuel essentiel

La Mutuelle des Motards a été créée par des motards pour des motards. Ses membres fondateurs ont choisi le modèle mutualiste car il correspond aux valeurs de solidarité, de partage et de liberté communes à l’ensemble des utilisateurs de 2 et 3-roues motorisés.

Dans ce modèle, l’Assemblée Générale est l’instance représentative de l’ensemble des sociétaires. Son rôle est prépondérant car elle est souveraine pour fixer les orientations politiques et économiques de la Mutuelle. Lors de cet événement annuel essentiel, le système de représentation repose sur le principe démocratique « un Homme, une voix ». C’est la démonstration concrète que la Mutuelle des Motards, assurance sans actionnaire, appartient vraiment à ses sociétaires.

Partage d’informations

Lors de l’Assemblée Générale Ordinaire, les représentants des sociétaires élus par leurs pairs lors des Assemblées régionales se prononcent sur :

  • les comptes de l’entreprise
  • la gestion
  • les grands axes de développement
  • la composition du Conseil d’administration, en fonction du nombre de postes à pourvoir.

Si cette année 31 Assemblées régionales ont pu se dérouler en présentiel, les 23 restantes ont inauguré un format dématérialisé en raison du confinement. Il a donc été organisé un vote à distance pour les élections des représentants des sociétaires à l’AG et aux commissions sinistres. Ces derniers ont toutefois pu accéder aux mêmes informations que les années précédentes grâce à une mise à disposition de celles-ci dans un espace internet dédié. Avant d’exprimer leur suffrage à l’Assemblée Générale Ordinaire, ils ont ainsi consulté le rapport moral, le rapport de gestion, les résolutions soumises au vote, les éléments financiers et le compte-rendu des Assemblées régionales.

Forte mobilisation

Comme pour mieux surmonter l’adversité induite par la situation sanitaire, les sociétaires de la Mutuelle des Motards se sont activement mobilisés autour de l’Assemblée Générale 2020 puisque le taux de participation est en hausse par rapport à l’an dernier (88 % au lieu de 82 %).

La période de vote par correspondance électronique s’est déroulée du 19 au 24 septembre puis le Conseil d’administration a tenu l’Assemblée Générale à huis clos le 25 septembre. C’est le moment durant lequel il a été procédé au dépouillement des votes des élus en Assemblées régionales adressés à la Mutuelle par voie électronique. En cette occasion, trois représentants des sociétaires volontaires ont fait le déplacement au siège de la Mutuelle à Pérols pour participer à l’Assemblée Générale Ordinaire au côté du Conseil d’administration, et assurer les rôles de scrutateurs et de secrétaire de séance.

Confiance renouvelée

Toutes les résolutions soumises aux votes ont été adoptées. C’est le signe que les sociétaires ont renouvelé leur confiance au Conseil d’administration, tant pour sa gestion que pour la stratégie mise en œuvre ou les axes de développement envisagés. Concernant la composition du Conseil d’administration, le mandat d’administrateur de Guillaume Chocteau arrivait à expiration à la date de l’Assemblée Générale. Celui-ci s’est représenté sur ce poste ouvert pour une durée de six ans et a été réélu.

Cette année encore, et malgré un contexte fortement perturbé, les sociétaires se sont donc pleinement associés à la vie démocratique de la Mutuelle des Motards. Il s’agit à la fois d’une spécificité et d’une richesse du modèle mutualiste, en totale adéquation avec les valeurs du Mouvement motard.

Produits

Le Courtier Du Motard propose à son réseau de partenaires de distribuer l’offre 2 et 3 roues à moteur « prévention comprise » de la Mutuelle des Motards.

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