
Du vendredi 16 au dimanche 18 septembre 2022 se déroulait la célèbre compétition d’endurance de 24h du Bol d’Or. Cette édition fête cette année ses 100 ans !
Zoom sur l’histoire de cet évènement mythique, et sur les actions de la Mutuelle de cette édition spéciale.
Le Bol d’Or, mythique course internationale moto de 24H
Le concept est simple, plusieurs pilotes par équipes qui se relayent pendant 24h, la moto ne s’arrête jamais, c’est le motard qui change.
Cette course mythique a vu le jour en septembre 1922 sous l’impulsion d’Eugène Mauve et s’est tenue tous les ans depuis (hors période de guerre / crise sanitaire).
2 épreuves en parallèle
En parallèle de cette course emblématique, se sont déclinées 2 autres épreuves, se déroulant sur le même week-end :
- Le Bol d’Argent : course d’endurance moto, organisée le vendredi après-midi, en ouverture de la course du Bol d’Or.
Réservé aux pilotes amateurs roulant sur des roadsters, il est très apprécié des concurrents, il permet à une soixantaine d’équipages de deux pilotes d’en découdre pendant trois heures. 2 catégories en piste s’affrontent, les catégories 600 et 800.
Cette course permet à tous les passionnés de pouvoir rouler sur le mythique Circuit du Castellet.
- Le Bol d’Or Classic : épreuve par excellence dédiée aux machines anciennes. 3 jours durant, les plus belles motos anciennes et historiques se dispute la victoire finale sur le fameux Circuit Paul Ricard.
Le Bol d’Or Classic est réservé à toute machine de 2 cylindres au minimum (série ou proto) et d’une cylindrée supérieure à 500 cm3. Celles-ci doivent avoir été commercialisées entre le 1er janvier 1960 et le 31 Décembre 1991.
Info : https://www.boldor.com/

Le Bol d’Or et la Mutuelle des Motards
Partenaire historique du Bol d’Or et même exclusif pendant de nombreuses années, la Mutuelle des Motards signait ses premiers contrats lors du Bol d’Or de Septembre 1983.
C’est donc naturellement que la Mutuelle était présente cette année encore, pour cet anniversaire.
Et c’est sur cet évènement spécial que la Mutuelle s’est associée à plusieurs projets engagés avec :
- La présentation d’une moto unique et innovante aux côtés du Team FMR34 – Lycée Pierre Mendes-France Mutuelle des Motards :
Alors qu’il était habitué à prendre le départ du Bol d’Argent depuis plusieurs années, le team FMR34 a participé cette année à l’épreuve phare de 24 heures : le Bol d’Or.
De plus, le lycée Pierre Mendes-France, en partenariat avec la Mutuelle des Motards, Bridgestone, TotalEnergies, et Yamaha France, a embarqué son team dans une première mondiale : prendre le départ de cette compétition internationale sur une R1 de Yamaha qui a roulé avec un biocarburant Excellium Racing 100, certifié 100% durable.
Ce biocarburant, qui permet de réduire d’au moins 65% les émissions de CO2, était donc utilisé pour la toute première fois en compétition moto.
L’Excellium Racing 100 est un produit certifié 100% durable au regard du système du bilan massique appliqué par l’International Sustainability Carbon Certification (ISCC).

- Une action forte aux côtés des commissaires de piste : une série de mini-reportages photos et vidéos pour mettre en avant ce poste incontournable et indispensable.

Zoom sur un métier méconnu : le commissaire de piste
Le commissaire de piste est le garant de la sécurité des pilotes, du respect des règles et de manière générale du bon fonctionnement de l’épreuve. Bénévole et surtout passionné, le commissaire de piste est indispensable pour que la course puisse avoir lieu.
Pas de commissaire, pas de course

Nous sommes allés à la rencontre de Audrey et Théo, commissaires de piste :
Plus concrètement, qu’est-ce que fait un commissaire de piste ?
Le commissaire de piste, c’est « l’ange gardien des pilotes » comme le dit si justement Audrey.
« On a la charge du contrôle du respect de la réglementation sportive, de la sécurité des pilotes et éventuellement du public, la protection immédiate des blessés, le dégagement de la piste. Cela passe, globalement, par l’avertissement visuel aux pilotes via les drapeaux » nous dit Théo.
Concernant l’avertissement visuel il existe 10 drapeaux différents qui permettent d’indiquer le danger :
- 2 drapeaux jaunes pour signaler un danger (chute, panne) On agitera 1 drapeau si le danger est hors-piste, on agitera les 2 simultanément si la moto et/ou le pilote est encore dans les limites de piste (les concurrents doivent ralentir et être prêts à s’arrêter en cas de problème. Il est interdit de doubler sous drapeau jaune).
- 1 drapeau vert : il est utilisé en course, sur 2 tours, le tour de mise en grille et le tour de chauffe. Il est également agité après le lieu d’une chute pour signaler aux pilotes que la zone après ce dernier est sans danger. Ils peuvent ré accélérer et se doubler.
- 1 drapeau rayé rouge et jaune qui alerte les pilotes d’un changement d’adhérence : pièce ou huile sur la piste par exemple.
- 1 drapeau croix de Saint André pour les prévenir d’un début de pluie.
- 1 drapeau rouge qui stoppe une séance d’essais ou course en cas de gros problème sur la piste, ou aussi utilisé en roulage pour mettre fin à une session ou si les pilotes n’ont pas vu le drapeau à damier.
- 1 drapeau noir rond orange accompagné du numéro du concurrent : synonyme de problème technique ! Arrêt obligatoire le plus rapidement possible (fuite d’huile, élément de carrosserie qui se détache, etc) Une fois le problème réglé, le concurrent peut reprendre la piste.
- 1 drapeau noir accompagné du numéro du concurrent : synonyme de pénalité ou comportement dangereux, le concurrent doit se rendre au box et ne pourra pas repartir.
- 1 drapeau bleu : il signale aux retardataires que la tête de la course est sur le point de les doubler. Ils doivent se « laisser doubler ».
- 1 drapeau blanc : il indique aux pilotes qu’un concurrent est au ralenti devant eux et qu’ils doivent être prudents.

Comment devient-on commissaire de piste ?
« Pour devenir commissaire de piste, on doit suivre une formation de plusieurs heures dans un centre agréé par la FFM à l’issu de laquelle l’instructeur nous fait passer un test » explique Audrey.
Plus d’infos sur le site : https://www.commissairedepiste.fr/devenir-commissaire-de-piste/
Existe-t-il des différences entre les commissaires de piste autos et motos ?
« La plus grosse différence est qu’en moto, le commissaire a plus de « liberté ». Il agit spontanément sur une chute… alors qu’en voiture, il faut attendre l’ordre de la direction de course pour intervenir… » Ce qu’il faut retenir absolument : « 2 ou 4 roues, il ne faut jamais oublier pourquoi nous sommes là… La passion… Car nous sommes bénévoles. »
Un grand merci à Audrey et Theo pour le temps qu’ils nous ont accordé.